Depuis plusieurs semaines Kallag et ses environs font la une des médias à propos d'un projet d'accueil de populations allogènes.
Il convient en premier lieu de rétablir quelques vérités.
Premièrement Kallag n'est pas un "village" décrit comme tel par les médias parisiens, mais une petite ville au riche passé centré sur le commerce, l'élevage du cheval de travail et "inventeur" d'une célèbre race de chiens de chasse : l'épagneul breton.
Deuxièmement il est incontestable qu'avec le dépeuplement des campagnes et la mécanisation de l'agriculture ces activités traditionnelles ont périclité entraînant un déclin de l'activité commerçante.
Troisième constatation : on constate un vieillissement de la population tandis que la jeunesse locale, tiraillée entre trois centres urbains plus dynamiques (Rostrenen, Guingamp et surtout Carhaix) peine à trouver sur place emplois et logements à prix raisonnable.
Enfin autre point notable, il convient de le dire, le projet "Horizons" ne concerne pour le moment que 12 familles.
Il n'empêche la municipalité n'a guère communiqué sur son projet, laissant ainsi la porte ouverte à toutes les craintes et fantasmes que viennent conforter les dégradations sécuritaires incontestables dans les deux métropôles bretonnes de Nantes et Rennes.
L'AFB-EKB considère donc que pour redonner confiance et mettre fin aux dérives xénophobes, la municipalité doit s'atteler prioritairement à l'emploi pour la jeunesse et lui fournir des logements décents en faisant preuve d'imagination : hébergement de co-working, implantation d'activités environnementales et à visée énergétique, s'appuyer sur les marqueurs locaux : valorisation de la pratique de la langue bretonne que pourrait illustrer un institut du théatre et du cinéma en cette même langue. Autre piste à étudier l'implantation d'un musée de l'âge de bronze, le centre Bretagne étant riche en découvertes archéologiques en la matière.
Enfin le maire ne peut continuer à se dérober et doit accepter – principe même d'une vie saine démocratique locale – de consulter sa population sur l'acceptation ou non du projet "Horizons".
Tiern e peb Amzer
An AFB-EKB a galv ar boblañs d'en em gavout e Sant Nazer d'ar 24 a viz Gwengolo evit diskouezañ sklaer ha net a fell dimp bevañ er 5 departamant breton adunanet.
Lec'h an emgav: 11 eur er porzh.
Da 14 eur e krogo an dibunadeg.
L'AFB-EKB appelle la population à se rendre à Saint Nazaire le 24 septembre prochain pour proclamer une fois de plus sa volonté de voir réunis dans un seul ensemble territorial les 5 départements bretons.
Rassemblement au port à 11 heures.
Début du defilé à 14 heures
Tiern e peb Amzer
Lors de l’émission FR 3 dimanche à 11 heures J-Y Le Drian estime la population bretonne à 3.5 millions d’habitants, excluant volontairement la Loire Atlantique ; il rejette aussi toute forme d’autonomie (d’importance secondaire) au profit de ce qu’il appelle Régionalisme. Il rejoint ainsi son ami B. Poignant pour se mettre au service du formidable potentiel breton ? Il réaffirme également son amitié avec F. Hollande, E. Macron, J-M. Ayraut.
10 ans de jacobinisme parisien ne peuvent sans doute pas s’effacer !!!
Tiern e peb Amzer
Dans une tribune du Télégramme parue le 30/08 dernier l'ancien maire de Quimper prête aux 5 millions de Bretons un positionnement politique hostile à l'autonomie de la Bretagne. Il reconnait toutefois que l'Etat français est bien trop centralisé et après un rapide historique des mesures prises en haut lieu pour aboutir à une "organisation décentralisée de la République" (28/03/2005), il rejette toute avancée de l'actuel statu-quo sous prétexte que ce serait rompre avec le principe d'égalité inscrit dans la Constitution française et que la France ne serait plus une nation unitaire basée sur un principe de 1789. Tout cela après avois fait le constat que la plupart de nos voisins européens appliquent largement ce principe d'autonomie à des degrés divers. Et Bernard Poignant d'exiger de la clarté dans "la définition des mots" !
Répondons d'emblée que son raisonnement n'est pas cohérent.
Faisons lui d'abord remarquer qu'en langage politique un statut différencié pour un quelconque territoire peut se faire à divers degrés. Ainsi il existe une nette différence entre le Homerule à la brittanique (gouverner chez soi à l'abri d'une tutelle) et le Selvstyre scandinave (avoir la maîtrise totale de ses affaires). Il y a autonomie simple et autonomie avec droit de légiférer, c'est le Fédéralisme.
Seconde remarque sémentique. Il ne faut pas confondre nation, peuple, Etat. C'est pourtant ce qui est fait dans le logiciel politique français : un seul peuple, une seule nation, un seul Etat. Pourtant beaucoup d'Etats sont multinationaux. A contrario un peuple peut constituer une nation répartie sur plusieurs Etats, appelée alors souvent "minorités". En France, c'est une constatation, il existe plusieurs peuples : Basque, Breton, Corse et des "minoritée" (Arménienne, Tsiganes, Kabyles, etc…). La France actuelle, contrairement à la doxa officielle est un pays multiculturel et vouloir "faire comme si" ne peut que mener aux dérives racistes et réactionnaires.
Quant au principe d'égalité mis en avant par Bernard Poignant, il est largement battu en brèche parce qu'offrent les réalités du terrain. Ainsi il y a peu d'égalité entre une région parisienne frisant l'apoplexie qui concentre sièges sociaux, emplois, offres culturelles, dotations gouvernementales et une Bretagne administrative dont le PIB la place au 10ème rang des régions françaises définies par François Hollande.
Il n'y a guère d'égalité entre un Paris qui se voit octroyer 75% du budget du ministère de la culture et le reste de l'hexagone qui doit se contenter des 25% restants. Et bien d'autres exemples encore.
C'est donc bien sur des principes Fédéralistes que doit être mise en route une nouvelle gouvernance pour la Bretagne, ce principe n'étant pas obligatoirement applicable à tous les territoires. A eux d'en faire la demande ou non.
Pour atteindre cet objectif, au vu des défis du présent et à venir, la constitution de la Vème République doit évoluer vers plus de souplesse et rompre avec un modèle autoritaire qui en fait une exception en Europe.
Tiern e peb Amzer
PS : Avec comme priorité première ! disposer d'un budget d'au moins 15 milliards d'Euros au lieu des misérables 2 milliards d'Euros actuels.
Nous apprenons avec tristesse la disparition de Jean Simon MAHE, grand militant de la cause bretonne, qui nous a accompagné durant de nombreuses décennies avec détermination et fidélité. Jean Simon était notre ami et à 93 ans, l’été dernier, il avait organisé une fois de plus la sortie annuelle associée au club de Bretagne à Perros Guirec. Merci Jean Simon pour ton action et ta présence, nous tenons à te rendre hommage.
Tiern e peb Amzer
C’est avec indignation que l’AFB-EKB (Alliance Fédéraliste Bretonne-Emglev Kevredel Breizh) apprend le travail de destruction opéré par le Rectorat aux ordres du ministre Blañquer.
La suppression de la quasi totalité de la partie consacrée à l’enseignement remplacée par un texte inadéquat n’est ni plus ni moins qu’une attaque inadmissible contre l'un des marqueurs majeurs de l'identité bretonne.
Nous réagirons !
L’AFB-EKB participera à la manifestation du 19 janvier prochain à Rennes car nous sommes TOUS unis pour la langue bretonne.
Tiern e peb Amzer
Une fois de plus le pouvoir parisien démontre son mépris et abandonne les pêcheurs bretons. Après avoir imposé les éoliennes en baie de Saint Brieuc, il propose un plan de sortie de la flotte.
Les acteurs de la pêche maritime bretonne, réunis à Roscoff le 18 Novembre, ont jugé ce choix inacceptable compte tenu de l'importance du secteur de la pêche dans l'économie bretonne. Nous ne pouvons en rester là.
Aussi L'AFB-EKB demande instamment au Président Chesnay-Girard de contacter directement le premier ministre des Etats de Jersey, Sir John Le Fondré, afin d'entamer un amical et constructif dialogue pour l'obtention des 50 licenses en suspens.
Tiern e peb Amzer
L'AFB-EKB demande avec insistance au Président du Conseil Régional de Bretagne de s'investir dans une rencontre entre les représentants des pêcheurs des départements bretons et les autorités de Jersey et Guernsey pour explorer ensemble les conditions d'un accord pour les licenses.
L'AFB-EKB considère que les pêcheurs bretons ne doivent pas être les otages des manœuvres politiciennes des dirigeants anglais et français qui poursuivent des desseins bien différents.
L'AFB-EKB dénonce régulièrement le mépris de l'Etat français envers les droits linguistiques de ses minorités.
Constatant les attaques toujours plus violentes à l'encontre de la langue bretonne, prénoms, toponymie, ou plus récemment l'enseignement par immersion,
l'AFB-EKB apporte son soutient plein et entier à la plainte déposée devant l'ONU par le réseau ELEN.
Une fois de plus, la volonté du pouvoir central a saboté la représentation régionale et départementale et affaibli la réalité démocratique de proximité.
Ces élections précipitées se sont déroulées en excluant toute capacité de communication. Programmées pour des enjeux de partis nationaux, ces élections ont occulté le seul objectif qui est celui des territoires concernés !
Cela a permis la mise en place au deuxième tour d'alliances inattendues par les électeurs qui viennent de comprendre la duperie.
Nous trouverons là, sans doute, la raison de cette abstention inédite à une élection dont la thématique régionale est absente.
Le pouvoir a-t-il réussi à décrédibiliser les réalités régionales et départementales ?
Tiern e peb Amzer
En Bretagne 13 listes se présentent pour tenter d'entrer à la prochaine Assemblée régionale. Presque toutes, dans leur intitulé, proclament bien haut leur «bretonnitude», quitte à être en totale contradiction avec la ligne de leurs maisons-mères parisiennes.
Peu d'entre elles déclinent un programme cohérent et structuré, la majorité se contentant de slogans aussi vagues que démagogiques. Pour ajouter au brouillage des esprits, l'omni présence médiatique du Président Macron tend à prioriser, un an à l'avance, l'élection présidentielle de 2022.
Cette situation met bien en évidence la particularité de la vie politique hexagonale qui privilègie une gouvernance verticale et autocratique unique en Europe. Cette singularité est en grande partie la résultante d'une Constitution qui donne des pouvoirs immenses à la Présidence de l'Etat en laissant la portion congrue aux corps intermédiaires.
De notre point de vue un programme pour la Bretagne doit privilégier 7 grandes lignes directrices.
En résumé, ces élection régionales auraient du être l'occasion de présenter la Bretagne comme le fer de lance et le laboratoire d'une «France après Covid 19» basée sur une démocratie renouvelée, l'innovation et la sereine conscience de notre singularité. C'était l'occasion de rappeler avec force à Paris que nous ne contenterons pas des slogans technocratiques «Déconcentration, Décomplexion, Différenciation, Décentralisation».
Au lieu de cela il est à craindre que l'on retombe dans le «business as usual» et que même un changement de majorité ne changera pas grand chose.
Aussi c'est bien pour montrer notre désapprobation que nous appelons tous les électrices et les électeurs de Bretagne à refuser ce jeu de dupes.
C’est avec consternation que l’AFB-EKB (Alliance Federaliste Bretonne - Emglev Kevredel Breizh) prend connaissance de la condamnation à mort de la langue bretonne par le Conseil Constitutionnel jacobin en date du 22 mai (organisme non élu par la population faut-il le rappeler).
Les deux articles les plus importants de la loi Molac purement et simplement supprimés plongent Diwan dans l’illégalité devant la loi. Y aura t-il une rentrée en septembre ?
Les autres articles sont conservés, diront les naïfs, oui mais pour combien de temps car tout sera détricoté pièce après pièce comme il a été fait avec la Charte culturelle bretonne.
75% des Bretons souhaitent sauver la langue bretonne mais en bafouant notre volonté démocratique ainsi que nos droits linguistiques portés par les valeurs de l’Union Européenne, le pays autoproclamé des droits de l’homme avec son insupportable intolérance n’est qu’une démocratie de façade. Il y a là une vraie mascarade.
Le 29 mai prochain, à Guingamp, se déroulera une grande manifestation en faveur de la langue bretonne lors de l’arrivée de la Redadeg.
Cette journée DEVRA être l’occasion pour tous les Emsaverien de mettre de côté leurs dérisoires divergences et de se rassembler.
Il en va à court terme de l’existence de notre langue et de notre peuple.
Sous la présidence Macron, l'Etat français présente de plus en plus le visage d'une autocratie jacobine autoritaire pilotée par une gouvernance verticale. Deux exemples, tirés de l'actualité récente, viennent illustrer ce constat.
Le premier exemple concerne le Conseil d'Etat, qui sollicité par le gouvernement pour le stockage généralisé et illimité des communications électroniques de toute la population, vient d'accéder à cette demande le 11 avril dernier. Ce faisant la France, sous couvert de lutte antiterroriste, va à l'encontre de la Cour de Justice Européenne (CJUE) qui autorisait la conservation des données pour une durée limitée (06/10/2020) et seulement en cas de graves menaces contre la sécurité nationale. Ainsi Paris, si prompte à donner de leçons de droit à des pays comme la Hongrie ou la Pologne, s'affranchit du droit européen commun.
Le Conseil d'Etat tout en optant pour un «dialogue rugueux», selon les dires de l'un de ses membres, avec la CJUE suit néanmoins les Juges de Luxembourg sur un point : que les demandes des services obtiennent l'avis conforme de la commission nationale de controle, ce controle pouvant se faire à posteriori en cas d'urgence !
Résumons : Souriez citoyens, vous êtes tous fichés !
Le second exemple encore plus récent parce qu'il fait référence à la saisie du Conseil Constitutionnel (22 avril) à l'initiative du ministre Blanquer et Aurore Bergé (députée LREM de la 10ème circonscription des Yvelines, membre de la commission des affaires culturelles), 15 jours après le vote à une très large majorité (276 voix pour, 76 contre, 19 abstentions) de la loi Molac en faveur des langues dites «régionales». La manœuvre est limpide : torpiller cette loi si contraire à la doxa jacobine.
Il est permis de douter de la validité de cette saisine quand on apprend que 3 députés LREM ont demandé à se retirer de cette liste des 61 signataires et qu'une quatrième dit ne pas avoir été consultée !
Connaissant le poids politique du ministre de l'Enseignement dans le dispositif Macron, on ne peut que constater que la Présidence semble avoir totalement renié ses ambitions girondines de 2017.
Le Conseil Constitutionnel rendra sa décision au plus tard le 22 mai prochain.
Résumons là encore : la volonté, largement majoritaire, de la représentation nationale va-t-elle être bafouée ?
Aze 'mañ 'n dalc'h.
Vues de Bretagne les diverses célébrations autour d'un personnage qu'on s'évertue en haut lieu à présenter comme un emblème du «roman national» ne nous font pas oublier que le ressenti, ici, est pour le moins contrasté.
D'abord Bonarpate, premier consul, c'est l'amorce du despotisme absolu avec le rétablissement de l'esclavage dans les îles à sucre (1802), la capture du père de l'indépendance haïtienne, le général noir Toussaint Louverture, son débarquement à Brest (13/08/1802) et sa mort à petit feu dans le glacial fort de Joux (07/04/1803).
C'est la traque impitoyable de la chouannerie, suite à l'attentat de la rue Sainte Nicaise, le face à face avec son leader emblématique Georges Cadoudal et l'exécution de ce dernier avec ses compagnons de lutte (25/06/1804). Cette fois là le tyran avait tremblé.
C'est ensuite Napoléon qui supprime la liberté de la presse par un trait de plume, crée le seul journal officiel (Le Moniteur), crée une police politique redoutable ancêtre des «services actuels».
C'est le maillage du territoire avec les lycées (établissements militaires) et les préfets encore si utiles pour l'exercice de la verticalité macronienne.
C'est l'anéantissement du commerce maritime breton, pour cause de bloccus, privé de ses clients de la péninsule ibérique et d'outre-manche.
Pontivy rebaptisé Napoléonville, la bourgade marchande des Rohan s'est vue imposer une immense caserne et une prison avec pour seul objectif mâter "la vieille rebelle"(Victor Hugo).
Quant au canal (décret impérial de septembre 1811) il reprenait des projets antérieurs et sa fonction première devenait militaire : tenter de relier Nantes et Brest et pallier ainsi au blockage des côtes par la redoutable Navy.
Si bagnards, familles paysanes réquisitionnées et prisonniers de la guerre d'Espagne furent les premiers à y creuser leurs tombes, ce n'est qu'en 1842 que l'on inaugura ce titanesque chantier.
C'est aussi le délabrement de l'ex-Royale, faute d'encadement et d'effectifs compétents, qui entraine les désastres d'Aboukir, Trafalgar (21/10/1805), du cap Ortegal (3/11/1805), de Cadix (14/06/1808) après Saint Domingue (6/02/1806). Pour la période et l'Empire les sommes consacrées à la «marine napoléonienne» représentent 37% de celles consacrées à la Navy.
Napoléon c'est encore la conscription pour servir de chair à canon sur les champs de bataille européens et son corollaire : la multiplication des jeunes réfractaires dans les campagnes bretonnes dont les caches devaient pour beaucoup encore servir à leurs descendants lors du conflit de 39-45.
Napoléon toujours, c'est l'anéantissement du Cadoudal tyrolien, l'aubergiste Andreas Hoffer héros populaire et combattant de la liberté avec ses milliers de paysans-montagnards qui avaient eu l'audace de défendre leur pays (1809).
Mais on ne saurait conclure sur notre «grand homme» sans aussi dévoiler son machisme imposant l'exil à une des femmes les plus brillantes de son temps au prétexte qu'elle avait «la tête politique» et s'opposait à la tyrannie d'un seul. Et en plus aux dires du «grand homme», elle avait le tort d'être laide. Son nom : Madame de Staël.
Nous, Bretons, nous nous arrêterons là :on a «les personnages de roman» à son image.
L'AFB-EKB proteste contre l'abandon par le gouvernement du "statut fiscal particulier à la Grande Brière" visant le fond de compensation à la T.V.A.
Avec ses 6.700 hectares, ses prairies inondables, ses canaux, ses plans d'eau et ses roselières, cet espace est la propriété indivise des habitants des 21 communes riveraines. Cette particularité existe depuis un acte du Duc de Bretagne François II en 1461, acte confirmé par Louis XVI en 1784 et toujours respecté par tous les régimes politiques qui ont suivi.
Très tôt pourtant (13-02-2018) la députée de Loire-Atlantique, Madame Audrey Dufeu Schubert (LREM) avait alerté le ministre de la Transition écologique et solidaire (Nicolas Hulot, à l'époque). Intervention restée sans effet.
Le 14-01-2021 le Syndicat de la Grande Brière a demandé au Conseil d'État d'annuler cette décision. Sa demande a été rejetée purement et simplement, tout pourvoi étant exclu.
L'AFB-EKB considère cette décision comme une agression du gouvernement aux intérêts et aux libertés de la population bretonne de la Brière.
Tiern e peb Amzer
Le Président, Jean-Louis LE MEEL'AFB-EKB se félicite :
L'AFB-EKB considère que tout ceci devrait en soi être suffisant pour que le gouvernement décide, par décret, de la réunification, d'autant que les nombreux sondages réalisés depuis 15 ans confirment tous la volonté des Bretons des 5 départements.
L'AFB-EKB met en garde sur les conditions d'un référendum qui devrait :
Tiern e peb Amzer
Le Président, Jean-Louis LE MEE
L'AFB-EKB (Alliance Fédéraliste Bretonne - Emglev Kevredel Breizh) se félicite de la création de la Collectivité Européenne d'Alsace qui a pris effet le 1er janvier 2021.
Nous adressons nos plus sincères félicitations aux mouvements politiques et élus qui ont œuvré pour cette réalisation.
Il leur faudra beaucoup de courage politique pour faire vivre cette nouvelle structure territoriale et tenter d'acquérir de nouvelles compétences.
Face à un Etat de plus en plus jacobin relayé par des préfets de plus en plus déterminés, il nous faut persévérer dans la voie du fédéralisme aux côtés de toutes les forces qui, en France, lasses des errements de la gouvernance centrale, partagent cette vision.
La pandémie mondiale liée au SARS-COV-2 a bouleversé la vie des états, des nations et des peuples. Avant, tout semblait se résumer à deux mots : toujours plus.
Toujours plus de croissance, toujours plus de déplacements en masse, toujours plus de consommation, toujours plus de prédation, toujours plus de besoins énergétiques.
À l'opposé, pour l'Europe, c'était le "toujours moins" : toujours moins d'efforts collectifs, toujours moins d'harmonie avec le milieu naturel, toujours moins de sobriété, toujours moins de spiritualité.
Sous l'impact d'un virus inconnu le réveil a été brutal contraignant les gouvernants à un pilotage à vue avec des embardées notables. Quant aux gouvernés les voila sous la contrainte de décisions infantilisantes qui limitent spectaculairement leur liberté. Entre santé ou liberté ils leurs faut choisir.
Plus grave encore : une frange notable de la population, faute de revenus, va venir grossir la cohorte des laisser-pour-compte de la mondialisation.
Cette sombre conjoncture affecte depuis bientôt un an l'Europe et le monde entier à des degrés divers.
Avec son centralisme forcené, l'aggravation de sa gouvernance monarchique et autoritaire sous l'ère Macron, la situation française prend l'allure d'un Absurdistan où les citoyens ne sont plus que des sujets résignés qui, signature à l'appui, "se donnent l'autorisation" d'aller chercher un enfant à l'école, acheter un sirop en pharmacie ou une baguette chez leur boulanger, se rendre à leur travail, prendre l'air dans un rayon d'un kilomètre – tout écart jalousement sanctionné par un réseau de policiers déjà surchargé par la lutte contre l'Islam radical. Toutes ces mesures sont particulièrement absurdes pour les populations bretonnes au premier chef, auxquelles on explique pourtant les bienfaits du grand air ! À remarquer aussi que la fréquentation de l'estran permet à une frange des plus démunis de s'alimenter et de conforter leurs maigres revenus.
Absurdistan un pays où jusqu'à tout récemment on s'apprétait à investir 37 milliards dans un "grand Paris" alors que, la crise sanitaire venait le démontrer, lits et personnels soignants faisaient cruellement défauts. Il est vrai qu'une gouvernance erronée avait conduit à consacrer 30% des budgets à l'administration !
Absurdistan antidémocratique où quelques ministres épaulés par de hauts fonctionnaires et officiers supérieurs décident de tout avec à leur tête un président de 42 ans sans consultation ni vote du parlement.
Absurdistan, un pays où la Ligue des Droits de l'Homme déclare : "Nous ne pouvons opposer aucun élément juridique contre les règles du confinement parce que l'Etat d'urgence permet tout."
Absurdistan où au bout du compte la réponse autoritaire à la crise du COVID 19 a débouché sur un bilan catastrophique avec un nombre de morts plus élevé qu'en Suède ou en Norvège, pays où les règles ont été bien plus souples et surtout en Allemagne où la population est pourtant bien plus importante et concentrée.
Aux différentes organisations, qui prétendent lutter pour la cause bretonne, la question est donc posée : sont-elles décidées à faire preuve d'un peu plus de maturité pour se concerter sous peu à bâtir ensemble une liste pour les régionales ? – Un report probable du scrutin à Juin 2021 doit leur en donner l'opportunité.
Pour conclure sur une note positive. L'annonce toute récente de la mise au point de 4 vaccins – alors qu'une dizaine d'autres sont en vue – ouvre un nouveau front ; celui de la vaccination, sans méconnaitre le battage médiatique accompagnant cette annonce. Demander ensemble que la gestion de cette tâche se fasse à l'échelle régionale serait déjà un signal fort adressé au locataire de l'Élysée illustrant notre volonté commune de rendre à la Bretagne toute entière la gestion de ses affaires.
Tiern e pep Amzer.
An Emglev Kevredel Breizh - Alliance Fédéraliste Bretonne a zo bet glac'haret da geñver ar marv Herri Gourmelen. Hennez a zo bet, a-hed e vuhez, un den dalc'hus o stourm evit Emrenerezh ar Bobl Vreton en un doare rik ha pell deus an drougemglevioù kamm-jil-gamm.
Herri a oa ivez ur Brezhoneger ampart hag en doa miret an ton bervidik e barouz c'hinidik : Argol.
D'e diegezh e gasomp hon soñjoù gwellañ ha ni zo chom skoaz-ouzh-skoaz ganti.
L'Alliance Fédéraliste Bretonne - Emglev Kevredel Breizh se montre attristée suite à l'annonce de la disparition de Herri Gourmelen.
Elle salue l'homme de conviction qui, sa vie durant, a œuvré avec constance pour l'émancipation du peuple breton, loin des compromissions et des positionnements opportunistes. Herri fut aussi un "native speaker" qui avait gardé le phrasé énergique de sa paroisse d'origine : Argol.
Nous addressons à sa famille toute notre sympathie et partageons sa tristesse.
La réunion organisée à Nantes le 11 octobre par le «Breizh Civic Lab» et «A La Bretonne» avait une triple ambition.
– Faire avancer le processus du retour1 de la Loire Atlantique dans l'ensemble Breton.
– Souligner le rôle moteur des métropoles pour l'économie bretonne en privilégiant la vision d'une «Bretagne civique» aux dires des organisateurs de cette journée.
– Sensibiliser autour des ces deux enjeux un nombre conséquent d'élus.
Avec une centaine de présents, il est incontestable que cette journée relance le débat politique sur la réunification de la Bretagne. La récente élection au conseil municipal de Nantes de personnes clairement engagées sur cet objectif vient conforter nos attentes. Mais notre satisfaction s'arrêtera là pour les raisons qui suivent.
Première objection, la voie du référendum. Comme l'a clairement démontré notre ami Jean OLLIVRO, cette voie relève de l'imposture parce que cadenassée par autant d'obstacles, qui, au mieux aboutissent à reculer la décision dans un avenir improbable, ou au pire, enterrera définitivement la question. Il existe pourtant un mode législatif tout simple pour régler élégamment le problème : Le décret. N'est ce pas par un simple décret que les Pyrénées Orientales ont été incluses dans la région Languedoc et que les Pyrénées Atlantiques l'ont été dans l'Aquitaine (décret du 12.03.1960) ? Autre exemple tout récent, Haute et Basse Normandie ont été réunifiées toujours par décret en 2016. Plus actuel encore, l'Alsace s'apprête à retrouver son entière singularité en début 2021 sous l'étiquette de Communauté Européenne d'Alsace. Il est vrai que, dans la majorité des cas précédents, les élus de ces territoires ont énergiquement manifesté leurs souhaits auprès de l’État central.
Alors faut-il que la réunification bretonne pose problème à ce point pour devoir choisir la voie la plus tortueuse pour résoudre la question ? (déja posée à de multiples reprises par pétitions et sondages organisés par Bretagne Réunie et dont la réponse a à chaque fois été positive à plus de 70%).
Les élus bretons (tous n'étaient pas à Nantes) sauront ils enfin faire preuve de courage et de pugnacité pour relayer suffisamment fort auprès de la Présidence une demande que leurs électeurs font depuis cinquante ans ? Y-a-t-il encore besoin de financer par les contribuables de Loire Atlantique une étude «pour les éclairer sur la question» ? Pour nous une seule modalité s'impose : le décret.
Nous ne pouvons, par ailleurs, que regretter l'occultation du débat, pourtant annoncé pour cette journée, sur la métropolisation.
Métropolisation à laquelle nous nous opposons frontalement. Ce modèle d'aménagement officialisé en 2014 en réponse à la crise de 2008, entendait intégrer les territoires dans l'économie mondialisée. Était-il pertinent pour l'espace breton ? Comme l'a clairement démontré l'éminent géographe Yves LEBAHY2 cette vision de l'organisation territoriale altère gravement la spécificité bretonne caractérisée par un réseau harmonieux et équilibré de villes-pays et de villes-ports.
A contrario la métropolisation entraîne une sur-consommation de l'espace naturel avec ses communes dortoir, la multiplication des ronds points, ses aires bétonnées consacrées aux grandes surfaces et aux services. Elle éloigne par ailleurs la décision de proximité et le mouvement de grogne des élus locaux en est un signe. Sous peu, l'Est de notre péninsule regroupera sur un axe Saint-Malo, Nantes près d'un million d'habitants tandis qu'à l'extrême ouest la sous-métropole de Brest se voudra le pôle de référence pour 800 000 personnes. Le reste constituera un espace vidé de sa substance ou deux à trois pôles urbains tenteront de freiner leur déclin.
Mais depuis quelques mois cette belle marche vers la métropolisation vient de buter sur un obstacle inattendu : La pandémie mondiale Covid 19. Ce sont les grandes agglomérations où s'entassent les populations, favorisant promiscuité et désordres sociaux, qui se trouvent en première ligne pour les taux d'infection et de mortalité avec de graves répercussions sur l'activité économique et sociale.
A l'opposé l'habitat dispersé a relativement épargné la population bretonne, des départements comme le Finistère ou les Côtes-d'Armor rejoignant les bas niveaux épidémiques de la Norvège.
Encore une bonne raison pour préconiser le retour vers le Polycentrisme maillé en perfectionnant le réseau relationnel entre ces villes-pays et ces villes-ports.
On voit donc que aux côtés de toutes celles et de tout ceux qui s'opposent à la politique des métropoles en Bretagne, l'Alliance Fédéraliste Bretonne- Emglev Kevredel Breizh ne se situe ni dans le camp des ringards, ni des nostalgiques.
Les Bretons entendent être considérés, non plus comme de simples sujets manipulables à merci, mais comme les acteurs de leur destin pour une Bretagne intégrale en harmonie avec un cadre naturel équilibré.
Nul besoin de référendum, stop à la métropolisation.
Application du principe de libre association. Réorganisation de l'Espace Breton.
Voilà le message que nous adressons à tous nos élus.
«Tiern e bep Amzer»
Pour l'AFB-EKB,
1Et non pas le rattachement comme écrit si souvent
2Défis pour la Bretagne – édition Skol Vreizh
L'Alliance Fédéraliste Bretonne – Emglev Kevredel Breizh s'associe volontiers à l'appel du Pt Loig Chesnay-Girard pour rouvrir la fréquentation de l'estran pour la population côtière.
Cette zone constitue un espace non seulement de loisirs, de détente et de santé mais aussi, par la pratique de la pêche à pied, un moyen de subsistance d'appoint pour les plus démunis.
Depuis la baie du Mont Saint Michel jusqu'à la baie de Bourgneuf en Loire Atlantique (ancienne Baie de Bretagne) l'espace littoral fait partie intégrale de notre identité.
L'Alliance Fédéraliste Bretonne – Emglev Kevredel Breizh compte sur le civisme et le sens des responsabilités des Bretonnes et des Bretons pour appliquer les règles barrières indispensables dans ces différentes activités.
Le député Paul Molac vient de présenter une proposition de loi1 relative à la protection et à la promotion des langues "régionales", proposition faite devant la commission des Affaires Culturelles. Sur 10 articles, 3 seulement ont été adoptés par la commission aboutissant ainsi à vider de toute sub- stance leur application concrète dans l’enseignement, les médias et la vie publique. Évidemment on ne peut que voir dans ce déplorable résultat la persistance, au sein d’une large Franche part de cette classe politique française, de l’idéologie jacobine hostile à toute reconnais- sance de la pluralité linguistique en France.
Tout cela en totale opposition avec l’essence même de l’Europe qui est comme l’écrit Milan Kun- dera "le maximum de diversité dans le minimum d’espace". La pluralité des langues et des cultures est un atout pour les individus et les sociétés et s’insère dans l’indispensable maintien de la biodiversité devenu un objectif essentiel de l’humanité.
Dans le même temps où Louise Mushikiwabe, au nom de la francophonie et au nom de la diver- sité linguistique, lance un vibrant playdoyer pour l’usage accru du Français au sein de l’Union Eu- ropéenne, le ministre Blanquer avec sa nouvelle réforme du Bac réduit encore le coefficient appliqué aux langues "minoritaires". Quant au Conseil Constitutionnel elles lui donnent des boutons au pré- texte de "menacer l’indivisibilité de la République et l’unicité du peuple Français". En fait, comme l’a démontré une constitutionaliste2, le Conseil s’entête dans une vision purement idéologique.
A qui fera-t-on croire que le Basque, le Breton, le Corse ou l’Alsacien manacent la République? Un simple coup d’œil chez nos voisins démontre amplement que la pluralité linguistique est pleine- ment acceptée : le Gallois en Grande Bretagne, la langue d’Aoste en Italie, le Basque, le Catalan et le Galicien en Espagne, le Suédois et la langue Sami en Finlande sans oublier le trilinguisme Suisse. Aucun de ces états ne voit son existence mise en péril. Il est vrai que ces pays ne font qu’appliquer les lois et traités internationaux traitant des droits linguistiques.
Pendant ce temps la France s’acharne subrepticement à tuer sa richesse linguistique renvoyant ainsi l’image d’un état au fonctionnement monarchique et autoritaire avec la prétention de vouloir éclairer le monde avec le mot "Liberté".
Nous, Bretons, lui opposerons les paroles d’Albert Camus, prix Nobel de littérature : "La liberté n’est pas la loi de la majorité, mais la protection de la minorité".
Jean Bothorel
Écrivain, Secrétaire du Prix Bretagne
Dr. Jean Le Mee
Président de Emglev Kevredel Breizh
Alliance Fédéraliste Bretonne
Encore une fois le jacobino-virus vient de frapper, cette terrible maladie déclenchant des accès de rage anti-bretons.
En effet jeudi 6 février dernier, la loi sur les langues régionales portée par notre député Paul Molac a été purement et simplement vidée de l’essentiel en ce qui concerne l’enseignement de la langue bretonne ou le financement des écoles Diwan par exemple.
Seuls les articles patrimoine et signalétique ont été épargnés pour le moment, jugés peu dangereux et servant de caution symbolique aux jacobins si le vent devait tourner.
Constatant cette volonté linguicide, première étape pour gommer de la carte le peuple breton, nous serions amenés à considérer le ministre Blanquer et ceux qui partagent ses décisions, comme justiciables devant les instances internationales si la loi n’était pas amendée le 13 février prochain.
En attendant nous saluons le courage et le dévouement de notre député Paul Molac.
Au vu des derniers événements de cette fin d’année l’AFB-EKB Alliance Fédéraliste Bretonne – Emglev Kevredel Breizh tenait à réagir.
Sabotage du salon du livre de Guérande et terrorisme contre la pensée bretonne.
A ce sujet on aura noté le silence sidéral du ministre le la culture, Mr Franck Riesler. Voir le précédent article.
Près de Morlaix un nouveau petit Fañch vient de se voir interdire le tilde sur ordre du procureur de la république à Brest, ceci alors que la Cour d'Appel de Rennes l’a autorisé pour le premier Fañch.
Qui respecte quoi dans cette république ?
A Pont-l’Abbé c’est le panneau de rue de l’écrivain Youenn Drezen qui risque d’être débaptisé (une de plus).
Rappelons que Youenn Drezen fut libéré en 1945 et son dossier classé sans suite mettant un terme aux accusations de collaboration dont il fut l’attaque.
Il s’agit donc d’un acharnement phobique contre la langue bretonne faisant suite à la débretonnisation francisation des lieux dits de Telgruc, Pleiben...
Que dire de la manifestation de Paris en faveur des langues (faussement nommées) régionales nous aurions pu espérer une bonne nouvelle mais de toutes les minorités de l’hexagone ils ne furent que 800.
Ceci nous le devons à trop de divisions, en associant plus de structures et en annonçant un événement de la sorte assez tôt nous aurions pu être des milliers de bretons et autres à faire réclamer nos droits dans les rues de Paris, imaginons l’impact.
Souhaitons que 2020 soit une année positive animée par des bretons plus tenaces que jamais ayant un meilleur esprit d’unité et de cohésion.
Le Salon du livre de Guérande, consacré à la pensée Bretonne, a été saboté le week-end dernier.
L'AFB-EKB condamne cet acte terroriste et apporte son entier soutien aux organisateurs de ce salon et à la municipalité de Guérande.
Elle dénonce le silence des médias parisiens.
L'AFB-EKB, réunie à Pontivy le 24 Août, appelle tous les amis de la langue et de la culture bretonne à venir manifester à Telgruc le 14 septembre prochain pour signifier clairement leur refus de franciser insidieusement, sous prétexte de répondre aux exigences de l'administration postale, la toponymie de cette commune. Partout dans le monde la pluralité des toponymes n'a constitué un obstacle à la localisation par internet. Prétendre le contraire, c'est faire preuve ou d'une grande ignorance ou se servir d'un mauvais prétexte pour détruire l'un des marqueurs de l'identité bretonne.
Nous rappelons par ailleurs qu'un maire n'a pas à se soumettre à la pression d'une administration et qu'en bonne démocratie c'est à cette dernière de se mettre au service des électeurs et de leurs représentants. Cette fois-ci, nous devons être nombreux à prouver que la stratégie de l'intimidation sera tenue en échec.
An AFB-EKB, bodet e Pondi d'ar 24 a viz Eost, a galv mignoned ar Brezhoneg hag ar sevenadur vrezhon mond da vanifestiñ e Tellrug d'ar 14 a viz Gwengolo. Enno e vo laret a-bouez-penn ni zo a-enep \textbf{groñs} gallekaat, war zigarez-pilpous evel sentiñ ouzh melestradurezh ar post, an anvioù-lec'h er c'hummun-se. War bed a-bezh al liester yezhourel ne zirenk ket al lec'hiadur gant an internet. O lavarout kontrefet pe a ziskouez kalz a zianaoudegezh pe a zo un ober evit distruj unan eus ar seblantoù pouezusañ an identelezh dibar vreizhat.
Fell a ra dimp lavarout, ivez, ur maer ne renk ket sentiñ ouzh ur velestradurezh pa gomzer eus gwir demokratelezh. Ar c'hontrol eo : ur velestradurezh a zo aze evit sentiñ ouzh an ezhommoù ur boblañs hag an dilennidi dezhi. Ret a vo dimp, an deiz-se, diskouez net ha sklaer ar Vretoned ne blego ket o chouk dirag strategiez an abafamant.
Daniel CUEFF, Maire Eco-Responsable de LANGOUET(35), est aujourd’hui traité de délinquant par l’état qui le traduit en justice.
Cette intervention met clairement en évidence les contradictions d'un gouvernement, qui d'un côté proclame à tout va son attachement au développement durable et à la défense des élus et dans le même temps, par l'intermédiaire d'une préfète, condamne par avance la responsabilité et l’initiative d'un Maire qui travaille au bien-être de la population.
Il y là la démonstration que la gouvernance à la française repose toujours sur les réflexes d'un état hypercentralisé et autoritaire. Les pouvoirs des Préfets en France seraient-ils comparables à ceux des Gouverneurs turques ?
L’AFB-EKB dénonce ce disfonctionnement démocratique au mépris des électeurs et au bénéfice du grand capital monopolistique.
On le sait la réforme du Président Hollande de refonder les régions avait abouti – sans concertation aucune, faut-il le rappeler – à mettre en place 13 régions nouvelles. Cette «décision du prince» n'avait pas fait que des heureux. Si les Normands pouvaient être satisfaits en retrouvant leur unité, d'autres se trouvaient noyés dans des ensembles purement technocratiques comme on les aime tant à l'ENA. C'était le cas de l'Alsace où très vite la plupart des élus se sont rebellés face au pouvoir central. Le gouvernement Macron, qui dans ses débuts avait affirmé vouloir en finir avec la vision jacobine de l'Etat français, a bien été obligé de tenir compte de la bronca alsacienne. Une déclaration commune a donc été signée le 29 octobre 2018 entre les deux départements alsaciens, la région Grand-Est et l'Etat. Tout ceci a abouti à un projet de loi qui regroupera le Haut et le Bas-Rhin dans une Collectivité Européenne d'Alsace laquelle disposera de compétences suplémentaires bien spécifiques et une dotation augmentée de l'Etat.
Qu'on en juge. Cette CEA sera dorénavant compétente dans 6 domaines :
Et nos député bretons ? On aura noté, les députés Paul Molac (Mor-bihan) et Yannig Kerlogod (Côtes d'Armor) exceptés, leur totale inertie sur le sujet. On attend toujours de leur part une «union sacrée» pour bâtir un projet commun répondant aux ambitions, aux possibilités et aux spécificités de leur terre d'élection. Il faut croire qu'ils se satisfont pleinement d'une Bretagne administrative amputée de son département le plus puissant (40% de l'économie bretonne) et qui la place en conséquence au 10ème rang des nouvelles régions quant au PIB. À croire qu'une seule ambition les anime : leur réélection.
L’AFB-EKB condamne avec force la francisation des noms de lieux sur ordre de la poste et donc de l’état jacobin due au manque de fermeté des tenants de la cause bretonne.
Après la destruction de notre langue ils s’attaquent à notre toponymie, ensuite viendra le tour des noms de familles jusqu'à annihilation de notre identité.
À Telgruc les élus ont voté pour une dénomination des nouvelles rues en français sans tenir compte des noms de parcelles préexistantes (lire le telegramme du 10-06-19).
Dans une autre commune le forfait scolaire pour les élèves de Diwan a été voté à une voix près.
Nous appelons donc dès à présent à préparer les prochaines élections communales afin de faire sauter les maires et conseillers ou plutôt les ‘trubarded’ soumis au système colonisateur.
Quand à Le Drian nous ne croyons plus en ses paroles suite à sa défausse pour la reunification.
La force du rouleau compresseur jacobin vient de l’absence des bretons, chaque conseillé a son importance, la démocratie pour le peuple breton n’existera que lorsque les bretons auront décidé de prendre le pouvoir et de s’en servir.
L 'Emsav n'aura pas lieu de se plaindre si elle ne s'engage pas énergiquement pour gagner ce combat exemplaire pour l'un des signes majeurs de notre identité.
Après avoir pris connaissance des propos méprisants Mr Blanquer, propos indignes d'un ministre, cherchant à créer la confusion entre immersion et monolinguisme, l'Alliance Fédaraliste Bretonne-Emglev Kevredel Breizh tient à réagir.
Elle apporte son entier soutien à Diwan, ses enseignants, ses élèves et leurs parents.
En critiquant la pédagogie du bilinguisme par immersion préconisé par l'Union Européenne Mr Blanquer se place dans le camp des nostalgiques du temps des colonies recroquevillé sur une conception périmée et désuète de la pédagogie linguistique. Il faut aussi lui rappeler que le réseau Diwan n'existe que par la carence de l'état français qui refuse obstinément à assumer ses obligations éducatives envers les langues minorisées parlées en France.
Notre réponse sera claire : unis avec tous les acteurs du combat pour la pluralité linguistique nous n'accepterons pas ces âneries venues d'un ministre.
L'AFB-EKB, réunie à Pontivy le 18/05/2019, constate que les élections européennes se dérouleront en France dans le cadre d'une circoncription unique par le fait d'une vision jacobine toujours en vigueur. Elle juge ces conditions de vote totalement antidémocratiques au mépris de toute expression des territoires au niveau européen.
Ainsi la population bretonne, qui a toujours exprimé son attachement aux valeurs européennes, se trouvera insidieusement privée de toute représentation au sein du parlement européen.
L'AFB-EKB constatant qu'il n'existe pas de représentation fédérale suffisemment pertinente dans ce scrutin, réaffirme son attachement au FEDERALISME et, pour marquer sa désapprobation, ne donnera aucune consigne de vote.
L'Alliance Fédéraliste Bretonne - Emglev Kevredel Breizh juge que les dérives de plus en plus violentes et décomplexées observées actuellement en France traduisent une grave altération du corps social. Les aggressions inadmissibles à caractère raciste ne concernent pas que la communauté juive comme vient de le démontrer l'épithète de «sale breton» dont a été victime un contrôleur de la SNCF entre Lorient et Quimper. On peut d'ailleurs déplorer que cet épisode n'ai déclenché aucune réaction du monde politico-médiatique. Ce climat détestable est la rançon de plus de 30 ans de vie politique hypercentralisée, dispendieuse et monarchique perçue comme exacerbée depuis deux ans.
Dans ces conditions seule une nouvelle gouvernance de type fédéraliste, un mot largement ignoré par nos gouvernants successifs quelque soit leur étiquette politique, sera en mesure de calmer les esprits en permettant une meilleure considération et participation du citoyen dans les processus décisionnels.
C'est dans un tel cadre que nous voulons pour la Bretagne, prise dans son intégralité territoriale (Loire Atlantique comprise), un large statut différentié avec des pouvoirs financiers conséquents illustrés par un simple chiffre : que 60% des impôts perçus dans ce territoire y restent. Il est tout de même aberrant de constater que l'on s'apprête à dépenser 37 milliards d'euros pour le Grand Paris, avec la perspective d'y entasser 1,5 million d'habitants supplémentaires, alors que dans le même temps l'actuel budget de la région Bretagne atteint péniblement 1,5 milliard d'euros. Rappelons que notre cousin celtique, le Pays de Galles avec une population deux fois moindre, dispose d'un budget correspondant à 6 milliards d'euros.
C'est là l'une des conditions majeures qui permettra de rapprocher les populations de leurs représentants, de les démettre à l'occasion, et donc de mieux impliquer ces mêmes populations, grâce au recours de référendums locaux comme c'est l'usage en Suisse ou en Californie, dans les choix et décisions concernant leur vie quotidienne.
Quant à la vision de l'avenir de l'Europe qui nous est présentée par la Présidence française -avoir le choix entre des systèmes politiques présentés comme modèles de vertu et des systèmes dépeints comme adeptes de l'autoritarisme-elle ne nous convient pas parce que basée sur la persistance des Etas-nations amenés à se concurrencer par le dumping social au lieu de travailler à égaliser leurs normes économiques et fiscales. Face à des géants cultivant le «chacun pour soi» comme la Chine, les Etats Unis, ou l'Inde nous voulons une Europe basée sur ses communautés humaines ancestrales seules porteuses de vraie légitimité et capables de dépasser les égoismes de ces mèmes Etas-nations. Le rappel de ce qui se passe en Ecosse, en Catalogne, en Alsace ou dans d'autres territoires européens démontre de plus en plus clairement que les Bretons ne sont pas seuls dans ce combat.
L’AFB-EKB s’est réunie à Pontivy le 8/12/18. A la lumière des graves évènements de ces dernières semaines, elle considère que cette situation est la résultante d’une mal-gouvernance datant de décennies, conjuguée à une centralisation excessive bien trop aveugle et sourde aux plaintes diverses et souvent justifiées venues des différents territoires.
Des changements profonds doivent être mis en œuvre : redynamiser les territoires, mettre fin à une structure centralisée à outrance, alléger le poids de l’État, remettre dans le circuit démocratique les laissés pour compte.
Dans ces conditions le fédéralisme et la décentralisation sont plus que jamais d’actualité pour permettre la prise de décision au plus près des préoccupations territoriales.
L’AFB-EKB demande la tenue d’une consultation populaire concernant le rôle de l’état et des régions, de leur fiscalité et de leur avenir économique et social.
L’AFB-EKB (Alliance Fédéraliste Bretonne – Emglev Kevredel Breizh) apprend par un courrier transmis à François De Rugy la réponse négative du ministre de l’éducation Jean Michel Blanquer.
Extrait : "Les lycéens des filières Diwan, publique et privée, peuvent passer l’épreuve d’histoire et de géographie ainsi qu’une épreuve optionnelle en langue bretonne.
Les autres épreuves du baccalauréat doivent être passées en français".
Ce refus de laisser les lycéens passer les épreuves de maths en breton alors qu’elle est autorisée au Pays basque (et tant mieux pour les Bascophones) ne fait qu’enfoncer encore un peu plus la France dans le stupide et le ridicule.
Alors nous posons la question ; Pourquoi cette différence de traitement ? Pourquoi la République persiste-telle dans la peur et la haine envers les Bretons ?
A contrario nous tenons à féliciter tous ces jeunes pour leur détermination à continuer ce juste combat pour nos droits linguistiques.
La ténacité bretonne triomphera.
Hep Brezhoneg , Breizh ebet !
Au soir du Dimanche 4 novembre les chiffres sont tombés : à la question "Voulez vous que la Nouvelle Calédonie accède à la pleine souveraineté et devienne indépendante ?" 56,7% des électeurs ont répondu non et 43,3% ont répondu oui. Rappelons que sur 250.000 habitants de l'archipel seuls 174.999 avaient droit de vote. La participation a été élevée, 80,62%, traduisant par là le fort intérêt des enjeux pour les différentes communautés.
Et pourtant…
Cette victoire apparente des pro-Français a mis en lumière les profondes différences ethniques, géographiques, sociologiques et économiques entre les partisans de l'indépendance représentés par la grande de masse des kanaks et la majorité non kanak représentée par les descendants des européens, les walisiens, les asiatiques. Rappelons au passage qu'une grande majorité des européens descend des bagnards et des exilés politiques (communards de 1870) dont la France voulut se débarasser sous le second Empire et la troisième république.
Pour donner une idée claire de la fracture territoriale qui persiste 30 ans après les accords de Matignon en 1988 signés entre Jacques Lafleur, leader du parti pro-français, et Jean Marie Tjibaou, leader du FLNKS (assasiné par un jusqueboutiste Kanak en 1998), on note que dans la province nord à majorité Kanak 75,8% se sont prononcés pour l'indépendance alors que dans la province sud à majorité européenne 73,7% se sont prononcés contre cette indépendance–Autre exemple de l'irédentisme kanak dans les Isles Loyauté, le OUI y obtient 82,2%.
L'"émergence d'une communauté de destin", objectif non atteint.
Les accords de Nouméa en 1998 s'étaient donnés comme ligne directrice, sous la houlette du gouvernement Roccard, de travailler à l'émergence d'"une communauté de destin" et avaient permis de mettre fin à une situation explosive suite aux faits sanglants de 1988 (attaque de la grotte d'Ouvéa). Il faut rendre hommage au premier ministre de l'époque dont la ligne de pensée visait à rompre avec les habitudes centralistes et rigides des gouvernants français. Révélons au passage que dans le même ordre d'idée, des contacts sérieux avaient eu lieu entre son cabinet et des représentants de la revendication bretonne. Mais ceci est une autre histoire.
Indéniablement tous les gouvernements successifs en place à Paris ont travaillé à améliorer de façon notable les infrastrucures de l'ensemble calédonien : routes, hopitaux, aéroports, infrastructures scolaires, complexes industriels en s'appuyant sur l'exploitation du Nickel (seconde réserve mondiale), équipements touristiques.
Mais cette vision de "communauté de destin" est restée au stade du projet, ce que qu'exprime bien le fils de Jean Mari Tjiibaou quand il écrit "le destin commun n'existe que par défaut, uniquement parce qu'on est sur la même île". Les élus à majorité pro-française qui siègent au sein du Congrès (organe de gouvernance largement autonome) ont echoué à modifier structurellement l'économie puisque celle ci reste aux mains de grandes familles et de groupes monopolistiques. Autre cause de cet échec : le peu de cadres d'origines Kanak (2 juristes , par exemple, très peu de médecins ou d'ingénieurs).
Pour notre part nous ajouterons à ces causes un élément peu mis en lumière par les observateurs et commentateurs de l'hexagone, mais bien identifié par les pays riverains de cette zone du Pacifique. En effet, tout en ayant octroyé à la Nouvelle Calédonie un statut très particulier en rupture avec la pensée jacobine (La N.C. ne fait pas, par exemple, partie de la zone Schengen), Paris continue à se réserver les trois fonctions régaliennes essentielles : la Justice, les forces armées et les relations étrangères. Nouméa ne peut donc pas développer comme il l'entend des relations avec deux acteurs majeurs de la zone : l'Australie et la Nouvelle Zélande. On pourra aussi noter que lors de la campagne pré-référendum on a entendu "une petite musique" faisant allusion à la politique expansioniste de la Chine, petite musique qui n'a pas été sans jouer sur le choix de l'importante communauté vietnamienne en faveur du NON. Enfin dans le contexte géopolitique mondial il est certainement plus que judicieux, aux yeux de Paris, de garder la main sur une zone économique maritime immense autour de l'archipel. La discrète installation de la Chine au Vanuatou n'a pas, non plus, été sans répercussion dans les résultats de ce référendum.
Et l'avenir ?
Toute la question est de savoir si les lignes de forces mises en évidence entre les deux communautés vont bouger pour aboutir soit à une marginalistion grandissante de la Kanaky soit à la réalisation dans les faits de cette communauté de destin vue sous l'angle d'une société multiculturelle à venir, quelque soit sa dénomination. Deux nouveaux référendum prévus pour 2020 et 2022 permettront peut être d'en juger.
C'est à la jeunesse calédonienne d'en décider même si le déracinement d'une fraction de la jeunesse kanak vient là encore compliquer la donne.
Une fois de plus l’on s’étonne du silence de Jean-Yves Le Drian lors de la venue de responsables politiques au festival du film politique à Rennes, dont F. Hollande, l’homme de la réforme territoriale qui a méprisé les Bretons et la Bretagne et y revient en conquérant dans l’indifférence complice de J-Y Le Drian. Ce dernier nous a déjà habitué à passer sous silence sa renonciation à ses promesses en faveur de la réunification de la Bretagne, comme tout récemment au sujet de l’attaque criminelle aux droits de l’homme dans l’affaire Khashoggi.
L’AFB-EKB (Alliance Fédéraliste Bretonne - Emglev Kevredel Breizh) pose la question de savoir combien de temps durera encore la dépendance servile de J-Y Le Drian à la gouvernance parisienne et s’il entend un jour agir sans ambiguïté pour la Bretagne ?
L'Alliance Fédéraliste Bretonne (AFB-EKB) se montre attristée à l'annonce de la mort de Philippe Gildas. Elle tient à rappeler que ce natif d'Auray est toujours, en dépis de sa notoriété parisienne, resté jusqu'au bout fidèle à ses origines bretonnes. Bon connaisseur du «Bro an Alre» il y revenait chaque année avec comme ancrage sa maison dominant le pittoresque Saint Goustan (Sant Chten).
Son grand professionalisme conjugué à un sens de l'humour décomplexé et une grande gentillesse l'ont rendu populaire auprès d'un large public, bien au delà de son pays natal.
An Alliance Fédéraliste Bretonne – Emglev Kevredel Breizh a zo bet glac’haret o c’houzout Per Ar Padelleg a oa aet d’an anaon. Hennez a zo bet a-hed e vuhez ur stourmer ampart evit e Vro-c’hinidik hag ar bobl breton.
Goude bout skoliet en e barrez, Pondi hag an Naoned, Per a oa aet da Baris evit studiañ er Skol al Labourioù Publik. Met a felle dezhañ distreiñ da Vreizh evit derc’hel perzh en un doare efedusoc’h er stourm lesanvet, d’ar c’houlz-se, « emgann an trenioù ». Diwezhatoc’h en deus soursiet dastum ar glad ha sevenadur vreizhat, e Bro Gwened. A felle dezhañ ivez difenn an endro evel prezidant Dour ha Sterioù ha derc’hel perzh er stourm a-enep an uraniom.
Met n’eo ket tout. Per a oa un den enrollet er politik hag un enor eo bet evit an AFB-EKB kaout anezhañ evel ezel.
Ni zo kas d’e familh hon soñjoù gwelañ ha mirout e vo memor warnañ e-pad pell a amzer.
Alors que les consommateurs souhaitent le développement d'une agriculture respectueuse de l'environnement et du bien-être animal,
l'AFB EKB (Alliance Fédéraliste Bretonne – Emglev Kevredel Breizh) :
Le 3 juillet 2017 le Président Macron s'adressait aux Députés et aux Sénateurs réunis en Congrès pour leur présenter un vaste tableau des réformes destinées à "une transformation profonde du pays" pour sortir de 30 ans de gestion immobiliste. On avait cru comprendre que cette politique s'inspirerait de la tradition girondine, en rupture avec la gestion centralisatrice et jacobine pratiquée jusque là. Les élections législatives de Juin 2017 lui avaient amené une très confortable majorité de députés, pour leur grande part issus de la société civile. Les partis traditionnels se voyant marginalisés et ringardisés.
Un an plus tard qu'en est-il de cette réforme qui se voulait flamboyante et porteuse d'un "pacte girondin" ? Une série de lois ont certe été réalisées à marche forcée avec des méthodes rappelant plutôt le bonapartisme : révision du code du travail, fin du feuilleton de NDDL changement de statut de la SNCF en dépit de l'opposition des syndicats… Bref, partout "Jupiter" a semblé triompher, au grand damne d'une opposition Mélenchoniste occupée à des combats d'arrière garde et d'une droite avançant comme un canard sans tête.
Donc pour ce qui concerne la Bretagne, la messe a déjà été dite. Sous la Macronie jupitérienne, elle ne retrouvera pas son intégralité territoriale, sa langue sera toujours sournoisement combattue, ses moyens financiers rognés au plus juste, son PIB la placera au 10ème rang sur 13 régions, elle recevra sans sourciller "les p'tites parisiennes en short pour y danser la Gavotte", hébergera gracieusement la force navale atomique française et cessera de rêver à une quelconque forme de résurrection et de maîtrise de son avenir. L'un des barons1 de la Macronie nous a d'ailleurs prévenu quant au contenu du nouveau projet de loi organique : "Il n'est pas question de partir dans une reconnaissance hypothétique des peuples de France qui viendrait fragiliser notre édifice républicain". Fermez le ban !
Alors "Bretons imprévisibles" mettez-vous vous aussi en marche et cessez de courber l'échine !
1 Richard FERRAND, président du groupe LREM, élu de la circonscription de... Carhaix-Chateaulin.
L’on nous annonce la sortie d’un nouveau film sur BECASSINE le 20 Juin prochain.
Le PARTI BRETON et L’ALLIANCE FEDERALISTE BRETONNE :
Avec 180 voix sur 350 Pedro Sanchez (PSOE) est élu Premier ministre, victoire obtenue grâce aux voix catalanes et basques nécessaires pour atteindre la majorité.
Maintenant Sanchez va devoir renvoyer l’ascenseur.
Gant 180 mouezh war 350 Pedro Sanchez (PSOE) a zo dilennet da Gentañ maodiern, trec’h gounezet a-drugarez d’ar mouezhioù katalan hag euskarat ret evit tizhout ar muianiver.
Bremañ, dleout a ra Sanchez kas en dro ar bignerezh.
An EFB-EKB, hep nac'hañ kiriegezh an Hamas en darvoudoù euzhus oc'h arruout kostez harzoù Israel, a varn penn-da-benn an doareoù-ober kriz hag euzhus graet gant gouarnamant Netanyahou. Abaoe tost ur miz ez eo muioc'h evit kant a Balestiniz a zo bet lazhet ha milliadoù anezho gloazet.
Ar berzh didruez lakaet gant Israel war ur million hanter a Balestiniz enket e lec'hienn Gaza, ar re-se o rankout gouzañv frammadurioù yac'hel spontus ha levezonet gant an disesper, n'hall ket met skarzhañ kuit an esperañs a beoc'h er c'horn-se eus ar bed.
Diviz ar Prezidant Trump da lec'hiañ ti-kannad ar Stadoù Unanet e Jerusalem, kuit da nac'hañ ar gwir etrevroadel, a zigaso glav-ru war ludu-tomm. War-lec'h an dra-se n'en devo ket droed da c'hoari ar bazvalan etre renerien Palestiniz hag ar gouarnamant hebraek.
L'AFB-EKB, sans méconnaitre la stratégie du pire préconisée par le Hamas qui incite la jeunesse de Gaza à se porter en masse vers la frontière israélienne, juge inadmissible la conduite brutale et cynique du gouvernement Netanyahou qui depuis un mois a tué plus d'une centaine de palestiniens et fait des milliers de blessés.
Le bloccus implacable imposé par Israel à un million et demi de Palestiniens coincés dans Gaza et réduits à survivre dans des conditions sanitaires inadmissibles, avec aucune perspective d'avenir, ne peut qu'aboutir au recul de tout espoir de paix dans cette partie du monde. Le fléau de l'islamisme radical n'en sera que conforté.
La décision du Président Trump de transférer l'ambassade des Etats-Unis à Jérusalem, au mépris du droit international, ne fait qu'ajouter de l'huile sur le feu et le disqualifie pour prétendre à jouer un rôle de conciliation entre les représentants palestiniens et le gouvernement hébreux.
An AFB-EKB Emglev Kevredel Breizh a jom skoaz ouzh skoaz gant ar rouedad Diwan (bugale ha familhoù) abalamour d’an disprizadur e vez graet gant ar stad gall ouzh ar Brezhoneg.
Bro C’hall ne heul ket ket al lezennoù etrevroadel : nag hini Karta Europeel ar Yezhoù, nag ar gwirioù yezhel evit ar vugale, nag an testennoù an ONU. Ur vezh ru eo!
Ar Vretoned, kareuropa dezho, asambles gant 40 million a europead, a gomz ur yezh bihanniver.
Setu perak omp a-du gant ger-ardamez «Europa unanet el liesseurted».
Bevet ar brezhoneg yezh ofisiel en europa. Bevet Diwan. Bevet Breizh.
L'AFB-EKB (Alliance Fédéraliste Bretonne) apporte son entier soutien à Diwan (élèves et familles comprises) face au mépris continuel que subit la langue bretonne. Elle prendra part à la manifestation organisée le 26 mai prochain à Rennes.
L'AFB-EKB rappelle que la France, dernier état centralisé d’Europe, ne respecte toujours pas le droit international régissant les droits linguistiques : Charte Européenne des Langues Minoritaires, droit des enfants en matière de linguistique pas plus que les nombreuses directives de l’ONU qui reconnaissent à ces mêmes minorités le droit de vivre dans leurs langues.
Un simple coup d'œil sur la récente actualité vient confirmer le traitement discriminatoire subi par la langue bretonne: alors que le préfet de région réitère la promesse (sous la pression de Ai'ta) de panneaux bilingues sur les voies express, on constate dans le même temps un saucissonnage des émissions en langue bretonne sur FR3. C'est la technique de l’asphyxie à petit feu tout en maintenant le malade sous perfusion a minima.
Paris, avec son repli identitaire jacobin et le non respect de ses minorités linguistiques, est à l’opposé de nos valeurs. Les Bretons, europhiles s’il en est, partagent avec 40 millions d’Européens la particularité de parler une langue dite «minoritaire». De ce fait la Bretagne adhère pleinement à la devise européenne : l'unité dans la diversité.
Vive Diwan - Vive la Bretagne.
Le gouvernement vient de sortir, d'on ne sait où, 5 milliards d'euro pour les banlieues en attendant le plan Borloo. Dans le même temps, pour des prétextes budgétaires, on déprogramme sur Fr3 les émissions en langue bretonne et le budget de la région Bretagne dépasse avec peine 1,5 milliard d'euro.
L'égalité de traitement des territoires ne restera-t-elle qu'un simple slogan ? Apparemment, l'Etat français n'est pas à quelques millions près !
Le bureau de l'Alliance Fédéraliste Bretonne – Emglev Kevredel Breizh s'est réuni à Pontivy le 21 avril 2018.
Il a décidé, dans le cadre des modifications de la constitution prévues par le gouvernement Macron, de lui adresser ses propositions et ses demandes pour donner plus de pouvoirs à la représentation Bretonne sur l'intégralité de l'espace breton.
Il demande que ses propositions soient retenues au titre des articles 72 et 73 de la constitution française.
On le sait, l'une des mesures phares du nouveau Président, avait été l'annonce de la disparition de la taxe d'habitation pour 80% des assujetis. La raison invoquée pour cette disparition était son caractère inégalitaire. Le processus doit s'échelonner sur 3 ans par tiers pour aboutir à sa disparition totale en 2020. Cette décision a eu une double conséquence : la grogne croissante des collectivités locales (communes et intercommunalités) et un trou de 8 1/2 milliards € dans leur budget.
Jusqu'ici la règle fondamentale était l'autonomie financière des communes et l'une de leur ressource majeure provenait de cette même taxe d'habitation. On se souvient aussi que la Présidence Hollande avait déjà fortement rogné la dotation de l'Etat aux collectivités locales.
Lors du congrès des Maires de France, au cours de l'automne dernier, le Président Macron a voulu les rassurer en leur indiquant que la suppression de la taxe d'habitation serait compensée par ...l'Etat !
On se trouve alors en face d'une double contradiction : voilà un Président qui, nous disent ses partisans, entend mettre en œuvre une vision politique girondine de l'Etat et qui d'un autre côté entend reprendre la main sur les ressources des collectivités locales.
Seconde contradiction : pour combler ce déficit de 8 1/2 milliards € il n'existe logiquement que deux issues. Soit l'Etat augmente son déficit, soit on crée un nouvel impôt. Or rappelons que l'ambition européenne du "Président Jupitérien" l'oblige à ne pas dépasser les 3% de déficit. On a cru comprendre que c'était là l'un de ses objectifs majeurs.
Reste la seconde voie : créer un nouvel impôt, c'est ce qu'a laissé entendre ces derniers jours la Sénatrice Jacqueline GOURAULT, Ministre auprès du Ministre de l'Intérieur. Elle a, peu après, été démentie par deux de ses collègues, Bruno LE MAIRE, Ministre de l'Economie et des Finances et Gérald DARMANIN, Ministre de l'Action et des Comptes publiques. On aura noté le silence de Jacques MEZARD, Ministre de la Cohésion des Territoires. Manifestement on n'avait pas vu en haut lieu toutes les implications de cette suppression de la taxe d'habitation. Remarquons en passant que sa supression pour 100% des contribuables1, en tenant compte du principe d'égalité devant l'impôt, principe mainte fois énoncé au nom des "valeurs de la République", enclencherait un déficit de 21 milliards €.
Reste donc à l'Etat une dernière solution : augmenter les taux d'une taxe régalienne comme la TVA ou la CSG. Dans ce dernier cas elle viendrait s'ajouter aux 7,6% prévus pour les retraités.
En conclusion la prétention à une politique libérée du carcan jacobin ne serait-elle qu'une illusion ? La question mérite d'être posée.
1Le Conseil d'Etat doit se prononcer sur ce sujetMonsieur le rédacteur,
Il m'arrive de lire de temps à autres votre journal et je reconnais bien volontiers, sans partager aucunement la vision politique de l'UDB, y trouver des articles pertinents.
Ceci dit, dans le numéro 642-643, j'ai été assez étonné d'y trouver, sous la signature d'un certain N.C., un article fort dogmatique et avec des insinuations qu'il me faut corriger. Ce N.C. m'apparaît fort comme un Savonarole au petit pied en écrivant que le message de "100% Bretagne était flou, notamment du côté des candidats dits (sic) fédéralistes comme Jean Jacques Page à Vannes ou Jean Marc Le Luyer dans le Trégor, qui s'est déclaré tardivement et a repris sans nuance les axes de la campagne de la candidate Oui la Bretagne, Trefina Kerrain". Et notre bon Savonarole de se poser la question :"pourquoi présenter des candidats en concurrence avec Oui la Bretagne tout en cherchant à gommer les différences ?"
Je déclare d'emblée que N.C. ou bien est fort mal informé ou bien est malhonnête. En effet il aurait du savoir que 100% Bretagne regroupe quatre organisations : le Parti Fédéraliste Européen, le Parti breton, En avant Bretagne et l'Alliance Fédéraliste Bretonne-Emglev Kevredel Breizh. Il se trouve que je préside cette dernière et que dès sa fondation à Chateaulin cette formation avait choisi la voie fédéraliste. C'est lors d'une réunion tenue à Vannes en Janvier dernier que les organisations plus haut citées avaient conclu un accord pour présenter 31 candidats aux législatives de 2017. Toujours lors de cette réunion plusieurs candidatures avaient été actées dont les trois présentées par l'AFB-EKB. Pour des raisons tactiques il avait aussi été convenu de rendre publique les noms des candidats présentés par 100% Bretagne lors d'une conférence publique ultérieure.
Quant à reprendre "sans nuances les axes de la candidate Oui la Bretagne", j'attends que N.C. nous présente les textes et déclarations à la presse lui permettant d'étayer sa thèse. Je tiens à sa disposition tous les écrits tenus par nos trois candidats, ceci d'autant plus facilement que c'est une petite équipe réunie autour du président de l'AFB-EKB qui les a composés parce que en charge de la communication. Nous n'avions nul besoin de singer les dires ou écrits de Trefina Kerrain.
Passons maintenant à l'autosatisfaction de N.C. quant aux résultats obtenus par les candidats de Oui la Bretagne. Ces chiffres démontrent à l'envie le recul et l'échec incontestable de l'U.D.B. après une cinquantaine d'année d'existence. Jugeons en.
Je commencerai par lui apprendre que dans les années 1980 l'UDB comptait 1007 adhérents. Ma coresponsabilité, avec Loig Kerwazh, du Journal Pobl Vreizh me permet de citer ce chiffre. Le positionnemnt ultérieur de cette organisation privilégiant avant tout son soutien sans faille au Parti Socialiste Français, inféodation qui a conduit la lutte pour la cause bretonne où l'on sait, me l'a fait quitter. J'invite d'ailleurs la jeune génération à relire le discours de Mitterand prononcé à Lorient en mai 1981. Il y trouveront matière à mesurer l'ampleur des reniements de ce parti. Seuls les naifs pouvaient s'y laisser prendre.
En 1997 l'UDB présentait 24 candidats sur B5 et totalisait 24301 voix. Dix ans plus tard, alliée au MPB, 34 candidats sur B5 récoltent 32000 voix (27000 sur B4). Dix de ses candidats sont sous la barre des 1%. Les leaders du MPB ne font pas mieux. Aux législatives de 2012 Troadeg faisait 11286 voix. En 2017 il obtient 7047 voix ! Son second, Derrien, obtenait 7608 voix en 2012 et cinq ans plus tard il tombe à 3724 voix. On concluera de tout celà que décidément notre nouveau Savonarole souffre aussi de déficience visuelle.
Si, par ailleurs, on additionne les voix obtenues par la coalition "Oui la Bretagne" et "100% Bretagne" on obtient les pourcentages suivants. Côtes d'Armor : 2,5%-Finistère : 4,04%-Ille et Vilaine : 1,37%-Loire Atlantique : 1,75%-Mor bihan : 2,72%. Tout esprit averti considère que le seuil de 5% reste le critère incontournable à partir duquel une quelconque revendication politique devient visible. On voit donc que la cause bretonne à encore des progrès à faire avant d'accéder à la crédibilité. Les dirigeants des différentes organisations citées devraient en tirer quelques enseignements, loin des certitudes et des erreurs de jugement professées par votre bien léger collaborateur.
En vertu du droit de réponse je vous serai obligé de bien vouloir faire passer ma lettre dans la prochaine édition de votre journal.
"Il n'est pas facile de trouver un jeune qui sache lire et écrire correctement en centre Bretagne", vient de déclarer un membre du cabinet de M. Ferrand, ministre d'Etat et député de la circonscription Carhaix-Châteaulin.
Nous trouvons ces propos scandaleux car ne correspondant en rien aux réalités de la jeunesse bretonne. Faut-il rappeler à ce personnage, sans doute élevé au biberon de l'ENA, que la jeunesse bretonne est une des plus diplômées de l'hexagone. Que la Bretagne compte le plus fort pourcentage d'universitaires et de chercheurs de haut niveau par habitant. Qu'il existe en Bretagne trois centres universitaires, Brest, Nantes (université fondée en 1461) et Rennes qui recouvrent toutes les disciplines les plus pointues sans compter les centres spécialisés dans les sciences de la mer, l'agroalimentaire ou la formation maritime.
Cette déclaration ne fait que reflèter les clichés éculés et les a-priori infondés qui règnent encore au sein d'une nomenclatura parisienne où dominent toujours l'esprit de caste et l'autoreproduction. Il est permis de s'étonner qu'un ministre d'Etat ne contrôle pas mieux sa communication. M. Ferrand aurait-il laissé tenir de tels propos sur la jeunesse de son département d'origine, l'Aveyron ?
Quant à ce membre du cabinet, nous lui posons cette simple question : sait-il comprendre, lire et écrire correctement la langue bretonne ? Et puis quelles ont été les initiatives prises pour faire que cette jeunesse trouve emplois et reconnaissance méritée dans son territoire d'origine ?
Le débat actuel pour les Présidentielles occulte une question majeure : l'indispensable rénovation du mode de gouvernance de la France. La réforme territoriale ratée du gouvernement Hollande, réforme, on l'oublie que trop, dans laquelle Emmanuel Macron porte aussi une responsabilité, a engendré 13 nouvelles régions sans consultation aucune des populations concernées.
Deux entités ont été particulièrement laisées. La Bretagne, qui faute d'avoir retrouvé son intégralité historique, se retrouve dorénavant reléguée au dixième rang du classement, la privant ainsi de sa dimension européenne. La seconde, l'Alsace, se retrouve noyée dans un ensemble hétéroclite purement technocratique qui lui fait oublier son rôle charnière ancestral dans le bassin de vie rhèno-alèmanique.
Et pourtant Monsieur Hollande et les conseillers occultes de la haute administration française auraient été plus avisés de se souvenir d'une observation capitale de Napoléon : "En histoire, c'est la géographie qui commande". Ils ont donné la préférence à une décision autoritaire et injuste forts de pouvoirs générés par une constitution de type monarchique.
C'est avec une toute autre vision que nous voulons concevoir l'avenir de la France en faisant remarquer que nos voisins européens, à l'exception de quelques entités, fonctionnent tous sur le mode fédéral. C'est particulièrement le cas de l'Allemagne et c'est une évidence de constater que sa robuste santé économique est la conséquence de son mode de gouvernance.
La Bretagne n'a pas envie de se trouver entrainée dans la spirale descendante du déclin. Seule une gouvernance régionale innovante peut nous satifaire. Nous en donnons ci-dessous les grandes lignes.
Istor al lezenn
Lezenn an aod a zo bet votet a unvouezh gant parlamant c’hall d’an 3 a viz genver 1986. Heuliañ a ra un nebeut esaeoù evit mestroniañ ar sevel kêrioù war an aod hag a oa bet votet en amzer kent; met an aeseoù-se ne aotre ket enebiñ ouzh dielloù ar se vel kêrioù. Hervez sontadurioù nevez embannet (sontadur IFOP 2014 embannet er gelaouenn Sud Ouest Dimanche) e vefe war-dro 90% a c’hallaoued a vefe a-du evit ma chomfe lezenn an aod evem m’emañ hiziv.
Al lezenn-se en deus lakaet harp da raktresoù divent sevel tier pe porzioù. Diwall a ra hiziv an deiz an aodoù eus ar sevel kêrioù fall-mestroniet. Lakaet en deus war well pennreolennoù a-bouez evel saveteiñ lec’hioù naturel, nac’hañ pikouzadur ar vro pe c’hoazh implijañ an douaroù en un doare arboellus. Dalvezout a ra al lezenn d’ar c’humunioù arvorek eus ar morioù, ar meurvorioù, an aberioù, ar morc’haoloù, da lennoù sall hag eus tachennoù dour amuioc’h a 1000 hektar a c’horread.
Astennadur ar sevel kêrioù a c’hell bezañ graet e doareoù disheñvel hervez al lec’hioù :
Ar pezh a zo c’hoarvezet nevez zo
Al lezenn kinniget nevez zo gant ar PS diwar-benn reizhañ takadoù an aod ouzh cheñchamant an hini a zo bet enkemmet gant ar senad d’an 11 a viz genver 2017 :
An enkemmad kentañ a aotre bremañ da sevel savadurioù nevez war tachennoù douar libr eus ar c’herioù hag eus ar c’heriadennoù.
An eil enkemmad a aotre staliañ obererezhioù an avor tost eus an aod hag astenn ar sevel kerioù en diavezh eus ar bourkoù ha keriadennoù a zo anezho.
Ur sinadeg en-linenn a-enep an enkemmadoù-se en deus rastellet muioc’h a 150 000 sinadur en ur ober un nebeut devezhioù.
En despet eus se en deus kadarnaet ar parlamant an enkemmad kentañ d’an 31 a viz geñver.
O vezañ a-du kreñv evit difenn an efedusañ possubl an aodoù Breizh, an AFB-EKB a jomo skoazh-ouzh-skoazh gant ar gevredigezhioù enebiñ ouzh ar c'humunioù o dije c'hoant gwanaat al Lezenn an Aod.
Historique
La Loi Littoral a été votée par le parlement français à l’unanimité le 3 janvier 1986. Elle fait suite à des tentatives de maîtrise de l’urbanisation littorale votées antèrieurement mais qui n’avaient pas la capacité de s’opposer aux documents d’urbanisme. Selon des sondages récents (sondage IFOP 2014 paru dans Sud Ouest Dimanche) environ 90% des français sont favorables au maintien de la loi littoral telle qu’elle est.
Cette loi a ainsi apporté un frein aux grands projets immobiliers ou portuaires. Elle représente aujourd’hui l’intérêt de protéger les côtes d’une urbanisation mal maîtrisée. Elle a fixé des principes fondamentaux : la sauvegarde des espaces naturels, le refus du mitage du territoire, ou encore l'utilisation économe de l'espace.
La loi s’applique aux communes riveraines des mers, des océans, des estuaires, des deltas, des étangs salés et des plans d’eau de plus de 1000 ha.
L’extension de l’urbanisation peut se faire de manières différentes selon les zones du littoral :
Développements récents
La nouvelle loi proposée par le PS concernant l’adaptation des territoires littoraux au changement climatique a été amendée par le sénat le 11 janvier 2017 :
Le premier amendement autorise dorénavant les constructions dans les dents creuses des villages et hameaux.
Le second amendement donne la possibilité d’installer des activités nouvelles dans les zones proches du rivage» et autorise «l’extension de l’urbanisation en dehors des bourgs et villages existants.
Une pétition en ligne contre l’introduction de ces amendements a recueilli plus de 150 000 signatures en quelques jours.
Malgré cette pétition l’assemblée nationale a validé l’introduction du premier amendement le 31 janvier 2017.
Parce qu'elle entend défendre et protéger un littoral breton trop souvent défiguré, l'AFB-EKB s'opposera, avec les organismes sensibilisés sur cette question, aux municipalités qui remettraient en cause cette Loi du littoral.
L'AFB-EKB partage entièrement les vues du Président des Géographes de Bretagne, Jacques Lescoat, telles qu'il les a exprimées dans le Télégramme du 21 janvier. Le découpage en 13 régions imposé par la présidence Hollande, sans aucune concertation préalable des représentants des territoires concernés, n'a aucun sens ou plutôt n'avait pour seul objectif de faire perdre leur identité aux régions et donc de les affaiblir face au pouvoir central : l'inverse d'une régionalisation réussie.
Les cas de l'Alsace et de la Bretagne sont particulièrement significatifs. La première se retrouve dorénavant noyée dans un ensemble hétéroclite où son nom ancestral disparaît. La seconde, amputée de son département le plus peuplé et le plus puissant sur le plan économique se retrouve au dixième rang des nouvelles régions avec un PIB inférieur de moitié à celui de la région parisienne. Décidée par de hauts fonctionnaires et des politiques de l'entourage Hollande, la manœuvre était limpide : éviter à tout prix l'émergence d'une Bretagne cohérente et unie, manœuvre devant laquelle Jean-Yves Le Drian, contrairement à la présentation biaisée présentée à l'opinion publique bretonne, s'est prêté : s'opposer à la fusion des 4 départements bretons et des Pays de la Loire n'est pas œuvrer sérieusement pour une Bretagne réunifiée.
Les prochaines élections présidentielles sont le moment propice pour annuler le découpage Hollande et travailler à une nouvelle carte des régions en accord avec les réalités géographiques et la volonté des populations concernées.
Messieurs,
Vous avez, sans nul doute, appris récemment que l’actionnaire coréen majoritaire des Chantiers STX à Saint Nazaire (ex-chantiers de Penhoet) se trouve dans l’obligation de vendre ses participations. Trois consortiums se sont, à ce jour, déclarés intéressés. Il s’agit, en Europe, du groupe néerlandais Damen et du groupe italien Fincantieri. Un troisième acquéreur potentiel, basé en Asie et majoritairement chinois, s’est aussi manifesté.
Vous savez aussi que ces chantiers ont un carnet de commandes bien rempli pour les dix prochaines années, grace à la construction de navires de croisières. Il faut noter que la construction navale occupe, juste après les industries agro-alimentaires, la seconde place de l’export breton. Elle constitue de ce fait un pôle stratégique majeur.
Il ne vous a pas échappé non plus que le tribunal du district central de Séoul, chargé de désigner de nouveaux acquéreurs pour le site de Saint Nazaire, vient de reporter sa décision au 11 novembre prochain.
En qualité de premiers responsables de la vie économique dans notre région, ces évènements, sans nul doute, ne vous ont pas laissé indifférents. Aussi ne pensez vous pas qu’il serait opportun pour vos deux entités d’étudier ensemble les modalités rendant possible une entrée au capital de STX Saint Nazaire ?
Ce serait là une façon de projeter au niveau international une image très valorisante des milliers de salariés bretons employés sur ce site et ne pourrait qu’avoir des retombées positives pour la Bretagne toute entière.
Enfin nous saisissons l’opportunité de ce courrier pour vous demander de réactiver la commission mixte chargée de renforcer, par des réalisations communes, les liens entre vos territoires respectifs. Nous y verrions là un signal concret, en réponse aux souhaits maintes fois exprimés par la majorité de nos compatriotes, en faveur du processus de réunification de la Bretagne.
Dans l’attente de connaître rapidement vos intentions, nous vous prions, Messieurs les Présidents, de croire à l’assurance de notre parfaite considération.
On vient de l’apprendre, l’un des principaux actionnaires coréens des Chantiers STX à Saint Nazaire -ex-chantiers de Penhoët- est dans l’obligation de vendre ses parts. Or ces chantiers ont des commandes pour les dix années à venir.
Déjà un consortium néerlandais et un autre italien sont sur les rangs.
Nous faisons un appel auprès du Conseil régional de Bretagne pour qu’il s'associe à celui de Loire Atlantique (premier des départements bretons par sa démographie et son poids économique, faut-il le rappeler) afin d’étudier ensemble quelles modalités pourraient prendre une entrée au capital de cet emblématique chantier qui, grace au savoir-faire et au talent de sa main d’œuvre, concourt à la renommée mondiale de la péninsule bretonne.
L’AFB-EKB, dans un prochain courrier, va s’adresser aux Présidents Jean Yves Le Drian et Philippe Grosvalet pour connaître leurs intentions.
Si on se réfère aux chiffres de la rentrée 2016, la progression des
effectifs dans l'enseignement du breton peut donner un faux sentiment de
satisfaction.
Un examen plus détaillé doit, cependant, nuancer ce jugement parce que, bien que les effectifs augmentent légèrement, cette croissance est en décélération permanente depuis le début des années 2000. La courbe verte traduit ce phénomène.
Les symptômes sont là. Nous devons déceler les facteurs qui pourraient anéantir tous les efforts accomplis depuis 40 ans. La décennie 90 a vu une progression des effectifs de 18% en moyenne. Sur la décennie 2000 elle est de 8.7% et sur la période 2010 à 2016 elle fléchit à 4%.
Le graphique ci-dessus indique donc cette tendance de perte de vitesse sur les 15 dernières années et si on extrapole l'"effet Sénèque1" est à craindre, lequel traduit un rapide déclin.
C'est sur ce risque que la société civile entend interpeller vigoureusement les élus en charge de la politique linguistique et culturelle au Conseil Régional.
L'AFB-EKB partage entièrement les craintes de Breizh Impacte présentées dans le journal Le Telegramme du 04/10/16. Elle soutient ses propositions pour une vigoureuse relance d'une politique linguistique en faveur de la langue bretonne, seule option pour nous hisser au niveau des régions citées. Trois axes majeurs doivent inspirer cette relance :
Le feuilleton de l'extraction de sable-coquillier sur le site de Tossenn ar Gorjegoù au large de Trebeurden est emblématique de la façon dont la France est gouvernée.
En effet, sans chercher à se situer dans un camp ou dans un autre, on se doit de noter que cette question qui ne concerne que les Bretons aurait du être traitée sur place par une concertation avec toutes les parties concernées. Au lieu de celà on a assisté à une confiscation du sujet par le pouvoir central pour le confier aux "bons soins" des cabinets ministériels où règne l'Enarchie. Cette façon de faire est la négation de ce que devrait être une gouvernance démocratique basée sur le principe de subsidiarité.
Ce qui étonne c'est de constater que nos élus s'empressent à conforter ce système en se rendant à chaque fois à Paris pour "avoir un entretien avec le ministre et lui faire part de nos préoccupations". Ainsi après avoir rencontré l'un (M Macron, pour le nommer) ils s'apprètent à rencontrer l'autre (Mme Royal) qui nous dit déjà sa totale opposition avec les décisions de son ex-collègue. On croyait pourtant savoir, qu'il y a peu, ils siègeaient, dans le même gouvernement. Bel exemple de solidarité gouvernementale à la sauce Hollande !
Notons au passage que ces allers-retours Tregor-Paris-Tregor n'aident certainement pas à faire des économies dans un temps où on incite le contribuable à être vertueux, autrement dit à supporter une fiscalité exhorbitante.
Faut-il que la Bretagne rabougrie1, réduite si on considère le PIB à une pitoyable dixième place sur la liste des 13 nouvelles régions instituées, sans concertation aucune, continue à courber l'échine ? Pourtant son histoire, sa culture originale, son potentiel économique et humain, devraient lui faire légitimement jouer un rôle de premier plan dans le concert des nations européennes. Redonner aux régions, à la Bretagne en tout premier lieu, des pouvoirs de décision et une assise financière conséquente doit constituer l'un des enjeux2 de l'élection présidentielle de 2017. 1 "rabougrie" depuis le décret Pétain de Juillet 1941 qui en a détaché son département le plus industrialisé et le plus peuplé, la Loire Atlantique.
L'Alliance Fédaraliste Bretonne - Emglev Kevredel Breizh apporte son soutien aux producteurs de lait sur l'ensemble de la Bretagne engagés dans un bras de fer avec Lactalis pour obtenir, non pas des subventions, mais une juste rémunération de leur travail.
En fixant arbitrairement le prix du lait à 257 € les 1.000 litres le groupe Lactalis les accule à la faillite alors que dans le même temps son chiffre d'affaire atteint les 17 milliards € et qu'il se refuse à publier ses bénéfices.
Cette crise liée à une surproduction européenne doit être traitée au niveau européen. Les agriculteurs bretons doivent donc aussi alerter le Conseil de l'Europe pour mettre en place une harmonisation des charges et des taxes qui régissent la profession ainsi qu'un organisme commun de régularisation de la production.
Nous constatons que pour l'heure le Président de la Région, Jean Yves Le Drian, ne s'est encore pas manifesté pas plus que son collègue de Loire Atlantique, Alain Grosvalet.
Dimanche 14 août, 20 heures 55, devant FR3 et une bonne "Britt" à la main, nous voilà parés pour assister en direct à l'Abadenn Veur de ce cru 2016 avec comme invités d'honneur, les Aussies*.
Tout le monde n'était pas à Lorient.
D'emblée je tiens à prévenir mes lecteurs que les appréciations qui suivent n'engagent que notre personne et... celle d'une nièce breto-danoise qui en connait un rayon sur l'Andro, la Ridée, le Rond de St Jean ou encore le Kas a-barh puisqu'ayant passé toute sa jeunesse en Presqu'île guérandaise en tant que l'un des piliers indéfectible des deux cercles celtiques du coin. Je dois aussi avouer qu'à l'opposé de son tonton adoré elle possède l'oreille musicale.
Nous voilà donc, bien avachis, dans nos sofas prêts à apprécier cette soirée bénie par une météo admirable qu'annonçait depuis deux jours le bon vent de suet, le vent qui fait mûrir le Muscadet et permet aux bancs de Sardines de venir fôlatrer sur les côtes du Bro Gwened avant de mettre cap droit au nord sur la Cornouaille brittanique à la longitude de Lokemo.
Mon billet se voulant sans façon, nous vous donnerons nos impressions sans bien se soucier de l'ordre chronologique ni trop entrer dans les détails. La succession des " Britt" nous met évidemment dans un état d'apesanteur où le déroulement des minutes n'existe plus : nous sommes pleinement dans l'instant ! Du coup on ne raffine plus.
Tiens, voilà le Pipe Band venu tout droit du nord de l'Irlande : tenue impeccable, tout le monde avec son drapeau au couleur de l'Irlande ...euh non, quelques uns portent la croix rouge de Saint Georges sur fond blanc avec un petit truc supplémentaire. Mais oui, on a compris : c'est à cause du Brexit ! Mais pas le temps de creuser la question parce que déjà des danseuses écossaisses avec des chaussettes bleues, brunes, rouges sacrément bien accordées aux couleurs de leur petites vestes courtes et cintrées. Dis donc, j'aimerais bien avoir des chaussettes pareilles pour aller à la Bécasse, l'hiver prochain. Er du sikker paa at det er en af pigerne du skulle ikke ud efter paa i neste vinteren, Tonton** ?
Andy Gills and co.
Cyril Feraud, le jeune et talentueux présentateur, a déjà démarré sur autre chose : cette fois-ci c'est du "lourd", Andy Gills le grand champion de la Cornemuse accompagné de sa femme rencontrée lors d'un FIL précédent, de la petite dernière*** en chaussettes rouge bordeaux et veste itu et du fils, tambourin bleu sous le coude. Cyril a l'astuce de nous donner un avant goût du spectacle à venir en demandant à la petite de se lancer dans une danse "scottish" rythmée par son frère et déjà en quelques secondes on sent là que la famille Gills ne nous décevra pas.
À propos de déception, et on vous garde la plus grande pour le presque final de cet article, ce sont les Asturiens qui ont déclenché nos commentaires dévalorisants, pas trop quand même. D'abord, comme a dit la nièce, est-ce que les Asturiens sont des Celtes ? C'est que, attention en Scandinavie, on a les idées bien claires là dessus ; on sait de quoi on parle parce que c'est chez les "vrais celtes" que les Vikings se fournissaient en esclaves. Les Vikings n'étaient pas fous, ils choisissaient les meilleurs, ikke sandt ? Or les annales viking ne mentionnent jamais l'Asturie. C.Q.F.D.. Non, et puis "ils dansent un peu foutoir" tandis que que les Galiciens, ah eux c'est autre chose. Que ce soit Lume de Biyoei, Cantigas de Frores ou Malante on ne peut pas les confondre avec les espagnols, drôlement bien "pur jus" leurs chants, leur accompagnement par un chœur de femmes aux tambourins-chamanique, leur agencement des couleurs et leur coordination impeccable.
Et on remet celà avec un Pipe Band style Highlanders virils prêts à fondre sur ces Anglais fourbes et jaloux ou sur une forteresse Pathan au fin fond de l'Indou Kouch. Ah, le grand moustachu avec son "Quick, march" et là entre le tonton, la tante et la nièce il ya eu divergences graves : "Quick, march" ça veut dire "marche ,rapide" a dit le Tonton. Mais non ,mais non ont tenté d'expliquer la tata et la nièce, ça annonce que le Pipe-Band va bientôt lancer un air. Une autre bière Tonton ?
Mélange des cultures réussi chez les Kiwis.
Fini d'ergoter, voilà les invités d'honneur du Festival, les Australiens et... les Kiwis (ça c'est pour les inconditionnels du Rugby). Là encore, énergie, fidèlité à l'esprit des origines et puis une belle surprise que les "politiquement corrects franco-intello" préconisent tant : le mariage des cultures. Une chanteuse couverte par un long manteau de cérémonie maori fait de plumes lance une ballade entourée d'un essaim de jeune danseuses-papillons aux grandes ailes d'or qui se déploient, virvolent et se referment tour à tour. Le chant est ample entraine à la rèverie magnifiée par l'accord de la musique et les fées tourbillonnantes. Tout le monde tombe d'accord : quelle nouveauté, quelle classe. On est pas des ploucs dans la famille celte ! La Highland Dance Company avec son lot de gentils minois au top vient confirmer son immense succès sur les scènes de l'hémisphère sud et lors de leurs déplacements ailleurs dans le monde.
Re Pipe Bande avec Andy Gills, accompagné à l'unisson par l'excellent Brass Band An Oriant pour entamer une dynamique et mélodieuse "A march toward Gilbraltar". Pas facile pourtant. Andy une fois encore montre toute sa virtuosité et son immense talent.
Et puis Orla, qui était peut être passée avant ou après les Kiwis peu importe. Là encore c'est du brut de décoffrage, une belle femme avec une voix qui porte la langue gaëlique, loin des "minauderies à la Carla", et qui nous transporte dans le Connemara, amas de rocs grandioses, air du large et âpreté des espaces.
Mélange des cultures, façon "bidochons".
Mais on commençait à être trop gatés, on avait pas eu l'occasion de nous déchainer. Heureusement la Kevrenn des Indes nous a tout de suite mis dans le bain nous fournissant une bonne pinte de bile, bien noire. Là le dénommé Fabrice a sorti le gros calibre avec sa pompeuse "création Soleil d'Orient". Ah l'ambitieux mélange des cultures qui prétendait nous ballader de l'Afrique de l'est à l'Inde du Sud en passant par la Réunion et Madagascar. La chose nous fut précédée d'un porte étendard cacochyme à l'allure égarée, sanglé dans une serpillère dorée, s'égaillant de-ci de-là, pas de doute sous l'effet d'une consommation exagérée de chouchenn. Derrière lui une masse cacophonique informe plus ou moins vociférante aux injonctions d'un petit Indou "ken treut hag un orjalenn"****, se voulant réminiscence des délicieux petits orchestres nomades du Radjasthan. On pouvait distinguer dans ce maelstroem**** des coeffes lorientaises portant, au lieu de leur tablier ouvragé habituel, un morceau d'étoffe jaune saffran ou rose, hag er joej ! et puis de grands gars habillés de tenues blanches comme lors des fêtes de la San Fermin à Pampelune sauf que leurs ceintures au lieu d'être rouges tiraient sur l'or-safran ou l'inverse. Eux aussi courraient dans tous les sens (pennoù-diboell) avec des mouvements saccadés des bras d'avant en arrière du genre que font les karatekas ou les girls de Patrig Sébastien dans son show du samedi soir : "ah, s'qu on est serrés dans cette boîte, disaient les sardines, disaient les sardines etc...". On se gardera d'oublier un percussioniste (très bon d'ailleurs) qui essayait de dominer le vacarme ambiant sur un rythme de Maloya qui désarçonnait totalement nos porteuses de coeffes et les incitait à tenter des roulements de hanche aussi réussis que peut le faire un balais. La nièce est allée frénétiquement sur Google et nous a donné le nom de la chorégraphe qui avait entrainé ces demoiselles et leurs galants : une certaine Florence Boyer. Du coup le contenu du canapé a explosé : "grotesque, prétentieuse singerie, divalo, elle est où la sensibilité bretonne dans ce barnum boursouflé et franchouillard ? etc...etc.... Et tout le monde a plaint le bagad embarqué dans cette mascarade. On a été obligé d'ouvrir une bouteille de jistr, pas du c'hwer, du bien jaune et bien sec, celui du cousin de Sant Avoye dans le Bro an Alre pour refaire tomber la pression. On voulait quitter, dame !
Le monde celte vibre encore.
On a quand même bien fait d'attendre un peu parce que quand le Bras Band An Oriant, les Pipe Bands, le Bagad de Lann Bihoué, l'Aber Valley Male Chor (et là il a donné toute sa mesure), le majestueux Andy et un tas d'autres encore ont repris dans un ensemble parfait, ou terme encore plus approprié en communion parfaite, l'Amazing grace, dans la lumière bleutée de l'énorme chapiteau du Moustoir, le moment a été magique. La nièce s'est déclarée vraiement contente de se retrouver en Bretagne ce soir là. Ya, vi er allesamen et rigtige keltiske folk. Skaal, Yec'hed mat !
*AustraliensL’Alliance Fédéraliste Bretonne - Emglev Kevredel Breizh se déclare attristée par la disparition de Michel Rocard. Elle salue le grand politique honnête, non conformiste, intègre et innovateur.
Elle tient à rappeler son rôle majeur dans la résolution de la grave crise politique survenue en un temps en Nouvelle Calédonie. C’était aussi un ardent défenseur de la décentralisation qui avait tenté, ce que l’opinion publique bretonne ignore, d’imaginer aux cotés de bretons (le Professeur Person, grand africaniste entre autres) qui partageaient ses vues, un nouveau statut pour la Bretagne. Sa résidence à Montsarrac, au bord du Golfe du Morbihan lui avait permis de mesurer la singularité du peuple breton. Malheureusement il devait, dans les circonstances que l’on connait, abandonner son poste de premier ministre.
Nous saluons aussi le partisan convaincu d’une Europe plus fraternelle et plus juste qui se refusait aux postures simplistes et caricaturales.
Nous adressons à sa famille nos respectueuses salutations.
L'Alliance Fédéraliste Bretonne - Emglev Kevredel Breizh se félicite du résultat de la consultation qui s'est déroulée en Loire-Atlantique au sujet de l'aéroport de Notre-Dame des Landes.
Avec une bonne participation, la voix du peuple s'est clairement exprimée avec plus de 55 % de votes favorables à cet équipement. La démocratie participative, tant vantée par les opposants, a tranché. Il serait incompréhensible que ceux qui s'en réclament à longueur de discours n'en n'acceptent pas l'issue.
L'AFB-EKB réaffirme que Notre-Dame des Landes est en Bretagne et demande que cet aéroport porte le nom de "Anne de Bretagne / Anna Breizh International Airport".
Elle s'adressera prochainement aux présidents Jean-Yves Le Drian et Bruno Retailleau pour leur demander de relancer au plus vite le processus de réunification de la Bretagne.
L'AFB-EKB parce qu'elle
demande à la population de la Loire-Atlantique de voter OUI le 26 juin prochain.
Elle souhaite, par ailleurs, que cet aéroport porte le nom de Anne De Bretagne / Anna Vreizh.
L'entreprise de transports Le Divenah, fondée en 1957 à Pluvigner, voyait 80% de son activité basée sur le transport scolaire, essentiellement sur le triangle Auray-Vannes-Pluvigner. Elle employait 35 personnes basées sur les communes de Landaol, Brec'h et Pluvigner ; Cette entreprise était saine. Trop, sans doute pour certains. Tout celà appartient désormais au passé à la suite d'un vote majoritaire des nouveaux conseillers départementaux (19 voix pour, 4 contre) qui vient de confier au groupement Keolis, filiale de la SNCF, cette activité avec pour conséquences la mise au chômage de 10 employés, le reste (les chauffeurs) étant transférables. Ces derniers devront dorénavant, pour la majorité, se rendre à Vannes pour prendre leur service.
Comment en est-on arrivé à ces absurdités ? C'est là tout le mystère de la commission des marchés, présidée par le conseiller de Quiberon Gérard Pierre, qui a donné la préférence à Keolis à la suite d'une négociation étalée sur 12 jours permettant à cette dernière société d'abaisser ses prix de 0,2% (4.500euro) par rapport à son concurrent. On peut légitimement se poser la question si l'élue, contrairement aux règles en ce genre d'affaire, n'a pas eu connaissance entretemps de l'offre de l'entreprise bretonne ?
Keolis est une filiale de la SNCF qui depuis quelques années fait le forcing pour élargir son réseau en Bretagne. Elle est déjà implantée sur Quiberon-Karnag et dans d'autres régions de la péninsule. Est-ce un hasard ? Ou n'est ce pas plutôt la résultante du déficit colossal de cette même SNCF qui vient d'atteindre près de 12 milliards pour l'année 2015. Sa dépréciation se monte à 2,5 milliards pour SNCF Mobilités (TGV,et gares) et 9,5 milliards pour SNCF Réseau (voies ferrées). Ce déficit a entrainé le départ en février dernier de Jacques Rapoport président de SNCF Réseau faute d'avoir obtenu du gouvernement Hollande des assurances financières suffisantes pour non seulement la remise à niveau des lignes mais aussi terminer les nouvelles lignes TGV (Tours-Bordeaux, déjà prévue comme déficitaire) ou en projet (Lyon-Turin). Outre l'enveloppe annuelle de 2,5 milliards versés par l'Etat, la compagnie ferroviaire attend toujours la confirmation d'engagement de ce dernier sur 10 ans. On a là un bel exemple de la façon calamiteuse* dont ce même Etat, au travers de hauts fonctionnaires irresponsables**, gère des entreprises publiques. Dans ce contexte plus que tendu, la SNCF fait pourtant des bénéfices au travers de sa filiale KEOLIS, bénéfices réalisés essentiellement en dehors de l'hexagone. On comprend bien que pour la compagnie ferroviaire il n'y a pas de petits recettes et que toute entreprise dont le marché est stable est bonne à mettre dans son escarcelle. Et quoi de plus stable qu'un réseau de ramassage scolaire ?
Il est quand même étonnant, sinon scandaleux, de constater que la majorité de cette assemblée n'ait pas vu les conséquences de sa décision : la fermeture d'une entreprise familiale bretonne implantée de longue date et la mise au chomage de 10 personnes. Bien sur ils ne manqueront pas de se réfugier derrière les règles des marchés publiques : cet argument, on l'a lu en début de cet article, peut être contesté. Et c'est ce qu'a fait l'entreprise Le Divenah en posant un recours devant le tribunal administratif. Seulement, voilà, la réponse ne sera pas donnée avant 18 à 24 mois ! Quoi qu'il en soit ces élus ont introduit le loup dans la bergerie et vu l'envergure de KEOLIS rien n'empéchera dorénavant cette entreprise de renforcer un monopôle qui lui permettra d'augmenter les tarifs quand bon lui semblera. En attendant le contribuable mor-bihannais verra sa contribution (pour l'heure de 1000euro comme tout un chacun) s'alourdir pour combler les pertes de la SNCF tandis que l'Etat hypocrite s'opposera à une revalorisation des tarifs avec comme pudique prétexte "de vouloir protèger nos concitoyens".
* Démonstration de la faillite française de l'Etat-gestionnaire: la perte de valeur des participations depuis un an se monte à 23,9 milliards passant de 84,1 milliards en mars 2015 à 60,2milliards en mars 2016 !
** On en trouvera une démonstration implacable dans l'ouvrage de Jean Peyrlevade " Histoire d'un sauvetage"-Editions Albin Michel
Depuis la mi janvier on assiste en Bretagne à une reprise des manifestations agricoles de plus en plus "musclées" avec pour objectif premier : mettre la pression sur le gouvernement. Blocage des nœuds routiers avec comme arme imposante, les tracteurs et leurs bennes chargées de pneus, fumiers et autres gravats divers avec incendies spectaculaires de quelques rond-points stratégiques. Résultats immédiats : une pagaille monstre avec la grogne du citoyen lambda et secondaires, une note à payer qui s'allonge pour le contribuable (déja 4 millions d'Euros). Depuis une semaine ce sont les centrales d'achat des grandes surfaces qui sont visées.
La crise de la fin de l'été n'avait donc pas suffi à calmer le désarroi des producteurs et des éleveurs. Pas étonnant puisque leur revendication majeure est d'avoir un prix correct pour leurs productions. L'État, parant au plus pressé, vient à nouveau d'annoncer une rallonge de 290 millions d'euros et plus récemment encore l'allègement des cotisations. À noter en passant que Stéphane Le Foll n'hésite pas à se défausser sur l'Union européenne en lui reprochant les sanctions contre la Russie. Comme si la France n'avait pas eu sa responsabilité dans cette décision !
Pas sur que celà suffise puisque les manifestants n'ont qu'une idée en tête: les prix.
Pour tenter d'y voir plus clair il faut revenir un peu en arrière et tenter de lister les causes de la crise. Pour faciliter la compréhension on les scindera en deux parties: les causes non imputable à la profession et celles relevant de la responsabilité des producteurs.
Dans le premier groupe, le premier facteur à prendre en compte est la SURPRODUCTION. Déjà l'été dernier la Commission européenne s'en était inquiétée et avait demandé aux principaux producteurs de "geler" plusieurs dizaines de milliers de tonnes. Le Danmark, la Hollande, l'Espagne et l'Allemagne avaient répondu présents et s'étaient engagés pour 50.000 tonnes chacun. Le gouvernement français, lui, pour...2000 tonnes! On peut le soupçonner d'avoir voulu profiter de l'engagement de ses partenaires pour regagner des parts de marché. On a là un bel exemple de "solidarité européenne" telle qu'on peut l'entendre à Paris!
Autre facteur : l'EMBARGO sur les productions alimentaires décidé par Moscou en réponse aux sanctions européennes liées à la crise ukrainienne et à l'affaire de Crimée1. Notons que là encore Paris avait été en pointe pour exiger ces sanctions.
Autre handicap entièrement de la responsabilité de Paris : la MULTIPLICATION DES CÔNTROLES ET EXIGENCES allant au delà des normes édictées par l'Europe.
D'autres facteurs conjoints, illustrés par le tableau comparatif ci-dessous, contribuent à aggraver les handicaps des producteurs bretons. En prenant comme exemple le Danmark et en considérant les facteurs démographiques, de surface, de nombres de producteurs concernés, de conditions climatiques peu éloignées, voici le constat.
Pays | ||
Danmark | Breizh | |
Syndicats agricoles | 1 | 9 |
Taux de syndicalisation | 90% | 7% |
Nombre d'abattoirs | 15 | 3 |
Abattoirs controlés par profession | 100% | 0% |
Nombre de porcs abattus | 20.7 Millions | 14 Millions |
Organisme chargé de l'export | 1 | 0 |
Taux exportation production | 90% | 30% |
Ce simple tableau montre clairement que la filière porcine danoise est totalement entre les mains des producteurs sur un mode pyramidal. S'y ajoute, grâce à Danish Crown, une formidale force de frappe orientée vers l'export qui place le Danmark au second rang mondial.
À ce qui précède s'ajoute une "culture" totalement opposée pour tenter de résoudre les problèmes de la profession. Au Danmark on ne sort pas les tracteurs, on négocie. Il n'y a aucune subvention. Ici on se retourne contre l'Etat écrit avec un grand E avec comme premier argument le chantage au chaos. Pire ces derniers temps on assiste à une véritable régression vers la protestation style années soixante alliant rareté des manifestants porteurs de Gwenn Ha Du, rejet des non agriculteurs, culte de la violence alors que les effectifs ont considérablement fondu. Il est aussi permis de s'interroger sur le rôle de la Cooperl. Cheval de Troie en puissance ?
On ajoutera, pour être impartial, une particularité spécifique aux consommateurs hexagonaux à savoir leur addiction au jambon, consommation qui constitue près de 80% de la matière vendue. Corollaire : la nécessité pour les industriels de l'agroalimentaire d'importer pour satisfaire la demande.
Pourtant des solutions pérennes existent pour les producteurs bretons. Elles ne font que découler de la précédente analyse.
En priorité le REGROUPEMENT sur les 5 départements en une seule organisation de producteurs. Elle seule aura le poids et donc l'autorité suffisante pour négocier avec les grands réseaux de distribution et les services de l'état central.
Seconde condition d'ORDRE PSYCHOLOGIQUE : se reconnaitre sans complexe, non pas comme chargé d'assurer la sécurité alimentaire de la population française (nous ne sommes plus au temps du Général de Gaulle), mais comme une entité bretonne face à la réalité de la mondialisation.
Il faut aussi cesser de se présenter comme victime de l'Europe.
Quant à l'accès aux marchés internationaux, il faut bien intégrer le fait que les intérêts bretons ne coincident pas forcément avec l'appartenance à un syndicat présidé par Mr Xavier Beulin.2
Autre objectif : viser la qualité du produit (ce que recherche le consommateur) pour être en mesure de partager, avec la grande distribution, la plus value. Avec cet objectif il est du devoir du pouvoir politique d'accompagner les producteurs dans la période de transition.
Enfin point essentiel, il leur faut se doter d'un SEUL ORGANISME EXPORTATEUR qui travaillera en symbiose avec l'Assemblée régionale. Un tel organisme sera alors capable d'être moins à la merci -quand la conjoncture l'exige- des aléas induits par les décisions de politique étrangère prises à Paris.
Il appartient donc aux producteurs bretons de changer de logiciel afin de se donner les moyens de défendre au mieux leur profession. Ils pourront alors contredire la seule perspective que vient de leur offrir Jean Yves Le Drian : se préparer à leur reconversion et à l'enterrement de ce qui fait encore la force et la fierté de la Bretagne, son Agriculture.
1 lire notre article paru dans le N° 519 de Breizh Da ZontL'Alliance Fédéraliste Bretonne - Emglev Kevredel Breizh voit en ces élections régionales un énorme gâchis politique. Le choix proposé aux Bretons au second tour ne peut que laisser sans voix.
D'abord la liste socialiste mené par l'actuel ministre de la défense qui siègera – en cumulard –, en cas de victoire, derrière le rideau, puisqu'occupé à faire la guerre et jouer un rôle actif dans la vente d'armes.
Ensuite la liste les républicains, malgré l'engagement de son leader pour la Bretagne, adopte pour l'occasion une posture régionaliste qui n'est qu'un faire valoir. L'AFB-EKB n'y a décelé aucune volonté claire de conduire une politique innovante et audacieuse pour notre pays qui l'obligerait, le cas échéant, à engager le fer avec les instances parisiennes LR.
Enfin, le Front National avec un programme économique inepte dont les premières victimes seront les plus modestes qui auront voté pour lui, en total opposition avec la pensée fédéraliste qui reconnait la diversité des peuples et des cultures.
En conséquence, l'Alliance Fédéraliste Bretonne - Emglev Kevredel Breizh, après avoir écouté ses adhérents, invite à l'abstention pour le second tour des élections régionales 2015.
L'Alliance Fédéraliste Bretonne-Emglev Kevredel Breizh (AFB-EKB) et la branche bretonne du Parti Fédéraliste Européen (PFE-BZH), réunies au sein du Pôle Fédéraliste Breton, déclarent leur plein accord avec la Charte Fondatrice de la liste bretonne menée par Gilles DENIGOT.
En conséquence ils ont décidé de participer à cette liste intitulée Choisir nos Régions et réunifier la Bretagne.
Ils voient dans cette liste une démarche innovante fondée sur une claire volonté de rassemblement et d'innovation démocratique en dehors des appareils partisans.
Seule une Bretagne entière, confiante en elle-même, sera en mesure de relancer un «dynamisme économique indispensable» pour lui assurer toute sa place en France, en Europe et dans un monde ouvert.
Jean-Louis Le Mée
Président de l'Alliance Fédéraliste Bretonne-Emglev Kevredel Breizh
Jean-Jacques Page
Président du Parti Fédéraliste Européen - section Bretagne
L'AFB-EKB appelle à manifester devant le Commissariat de Police de Vannes le 14 octobre à 14h30 afin d'apporter son entier soutien à Ai'Ta, collectif de défense et de promotion de la langue bretonne.
Elle dénonce la posture de la présidence de l'UBS qui a porté plainte contre Ai'Ta alors que les statuts de cette même UBS se targuent de défendre l'identité de son territoire.
Tous les défenseurs de la pluralité linguistique, qu'ils soient britophones ou non, ne peuvent que s'insurger contre l'ostracisme dont souffre quotidiennement la langue bretonne sur sa propre aire linguistique. On se doit de constater que les autorités françaises persistent à ne pas respecter les traités et conventions qui au niveau international ont pour objet le respect et l'usage des langues dites "minoritaires".
An AFB-EKB a zo c'houlenn moned da vanifestiñ dirag an Ti-polis e Gwened d'ar 14 a viz Here da 14e30. Ar vanifestadeg-se a zo savet evit harpañ Ai'Ta, ur gevredigezh o stourm aveid difenniñ ha brudañ ar Brehoneg.
Ni zo aheurtet gant an doare-ober renerezh UBS hag he deus savet ur c'hlemm ouzh Ai'Ta hag er memes koulz a zispleg he deus c'hoant difenn an talvoudegezhioù he ec'honder tro-dro.
Tout ar re, kar dezho difenn al liesterezh yezhourel, a zo heuget gant an dismegañs e vez gwelet bemdez ouzh ar Brehoneg ar an ec'honderioù lec'h vez preget. Ret eo anzav ar pennoù bras Bro C'hall a zo derc'hel da nac'hañ an emglevioù etrevroadel o soursiañ ouzh an doujañs evit implij ha brudat ar yezhoù "minorelezet".
Un bureau renforcé a été officialisé.
Après avoir fait un tour d'horizon sur les évènements marquants de l'actualité bretonne, les participants ont tenu à dénoncer le bilan très négatif du Parti Socialiste en Bretagne [non réunification, crise agricole majeure résultante directe d'une politique étrangère impactante sur les productions de notre région, abandon total de l'économie maritime, taxes et impôts en croissance exponentielle sur les classes moyennes et les PME-PMI, crise de l'emploi liée aux facteurs précédents, bilan catastrophique de la scolarisation en langue bretonne]. Un seul secteur prospère: la poursuite de l'urbanisation des côtes à vocation touristique. Dernier exemple en date, la main mise par les promoteurs sur le domaine des Rimains en Cancale.
Autre mauvais signal : la décision prise hier par le Conseil d'État de s'opposer à nouveau à la ratification de la Charte européenne des langues minoritaires, démonstration éclatante de la volonté au plus haut niveau de maintenir la France dans le camp des tenants de l'intolérance linguistique et du ringardisme. Les Alsaciens, les Basques, les Bretons et les locuteurs des nombreuses autres langues au sein de la République apprécieront !
Les élections régionales prévues pour les 6 et 13 décembre ont bien sûr fait l'objet d'échanges et il a été convenu de communiquer sur nos alliances et notre positionnement lors d'une nouvelle réunion en septembre prochain.
Ur vurev startijennet a zo bet zichennet.
Goude bezañ eskemmet mennozioù hag evezhiadennoù diwarbenn an darvoudoù erruet en devezhioù-mañ er Vro-ni, an izili o deus bet c'hoant da lavarout pegen divalo eo bet oberenn ar Strollad Sokialour evit ar Vretoned [nac'hañ ober an adunvaniezh, krizenn mantrus evit ar menajerien liammet war-eeun ouzh al linenn politikel estrenvroel divizet gant ar skipailh Hollande, domani ar mor laosket da goll, tailhoù a pep seurt o kouezhañ ken aze war chouk ar c'hlassoù-krenn hag an imbregerezhioù, kresk disehan an dilabour, bilañs divalo ar c'helennerezh (var. an deskadurezh) en Brezhoneg]. N'eus met un dra hag zo yac'h splann : an saverezh-tier war an aodoù evit an douristed. Ur skouerenn nevez-flamm : ar promoterion o lakaat o krabanoù war an domani Rimains, 'tal kichen Kankal.
Ur seblant fall ouzhpenn a zo bet roet dimp gant an disklaeriadenn ar C'huzul Stad evit enebiñ adarre ouzh Karta Europeel ar Yezhoù Bihan. Ar Stad gall a ziskouez splann he a jom daou-ha-daou gant an enebourien al liesterez yezhourel hag ar speredoù strizh. Peadra da heugiñ an Elsasiz, ar Vasked, ar Vretoned hag ar gomzerien o implij yezhoù all er Republik !
Komzet 'zo bet ivez diwarbenn an dilennadegoù rannvroel, 6 ha 13 a viz Kerzu. Ni zo kouezhet a-du evit disklaeriañ e miz Gwengolo, da geñver ur vodadeg all, peseurt joej (var. dibab) a vo graet gant an AFB-EKB.
Monsieur,
Suite à la parution dans votre journal d'une caricature signée par Riss, nous tenons à vous faire part de notre indignation. En effet ce dessin, affublé d'un encart qui se veut "spirituel", est injurieux pour la population bretonne parce qu'il laisse accroire que les écoles où est enseignée la langue bretonne seraient un repère de personnes non seulement "ringardes" mais aussi bêtement racistes. Ce qui est tout le contraire de la réalité puisque, et c'est clairement dit dans leurs statuts, ces écoles accueillent les enfants sans aucune référence ni à leur origine sociale, ethnique ni au type de croyance pratiqué ou non dans leurs familles.
Ce dessin cultive aussi la bêtise puisqu'il incite à penser que les "petites langues" ne mènent nulle part alors que bien au contraire elle participent à la richesse culturelle de l'Humanité puisqu'il est admis par les gens éclairés que chaque langue, si restreint que puisse être le nombre de ses locuteurs, présente une conception du monde. La multiplicité linguistique est une richesse. On assiste d'ailleurs actuellement à une prise de conscience au plus haut niveau dans de nombreux pays et à un regain d'intérêt pour non seulement maintenir mais revivifier cette pluralité linguistique.
Si votre dessinateur avait eu une vision un peu moins courte, moins provinciale des choses, il aurait su que rien qu'en Europe la plupart des pays, à l'exception de la France et de la Grèce, ont ratifié la Charte Européenne des Langues Minoritaires. Il aurait aussi su, pour prendre un exemple, que la Norvège (laquelle a largement démontré qu'elle chérissait la liberté d'expression) reconnait dans sa constitution trois langues nationales : le Nynorsk, le Bokmaal et le Same. Ce dernier idiome ne compte que 45.000 locuteurs et pourtant cette minorité linguistique bénéficie du même statut, et donc des mêmes outils linguistiques (écoles, vie publique, radio, télévision) que les deux autres. Il aurait même pu savoir que tout récemment vient de se tenir à Washington (U.S.) un important colloque réunissant des politiques, des linguistes, des professeurs issus des plus prestigieuses universités américaines pour relancer les langues amérindiennes. La langue bretonne, elle même, vient de faire sa rentrée dans les programmes de l'une de ces université où l'on cultive l'excellence — Harvard.
Et on trouvera bien d'autres exemples dans le monde.
La France, quant à elle armée d'une constitution qui ne reconnait aucune altérité, reste en queue de peloton. Chaque fois qu'il est question d'en finir avec un dogme datant de Robespierre (cf. l'article récent de Mr Claude Hagège dans le Monde), on crie en haut lieu au péril communautariste ! Les autorités françaises si promptes à donner des leçons aux autres peuples devraient faire preuve d'un peu plus de modestie. Elles s'honoreraient en reconnaissant enfin aux langues qu'elles ont stigmatisé les moyens indispensables, non pas à leur maintien en coma assisté, mais à leur plein épanouissement.
Les Bretons n'ont pas à faire la démonstration qu'ils sont tout autant que d'autres attachés à la liberté d'expression dont vous prétendez être l'étendard. Mais cette liberté d'expression ne vous autorise pas à insulter et à dénigrer les gens qui ne demandent qu'une seule chose : que leur soit reconnue la libre expression de ce qui fait leur singularité. Il n'y a que les tyrans du genre Robespierre et leur héritiers contemporains du genre Pol Pot qui ont eu pour ambition, sous couvert d'égalité, de "régénérer" à la façon que l'on connait la personne humaine.
Aussi invitons nous votre journal et certains de vos collaborateurs à méditer cette phrase de Camus "La liberté n'est pas la loi de la majorité, mais la protection de la minorité".
Salutations bretonnes.
Nous apprenons avec tristesse la disparition de Jean-Yves Cozan.
Nous tenons à rappeler qu'il fut un vaillant combattant de la cause bretonne sachant allier sous une présentation non conformiste de solides convictions bretonnes à une réelle habileté politique.
Nous adressons à sa fille et à ses proches notre amical soutien.
Après 30 ans d’affirmation de sa nécessité et face aux drames qui touchent les immigrants en Méditerranée, le moment est venu de relancer l’idée de la création d’un corps européen de garde-côtes.
Le Parti Fédéraliste Européen - Bretagne (PFE-BZH) et l'Alliance Fédéraliste Bretonne - Emglev Kevredel Breizh (AFB/EKB) soutiennent la pétition qui sera lancée à Brest le 9 mai à l’occasion de la Journée de l’Europe en faveur de la création d'un corps européen de garde-côtes.
Cette pétition sera adressée au Conseil européen et à la Commission européenne, et pourrait se transformer en Initiative Citoyenne Européenne (ICE).
Ce corps européen de garde-côtes permettra un véritable contrôle européen afin de renforcer la sécurité et la protection du littoral de l'Union Européenne.
L'annonce de la fermeture d'une troisième carrière de granit dans le pays de Dinan constitue une aberration économique. Dans le même temps, on importe par les ports bretons du granit en provenance d'Inde et de Chine.
En dépit des bonnes paroles prononcées par nos dirigeants (préfets compris) il y a quelques mois, une trentaine d'emplois disparaît.
C'est par la mise en œuvre d'une politique de proximité, et le transfert des compétences au niveau régional que nous pourrons protéger et développer l'emploi en Bretagne
À l'occasion de la vidange du lac de Guerledan, l'AFB-EKB réitère sa demande
pour la construction d'un ascenseur à bateaux au niveau du barrage.
Ce nouvel équipement permettra de relier sans interruption Nantes à Brest par la
voie fluviale.
On aura là un outil supplémentaire d'importance pour revivifier l'économie de la
Bretagne intérieure.
Cette demande n'a rien d'utopique puisque l'Écosse, l'Allemagne et la Belgique
ont construit de tels équipements récemment.
Le bureau de L'Alliance Fédéraliste Bretonne-Emglev Kevredel Breizh se déclare attristée par la disparition de Henry Lecuyer. Cet ancien commissaire européen fut un ardent défenseur de la Bretagne. Européen convaincu, non conformiste et homme d'action tout à la fois, ses analyses argumentées et percutantes ne pouvaient que déranger un personnel politique centralisateur trop enclin à se défausser sur Bruxelles.
À son épouse, Brigitte, et à sa fille nous adressons nos affectueuses pensées.
Le bureau de L'Alliance Fédéraliste Bretonne-Emglev Kevredel Breizh est attristé par la disparition de Hervé BOUCHÉ. Nous saluons le militant engagé très tôt dans la défense de la cause bretonne et qui sa vie durant est resté fidèle à cet idéal. Nous garderons le souvenir d'un homme dont l'engagement fut tout à la fois marqué par la fermeté des convictions, le sérieux dans l'action et une grande modestie dans le comportement.
Nous adressons à sa fille toute notre sympathie et nos meilleures salutations.
L'Alliance Fédéraliste Bretonne-Emglev Kevredel Breizh exprime son intense émotion suite à l'assassinat collectif survenu à Paris de journalistes et de policiers par des adeptes du Djihadisme, vision dévoyée de la religion musulmane.
Elle exprime sa compassion auprès des familles des victimes. Elle réaffirme son attachement aux valeurs de liberté, de respect des croyances et de tolérance et déclare son entier soutien aux défenseurs de ces valeurs.
Notre émotion ne doit pas pourtant paralyser notre raison. En tant que défenseurs de la cause bretonne, et donc au delà de l'altérité, il importe plus que jamais de promouvoir les valeurs portées par le fédéralisme pour contrer la montée de l'intolérance et des fanatismes meurtriers.
L'Alliance Fédéraliste bretonne-Emglev Kevredel Breizh adresse ses meilleurs vœux pour l'année 2015 à ses adhérents, ses sympathisants et au delà à tous ceux engagés sous une forme ou une autre dans la défense des intérêts de la population bretonne.
Cette année 2015 sera marquée par deux échéances électorales cruciales (départementales et régionales). Nous rappellons aussi que la lutte pour la réunification n'est pas abandonnée, loin s'en faut. Aussi il importe de ne pas laisser les adversaires de notre cause monopoliser le débat et le plus sur moyen de servir la cause bretonne est d'être présents dans ces combats avec comme argument explicite : " les Bretons savent faire ".
An Alliance Federaliste Bretonne-Emglev Kevredel Breizh a zo 'hetiñ Bloavezh mat d'he izili, d'he mignoned ha d'an holl dud o labourat tu pe du evit difenn interessoù ar boblañs e Breizh.
A-hed ar vloavezh 2015 e vo dioù dilennadeg a-bouez kenañ : ar re departamantel hag ar re rannvroel. Ret eo menegiñ, ivez, an emgann evit adunvanidigezh ar Vro n'eo ket peurachuet. Ze zo kaoz arabat laosk hon enebourien monopolizañ ar breujoù. Evit difenn ar grog vreizhad, an doare efedusañ a vo derc'hel perzh er stourmoù-se gant an arguzenn hollek-mañ :"Ar Vretoned a oar ober". Dimp dezhi.
Le vendredi 19 décembre Ouest France, dans son rôle habituel de «voix de son maître», fait sa une avec une annonce choc : trois millards pour la Bretagne. Le lecteur moyen ne peut que se féliciter de la générosité de Paris. En fait comme on le lira plus loin cette présentation biaisée des chiffres recouvre trois sources de financement : l'Europe, le contribuable breton et l'état central. En page intérieure du journal cité, le feuilleton continue avec «la visite surprise» du premier ministre à Josselin aux établissements Gad pour réparer la gaffe de Macron. Auparavant, lors de son passage à Brest, Valls confirmait le transfert du siège d' ifremer d'Issy les Moulineaux à Plouzané (se souvenir quand même que ce déménagement avait déjà été annoncé par Ayrault en 2013 et que depuis rien n'a bougé) en laissant ensuite prendre le relais des déclarations lénifiantes à son ministre des armées. Ce dernier laissa entendre que les effectifs des personnels de la marine seraient maintenus et que, cerise sur le gâteau, l'état prendrait en charge les personnels enseignants de Diwan à partir du 18ème mois suivant l'ouverture d'une nouvelle classe¹. Le tout fut clôt par un discours où le catalan a voulu démontrer que la Bretagne ne peut vivre sans la France et réciproquement en s'appuyant sur une figure historique bretonne qui a fait le «buzz» en 2014 : Anne de Bretagne, pas moins. Pas géné pour un sou notre premier ministre alors que son gouvernement vient de refuser la réunification bretonne² ! Il n'y a que les mauvais bretons ou les esprits dérangés qui percevront cette tournée du Père Noël avant le 24 décembre comme le réemploi des mêmes recettes, qui ont fait leurs preuves, pour tenter d'étouffer la colère bretonne et, mine de rien, de préparer le retour de Le Drian afin de conserver au PS au moins un territoire dans la grande raclée électorale qui s'annonce.
Il a y pourtant eu au cours de cette visite plusieurs «couacs» qui ont fait ombre au tableau.
Les chiffres d'abord : sur trois milliards annoncés pour la période 2015-2020, il fallait comprendre qu'on en espérait un milliard de l'Europe, un milliard de l'état central mais aussi un milliard de la poche des Bretons. Or en considérant que sur 100 euros d'impôts versés par le contribuable breton, seuls 46 reviennent en Bretagne. On voit là qu'il convient de mettre quelques bémols au pactole ministériel en ajoutant qu'il faut inclure dans ces sommes des capitaux déja engagés.
La contestation aussi est venue des rangs mêmes du PS. Ainsi Pierrick Massiot, le président de la Bretagne administrative a-t-il hardiement rappelé qu'il n'y avait à ce jour encore aucune décision concernant les transferts de nouveaux pouvoirs à la région. Il a aussi voulu rappeler à François Hollande son engagement pour ratifier la charte Européenne des Langues Minoritaires. En contraste total avec la persistance de cet esprit jacobin et autoritaire qui toujours règne dans l'autoproclamé pays-des-droits-de-l'homme, le Royaume Uni s'apprète à donner plus de pouvoirs à l'Ecosse, au Pays de Galles et à l'Irlande du Nord. Conséquence directe du référendum écossais, une commision vient de remettre ses propositions à Cameron. Elle prévoit entre autres de confier au parlement écossais le contrôle de l'impôt sur le revenu et des prestations sociales. Ces dispositions feront l'objet d'une loi qui sera votée au Communes en Janvier 2015. Carwyn Jones³, premier ministre du Pays de Galles vient par ailleurs de demander la mise en place d' «une souveraineté partagée» sur le modèle canadien en ajoutant « la décentralisation ne peut pas se faire via des sous-comités qui se réunissent en catimini à Londres». Notre jumelle celtique, s'apprète donc à rentrer dans un processus de discussions avec Londres pour élargir ses pouvoirs .
Autre ombre au tableau : la présence massive d'un dispositif policier à Rennes qui, en prenant en otage tout le périmètre du centre ville, a certes évité que le premier ministre et sa suite ne se trouvent directement confrontés aux 200 manifestants de Bretagne Réunie, mais a par contre entrainé une paralysie totale des transports urbains.
Un autre troublion, l'un des leaders des Bonnets Rouges Thierry Merret, a tenu aussi à se rappeler au bon souvenir du pouvoir parisien en déclarant qu'il n' était pas en mesure de certifier que dorénavant la quiétude règnerait en 2015 au pays de la Duchesse.
Ce tableau contrasté fait la démonstration que, plus que jamais, les méthodes de gouvernement "à la française", liées diront certains au caractère monarchique et autoritaire de la constitution de 1962 qui donne carte blanche à l'éxécutif ou consubstancielles diront d'autres à l'esprit jacobin qui continue de règner à Paris, sont en totale inadéquation avec ce qu'est une démocratie moderne et l'évolution du monde. Dans l'esprit de nos gouvernants plane toujours l'idée que la Bretagne et son peuple sont un danger pour la pérennité française. Il leur faut donc tout faire pour l'affaiblir, l'infantiliser en lui rognant les ailes (amoindrir son territoire et limiter au maximum son autonomie financière) et la cantonner dans un rôle de fidèle servante⁴ apte à reproduire les clichés utiles au maintien de sa sujétion : espace de jeux et de vacances (notre belle Bretagne), espace indispensable pour héberger les symboles de la puissance hexagonale avec Enez hir pour la FOST et le centre de recherche pour la guerre électronique à Bruz, territoire où les «grands élus» pour la plupart jouent double jeu, territoire vers lequel le pouvoir central s' adresse à intervals réguliers avec des discours paternalistes et biaisés, quitte à jouer les révisionistes grossiers de l'histoire bretonne. Deux gazettes, en situation de quasi monopôle, sont là pour complèter et véhiculer quotidiennement la bonne parole auprès des lecteurs de la péninsule.
Tout le contraire de ce qu'il conviendrait de faire : accepter le principe de l'altérité et à partir de là instituer un échange serein et constructif entre des partenaires. A ces conditions seulement, le peuple breton pourrait ne pas se sentir menacé. Allons nous nous laisser faire ? Hag er choej, evel vez laret e Bro Gwened.
¹ Il faut en moyenne un an d'efforts pour arriver à ouvrir une nouvelle classe Diwan. Un calcul rapide (12+18) montre que cette annonce n'engage guère le gouvernement Hollande puisque dans la meilleure des hypothèses la date d'application tombera en...juin 2017 ! encore un joli coup de Bonneteau du P.S...
² Après l'adoption-trahison de la carte des 13 régions, la Bretagne administrative se situe au 10ème rang avec un PIB à 83.507 millions d'euros à comparer avec les 101.229 des PDL et les 1.110.000 de l'Ile de France ! C'est ce que nos députés «bretons» qui ont voté pour ce charcutage appellent une «victoire» ! Nous, nous appelons celà la dégringolade d'un peuple.
³ Dans un entretien à un groupe de journalistes européens dont Le Monde. On imagine mal le Président de la région Bretagne tenant une conférence devant la presse allemande et scandinave pour stigmatiser le centralisme forcené de l'état français.
⁴ On aura une idée des clichés sur la Bretagne qui règnent encore dans les têtes d'une partie de l'intelligentsia française à la lecture d'un article de Gilles Kepel sur les dangers du djihadisme. Ce spécialiste de l'Islam n'hésite pas à dénoncer les conversions sur YouTube en se référant aux « petites Bécassines de Quimper qui partent pour l'aéroport d'Istanboul comme celles d'hier partaient pour la gare Montparnasse». Le Point, jeudi 18 et 25 décembre 2014. On attend toujours les réactions indignées de SOS Racisme !
L'Alliance Fédéraliste Bretonne - Emglev Kevredel Breizh exprime toute son indignation à la suite du vote du projet de loi validant une carte territoriale à 13 régions.
Il est particulièrement navrant de constater que les députés élus en Bretagne, à l'exception de dix d'entre eux1, ont par leur vote ou leur abstention, trahi l'immense espoir de la réunification de la Bretagne lui restituant ainsi sa dimension européenne.
Par ce reniement ils démontrent leur cynisme qui leur fait ignorer la volonté des électeurs et leur médiocrité qui leur fait manquer un rendez-vous avec l'Histoire. Il ne nous reste dorénavant qu'à les combattre.
1 Annie Le Houerou, députée de Guingamp, Jean Luc Bleunven, député de Ploudalmezau, Marc Le Fur député de Loudeac, Thierry Benoit, député de Fougères, Isabelle Le Callennec, députée de Vitré, Gilles Lurton, député de Saint Malo, François De Rugy, député de Nantes, Paul Molac, député de Ploermel, Christophe Priou, député de Guerande, Philippe Le Ray, député d'Auray
Le Parti Fédéraliste Européen (PFE) et l'Alliance Fédéraliste Bretonne - Emglev Kevredel Breizh (AFB-EKB) appellent les Bretons et les amis de la Bretagne à venir nombreux au rassemblement en faveur de la «réunification de la Bretagne».
Les délégués régionaux du PFE :
Vincent Lancien (Guingamp)
Jean-Jacques Page (Vannes)
Jean-Noël Rebora (Nantes)
Les représentants de l'AFB-EKB :
Jean Louis Le Mée (Président)
Mikael Rémond (Délégué régional)
Gwenael Kaodan (Secrétaire)
Dans une déclaration (cf. Ouest France du 21 juillet dernier) cosignée avec sa collègue trégorroise Corinne Erhel, Jean Jacques Urvoas, député PS du Finistère et président de la commission des lois, à propos de la carte des 13 nouvelles régions, juge que pour la Bretagne "l'essentiel avait été préservé", parlant même de "victoire symbolique" à propos du statut quo qui a exclu le retour du département breton le plus méridional (la Loire atlantique) dans la famille bretonne.
Et pourtant Jean Jacques Urvoas s'était antérieurement déclaré à plusieurs reprises pour la réunification. Il est vrai qu'alors il siégait dans l'opposition.
Son nouveau positionnement, pour ne pas écrire reniement, est inacceptable pour des raisons tant morales qu'économiques et humaines.
Raisons morales: en cautionnant une des décisions du régime de Pétain qui par un simple décret avait séparé la Loire Inférieure (actuelle Loire Atlantique) de l'ensemble breton, lui et les autres députés socialistes "bretons", à l'exception du député de Pontivy Jean Pierre Le Roch, font la démonstration qu'ils ont abandonné toute éthique pour satisfaire des "baronnies". Dorénavant la preuve est faite que les intérêts de parti passent avant les convictions. Ils font aussi la démonstration qu'ils restent sourds aux souhaits maintes fois exprimés des collectivités, des organisations politiques ou culturelles, des personnalités, bref du peuple, qui depuis des décennies ont demandé la réunification. Le 28 juin dernier près de 20 000 personnes défilaient une fois de plus à Nantes pour que la Bretagne retrouve sa taille originelle. Jean Jacques Urvoas était absent.
Raisons économiques: le département de Loire Atlantique pèse 40% du P.I.B. breton. Le port de Nantes Saint Nazaire est de loin, avec un trafic avoisinant 35 millions de tonnes, le premier port breton devant Lorient et Saint Malo. L'Université de Nantes fut fondée sous la Duc Jean V en 1460 et le grand Laënnec y fit sa médecine. Nantes est depuis le début du 20ème siècle jumelée avec Cardiff. Plus de 3 millions de passagers sont passés par l'aéroport de Chateaubougon en 2013. C'est à Nantes que se trouvent plus d'une dizaine de consulats. Ce département marie avec bonheur production vinicole (le Muscadet), production maraichère, industrie lourde (chantiers navals de Penhöet, consortium Airbus) et témoins emblématiques de l'histoire bretonne (Château des Ducs, Guérande, Châteaubriant) etc...
Raisons de visibilité européenne : une Bretagne intégrale avec 4,5 millions d'habitants et une surface équivalente au Danmark ou aux Pays Bas se situe dans le peloton de tête des régions européennes et par son histoire, ses caractères physiques et humains, est parfaitement identifiée à l'international. Tout le monde situe " Brittany " en Europe et au-delà. Ce qui est loin d'être le cas pour la construction purement technocratique des Pays de la Loire dont les dirigeants dépensent des centaines de milliers d'euro, au frais du contribuable, pour tenter de lui donner cette indispensable visibilité à l'international.
Raisons humaines: à l'heure où les populations européennes se trouvent confrontées aux défis de la mondialisation, l'attachement à une identité -à la condition de refuser toute dérive sectaire- est un atout essentiel pour impulser confiance en soi, dynamisme et souplesse d'adaptation. Les Bretons, habitués depuis des siècles au grand large et dotés d'une jeunesse hautement éduquée (cf. leurs résultats au Baccalauréat), constituent le type même de population entrant dans ces critères pour faire bonne figure dans le concert des nations. Le seul obstacle à lever pour libérer les énergies est le rejet total de cette conception jacobine de la gouvernance qui fait de la France, avec des corps intermédiaires inexistants, une déplorable exception comparée à ses partenaires européens.
Le président de la commission des lois, auteur d'un opuscule racoleur pour une Assemblée bretonne, aurait du montrer un peu plus de cohérence. Faute de courage politique sa prétendue "victoire symbolique" ne trompe personne. Les seuls termes qui s'imposent sont:"capitulation en rase campagne".
Nul ne doute qu'en participant en masse à une nouvelle manifestation à Nantes le 27 septembre prochain, la population bretonne fera la démonstration qu'elle veut privilégier, la cohérence à l'emfumage politicien, la clarté à l'ambiguité, l'ambition à la médiocrité.
Dans une déclaration (cf. Ouest France du 21 juillet dernier) cosignée avec son collègue finistérien Jean Jacques Urvoas, notre députée, à propos de la carte des 13 nouvelles régions, juge que pour la Bretagne "l'essentiel avait été préservé", parlant même de "victoire symbolique" à propos du statut quo qui a exclu le retour du département breton le plus méridional (la Loire atlantique) dans la famille bretonne.
Or antérieurement elle s'était déclarée pour la réunification.
Ce positionnement, pour ne pas dire ce reniement, est inacceptable pour des raisons tant morales qu'économiques et humaines.
Raisons morales: en cautionnant une des décisions du régime de Pétain qui par un simple décret avait séparé la Loire Inférieure (actuelle Loire Atlantique) de l'ensemble breton, les députés socialistes "bretons", à l'exception du député de Pontivy Jean Pierre Le Roch, font la démonstration qu'ils ont abandonné toute éthique pour satisfaire des "baronnies". Ils font aussi la démonstration qu'ils restent sourds aux souhaits maintes fois exprimés des collectivités, des organisations politiques ou culturelles, des personnalités, bref du peuple, qui depuis des décennies ont demandé la réunification. Le 28 juin dernier près de 20 000 personnes défilaient une fois de plus à Nantes pour que la Bretagne retrouve sa taille originelle.
Raisons économiques: le département de Loire Atlantique pèse 40% du P.I.B. breton. Le port de Nantes Saint Nazaire est de loin, avec un trafic avoisinant 35 millions de tonnes, le premier port breton devant Lorient et Saint Malo. L'Université de Nantes fut fondée sous la Duc Jean V en 1460 et le grand Laënnec y fit sa médecine. Nantes est depuis le début du 20ème siècle jumelée avec Cardiff. Plus de 3 millions de passagers sont passés par l'aéroport de Chateaubougon en 2013. C'est à Nantes que se trouvent plus d'une dizaine de consulats. Ce département marie avec bonheur production vinicole (le Muscadet), production maraichère, industrie lourde (chantiers navals de Penhöet, consortium Airbus) et témoins emblématiques de l'histoire bretonne (Château des Ducs, Guérande, Châteaubriant) etc...
Raisons de visibilité européenne: une Bretagne intégrale avec 4, 5 millions d'habitants et une surface équivalente au Danmark ou aux Pays Bas se situe dans le peloton de tête des régions européennes et par son histoire, ses caractères physiques et humains, est parfaitement identifiée à l'international. Tout le monde situe " Brittany " en Europe et au-delà. Ce qui est loin d'être le cas pour la construction purement technocratique des Pays de la Loire dont les dirigeants dépensent des centaines de milliers d'euro, au frais du contribuable, pour tenter de lui donner cette indispensable visibilité à l'international.
Raisons humaines: à l'heure où les populations européennes se trouvent confrontées aux défis de la mondialisation, l'attachement à une identité-à la condition de refuser toute dérive sectaire- est un atout essentiel pour impulser confiance en soi, dynamisme et souplesse d'adaptation. Les Bretons, habitués depuis des siècles au grand large et dotés d'une jeunesse hautement éduquée (cf. leurs résultats au Baccalauréat), constituent le type même de population entrant dans ces critères pour faire bonne figure dans le concert des nations. Le seul obstacle à lever pour libérer les énergies est le rejet total de cette conception jacobine de la gouvernance qui fait de la France, avec des corps intermédiaires inexistants, une exception comparée à ses partenaires européens.
Notre députée, avec un peu de courage, aurait pu s'inscrire dans une autre vision.
Nul ne doute qu'en participant en masse à une nouvelle manifestation à Nantes le 27 septembre prochain, la population bretonne fera la démonstration qu'elle veut privilégier la grandeur à la médiocrité.
Monsieur,
L'Alliance Fédéraliste bretonne - Emglev Kevredel Breizh exprime son entière solidarité avec les Alsaciens dans leur volonté de ne pas laisser diluer leur belle singularité dans un ensemble complètement technocratique et ceci sans concertation aucune des populations concernées.
Par contre elle juge complètement absurde et contradictoire l'argumentaire de votre pétition qui valorise la mise en place d'un grand ouest, lui aussi totalement arbitraire et antidémocratique, par fusion des pays de la loire (création du régime de Pétain, faut-il le souligner) et la Bretagne privée de son département le plus méridional, la Loire Atlantique.
Jamais depuis que cette partition a été faite, par un simple décret, la population bretonne n'a accepté ce dictat. Pas plus qu'elle n'accepte le reniement du pouvoir socialiste qui place les intérêts de ses barons avant les considérations éthiques.
Nous espérons que vous voudrez bien, après avoir mieux pris connaissance de la situation bretonne, revoir l'argumentation de votre pétition.
Recevez, Mr Rottner, nos salutations fédéralistes et bretonnes.
Depuis plusieurs semaines au lieu d'une réforme territoriale, nous assistons à une lutte des barons du Parti Socialiste pour garder leurs fiefs sans tenir aucun compte de l'avis des populations concernées.
Plans-coms, twitts et autes SMS n'ont d'autres effets que de «ballader» les citoyens.
Depuis plus de 60 ans, en dépit d'une propagande mensongère et dispendieuse (aux frais du contribuable), la mémoire collective bretonne n'a jamais oublié son département le plus méridional.
Nous l'avons retenu avec nos griffes. Maintenant nous allons le récupérer avec nos dents !
L'Alliance fédéraliste Bretonne - Emglev Kevredel Breizh appelle ses adhérents et sympathisants à rejoindre la manifestation à Nantes le 28 Juin 2014.
Rendez-vous le 28 Juin 2014 à Nantes, 14h00 devant la préfecture, 6 quai Ceineray.
Soucieuse d'aller à l'essentiel à un moment crucial pour l'avenir breton, l'AFB-EKB déclare son entier soutien à l'appel lancé à Rostrenen contre le charcutage territorial présenté par François Hollande.
Sans tenir aucun compte des avis maintes fois exprimés tant par les populations concernées que par les assemblées communales, départementales et du conseil régional de Bretagne, le pouvoir socialiste entend imposer sans vergogne l'héritage de Vichy. Un comble !
Nous notons la peu courageuse position de Jean Yves Le Drian qui feint de croire que la carte n'est pas le sujet principal et qu'il lui suffit de s'être opposé à un futur Grand Ouest pour s'octroyer à peu de frais son brevet d'ardent défenseur des intérêts de la Bretagne.
En conséquence nous répondrons aussi présents le 18 Juin prochain au Palais Bourbon pour rencontrer les 38 députés des cinq départements afin de leur exposer que seule une Bretagne intégrale peut constituer une entité parfaitement crédible et identifiable sur le plan européen par sa capacité économique, son poids démographique, sa cohérence territoriale, le respect de son histoire et son dynamisme culturel.
Cette volonté des Bretons de ne pas se plier à un diktat de bas étage, animé par une défiance incompréhensible entretenue depuis des décennies par Paris, se traduira par une manifestation d'envergure à Nantes le 28 juin prochain.
Le projet de réforme territoriale, bien malgré lui, à mis au devant de la scène une injustice que les Bretons n'ont jamais oublié et comptent bien obtenir réparation.
Jusqu'ici nous n'avons opposé aux blocs adverses que des poussières d'individus, en ce moment où l'Histoire se concentre il est temps pour les Bretons de faire corps en vue de l'effort collectif.
L'emballement et la surenchère de ces derniers jours traduisent d'un côté la longue mémoire historique des Bretons, de l'autre la mise en abîme d'un système.
Des bâtisseurs de ruines tels les maires de Nantes, Rennes, Brest et Saint Nazaire habillés de leur bonne conscience ne font que révéler leur animosité à l'égard des réalités humaines et historiques. Il leur est désormais impossible de proclamer avec beaucoup de sentiments et de rhétorique qu'ils aiment les hommes, qu'ils travaillent pour eux, et en même temps de tolérer qu'ils soient humiliés et écrasés.
La sortie de l'histoire d'un président de région artificielle sans laquelle il lui sera impossible de justifier son existence et sa fonction. Comme une puce devenue folle, le voici tourbillonnant pourvu que la Loire-Atlantique ne retrouve pas l'ensemble breton.
C'était sans compter sur les charcutiers de l'Élysée, un découpage absurde qui caractérise le schéma de pensée d'hommes influencés par l'idéologie. Ils refusent de mettre en doute leurs architectures, alors qu'il suffit de confronter celles-ci avec le réel pour s'apercevoir de leur stupidité. Pour ces gens, lorsque le système ne fonctionne pas, ce n'est pas le système qui doit être revu, mais c'est l'homme qui est obligé de changer.
Si le bon sens inspire certaines réflexions, la réponse est de culpabiliser ceux qui les expriment.
Il ne tient qu'à nous que l'Histoire rende justice au temps écoulé. Avec le retour de la Loire Atlantique chez elle, c'est-à-dire dans la Région Bretagne qui est son territoire géographique et historique aussi naturel que légitime. Au-delà de sa place éminente et incontournable dans le destin de la Bretagne, la Loire Atlantique représente 40% du potentiel économique breton. C'est pourquoi seule une Bretagne intégrale constitue un ensemble cohérent capable de défendre, au niveau européen, sa singularité et ses intérêts.
L'Alliance Fédéraliste Bretonne - Emglev Kevredel Breizh approuve totalement l'analyse de Bretagne Réunie et ne peut que s'y associer, en faisant écho à ce bruit de fusion entre Pays de la Loire et Poitou-Charentes.
Madame Royal - qui joue toujours "perso" - tente encore là un coup médiatique du même genre que sa déclaration contre l'"écotaxe punitive" dans laquelle elle donnait "une solution irréalisable" pour cause de Droit européen. On a pourtant vu une partie des "gogos bretons" se féliciter de sa proposition.
En fait, dans cette toute dernière déclaration, madame Royal utilise un écran de fumée pour écarter le risque de voir sa région - dont elle n'exerce plus la présidence - en partie démantelée au profit de l'Aquitaine.
Elle et son compère Auxiette jouent la même partie et il est donc logique qu'ils s'épaulent mutuellement.
Toutes ces manœuvres démontrent que notre combat pour la réunification bretonne est loin d'être gagné et qu'il nous faut encore augmenter nos forces pour renforcer notre pression.
Constatant que le PARTI FEDERALISTE EUROPEEN lutte clairement contre la conception jacobine de l'État en prônant une Europe Fédérale basée sur le renforcement des pouvoirs régionaux et la lutte contre le dumping social, l'ALLIANCE FEDERALISTE BRETONNE-EMGLEV KEVREDEL BREIZH a décidé d'apporter son soutien à la liste menée par le Guingampais Vincent LANCIEN.
Elle se réjouit par ailleurs du soutien, sans ambiguité, apporté par le PARTI FEDERALISTE EUROPEEN à la réunification de la Bretagne et à la suppression de l'écotaxe qui lèse gravement son économie.
Enfin, pour mettre fin aux tensions actuelles observées en Ukraine, nos deux organisations préconisent d'en faire un Etat fédéral.
Les Co-présidents du PFE à Bruxelles,
Pietro DE MATTEIS, Yves GERNIGON
Le Président de l'Alliance Fédéraliste Bretonne-Emglev Kevredel Breizh à Nantes,
Dr. Jean-Louis LE MEE
Démenti
Contrairement à ce qui a pu être annoncé dans les médias ici et là, l'Alliance Fédéraliste Bretonne - Emglev Kevredel Breizh n'est pas partie prenante dans la liste emmenée par le maire de Carhaix.
En effet nous ne pouvons nous retrouver dans sa dérive populiste et autocratique qui le conduit à faire fi de tout engagement antérieur avec notre organisation. Ce comportement à la "Pepe Grillo" ne peut que nuire au désir d'union des forces qui luttent avec conscience et sincérité à l'installation d'un statut de "self-government" pour la population bretonne. Enfin nous trouvons pour le moins curieux de retrouver sur cette liste le nom du maire de Ploumagoar, lequel maire intente un procès à Diwan.
Reizhadur
Amañ hag ahont eo bet skrevet an Emglev Kevredel Breizh a oa derc'hel perzh el listenn pennrenet gant maer Karaez. Ur fazienn eo.
E wirionez ne c'hellomp ket bout a-du gant e zoareoù ober rust ha disfeal e keñver hor strollad. Ar stumm-ober se, re hini ur "Pepe Grillo" breton, a ra 'met gwanaat ar c'hoant unvaniezh-labour dispartiet etre an nerzhioù politikel hag a zo stourm en ur spered digor-galon ha leal evit zichenniñ ur galloud emrenerez evit ar Vretoned. En tu hont da se, ni a gav "iskis" awalc'h gwelout war al listenn-se anv maer Plouvagor. Hennez, evel ma ouier, a zo oc'h ober ur broses ouzh Diwan.
L'Alliance Fédéraliste Bretonne-Emglev Kevredel Breizh considère que la manifestation pour la Réunification de la Bretagne qui vient de se dérouler à Nantes le 19 avril est un succès indéniable. Avec un cortège de plus de 10 000 participants qui ont sur éviter tout dérapage et toute provocation.
La démonstration a été faite que la population bretonne ne conçoit pas son avenir sans le RETOUR de la Loire Atlantique dans un ensemble territorial solide et cohérent. Loin d'être "étriquée" la Bretagne intégrale constitue une entité de taille européenne tant sur le plan économique que démographique.
Nous tenons aussi à saluer la qualité et le ton positif des interventions faites lors du colloque qui s'est déroulé le matin à la Maison des Syndicats.
Ainsi le premier Ministre connait-il dorénavant la réponse dénuée d'ambiguité de la Bretagne à sa volonté de revoir les découpages des régions en France.
L'Alliance Fédéraliste Bretonne - Emglev Kevredel Breizh appelle ses adhérents et sympathisants à participer à la manifestation pour la réunification de la Bretagne le 19 avril 2014 à Nantes.
Rendez-vous Place de Bretagne à 15h00.
Le référendum d'autodétermination en Crimée a provoqué de vives tensions diplomatiques entre la Russie et les Occidentaux. Dans ce concert d'imprécations et d'incantations, bien peu d'observateurs lucides ont pu exprimer un avis nuancé. Qu'en est-il exactement.
On a assisté en moins de trois semaines à une brutale accélération de l'Histoire en Ukraine. Suite à un référendum, 97% des russophones, largement majoritaires en Crimée, ont dit clairement leur volonté de retour dans la Fédération de Russie. à la suite de quoi les autorités européennes, par la voix de leur responsable des affaires étrangères, la baronne Ashton, ont crié au scandale et dénoncé ce référendum comme illégal et contraire aux lois internationales. L'Europe, déclarait-elle, allait prendre des sanctions économiques et interdire de visas 21 dirigeants russes et ukrainiens se gardant bien toutefois de mettre Poutine et Lavrov, ministre à la tête de la diplomatie russe, dans le lot.
Le président Poutine de son côté, dans un discours d'une heure devant une Douma enthousiaste et deux représentants de la Crimée, s'est félicité du retour de la Crimée dans le giron russe en s'appuyant sur les résultats du référendum mais aussi sur l'histoire de ce territoire. Il a aussi déclaré ne pas vouloir, à l'opposé des craintes occidentales, démanteler l'Ukraine. Par contre il a dit clairement l'opposition de la Russie à l'installation de bases de l'OTAN sur le territoire ukrainien et sa volonté de mettre un arrêt aux constantes tentatives de rabaissement de la Russie venues du camp occidental durant ces dix dernières années.
En dépit de l'intense campagne médiatique développée par les autorités américaines et européennes, la France en tête, contre la politique russe, devons nous nous faire abuser ? Il n'est sans doute pas inutile, pour nous Bretons, avant de suivre aveuglement les positions prises à Bruxelles et à Paris, de rappeler quelque peu l'histoire de la Crimée.
Rappel historique.
Pour les anciens Grecs la Crimée s'appelait la Colchide et la Chersonèse. C'est sur ses rives que Jason et ses marins débarquèrent à la recherche de la mythique Toison d'Or. Beaucoup plus tard elle devint le lieu d'implantation des Tatars descendants des Mongols de la Horde d'Or, un des quatre empires issus de la désintégration de l'empire de Gengis Khan. Vers 1420 se constituera le Khanât de Crimée, lequel va devenir vassal de l'Empire ottoman. Au cours du XVIème siècle l'extension de la Russie va la faire se heurter militairement à l'Empire ottoman pour aboutir au passage de la Crimée en 1783 -sous le règne de la Grande Catherine- dans l'orbite russe. Les Tatars tant redoutés pour leurs pratiques de l'esclavage aux dépens de populations slaves, vont alors subir une répression terrible et être remplacés par les Cosaques. L'Empire tsariste, outre qu'il se débarrassait d' "un fléau de Dieu" avait enfin son accès aux mers chaudes.
Sous Napoleon III, les Français alliés aux Anglais et aux Turques vont se lancer dans une guerre victorieuse (1853-1856) contre une Russie désireuse, à l'instigation du panslavisme, de venir au secours des populations slaves et aussi de s'ouvrir les détroits des Dardanelles pour atteindre la Méditerranée. Deux stations de métro parisiennes [Sébastopol, Kremlin-Bicetre] et un nom de gateau [Baklava] rappellent ces évènements dans le quotidien parisien.
Sous la révolution bolchevique de 1917, Sébastopol devient l'une des villes symboles de l'installation du nouveau régime. Le grand réalisateur Eisenstein, avec son film emblématique "Le cuirassé Potemkine" a magnifié l'action des révolutionnaires. Tous les cinéphiles ont en mémoire l'image de ce landau qui dévale les escaliers de la grande cité portuaire parsemés de morts et de blessés tombés sous la mitraille des troupes tsaristes.
Plus près de nous, au cours de la "grande guerre patriotique" de 39-45 Simferopol [notre Sébastopol] devient avec Leningrad [l'actuel Saint Petersbourg] et Stalingrad le symbole, dorénavant gravé dans l'imaginaire russe, de la résistance à l'invasion nazie. Accusés par Staline d'avoir collaboré avec la Wehrmacht 200.000 Tatars sont déportés en Sibérie. La moitié ne reviendra pas et à ce jour ils ne représentent plus que 12% de la population.
Quant à l'appartenance formelle de la Crimée à l'Ukraine, elle date de 1954 à la suite d'une décision de Krouchtcheff avec la clause restrictive que la Russie y garderait trois grandes bases navales. La majorité de la population y était de longue date russophone. Poutine, dans son discours, a dénoncé avec vigueur cette décision prise par l'un des dirigeants de l'ex-URSS, dénonciation d'autant plus virulente que le gouvernement ukrainien s'était lancé dans une politique linguistique antirusse.
Alors nous Bretons qui voulons aussi choisir notre destin, devons nous nous joindre au concert des bien-pensants et des donneurs de leçons qui peuplent le monde médiatique* et politique français ? Pourtant eux si prompts à dénoncer, sans nuance aucune, la Russie et ses dirigeants n'ont rien dit et rien écrit quand le Président Hollande a fait son déplacement en Arabie Saoudite ; il s'agit pourtant d'un pays où les femmes sont asservies, où se pratiquent des décapitations publiques, où l'homosexualité est passible de mort, où la liberté de conscience n'existe pas.
Nous ne voulons pas terminer cet article sans assurer nos lecteurs que nous aussi nous souhaitons, bien évidemment, aux Ukrainiens de se doter d'un gouvernement représentatif capable de leur assurer prospérité économique, lutte contre la corruption, stabilité politique et liberté.
Quant au futur, gageons que l'Europe reviendra à des positions plus raisonnables, ne serait-que pour des raisons liées à sa dépendance énergétique au pétrole et encore plus au gaz russe. L'Allemagne, par la voix d'Angela Merkel, a déjà souhaité que l'étude de l'application des dites sanctions soit étudiée au sein de l'OSCE. Une fois de plus on aura observé la position va-t-en-guerre française, position que les réalités économiques transformeront bien vite en simple gesticulation médiatique. Pensons à ce qui s'est passé pour la Syrie.
* à deux rares exceptions :
Les médias relatant le grand mouvement de contestation incarné par les Bonnets rouges (Ar Bonedoù ruz) se sont polarisés sur le refus qu'opposent les Bretons à l'écotaxe. C'est un peu court, et on ne tardera pas à s'en rendre compte. La mobilisation aussi soudaine que violente illustre, en vérité, une colère qui ne cesse de s'exacerber depuis plusieurs années : les Bretons rejettent de plus en plus un mode de gouvernance, d'une part ultra-centralisé, d'autre part totalement sourd à leur attente d'une véritable responsabilité régionale dans l'ordre de la gestion, de la culture, de la langue. Depuis des décennies, de nombreuses formations politiques bretonnes, n'appartenant pas, il est vrai, au système hexagonal, ont proposé une série de mesures concrètes, bien sûr dans le domaine économique, mais surtout dans le domaine institutionnel. Elles ont souligné l'impérieuse nécessité d'imaginer, face à l'explosion du numérique et de la mondialisation, une nouvelle organisation de l'État jacobin. Si nous nous trouvons dans la situation actuelle, n'est-ce pas précisément parce que le pouvoir - de droite ou de gauche confondus - a ignoré, avec superbe, ces revendications.
Pourtant François Hollande, dans son programme pré-électoral, avait promis une vigoureuse relance de la décentralisation, un message reçu avec beaucoup d'espoir en Bretagne. Or, ce qui devait être un des "grands chantiers" du quinquennat a fait chou blanc. Le droit à l'expérimentation régionale, assorti d'une montée en puissance de ce droit, a été tout bonnement enterré.
Dans ce contexte de profonde désillusion, il convient de rappeler les principales attentes bretonnes, lesquelles sont délibérément ignorées par l'establishment parisien et ses relais en Bretagne.
On aura compris que la "question bretonne" ne sera pas résolue par de simples dotations financières baptisées "Pacte pour la Bretagne". Le problème n'est pas exclusivement économique, il est d'abord politique. D'autres régions en Europe, l'Écosse, le Pays de Galles, la Bavière, l'Archipel d'Aaland..., jouissent d'une réelle autonomie sans que les gouvernements centraux ne poussent des cris d'orfraie ou ne se sentent en péril. Paris le sait et tremble pourtant à l'idée d'amorcer une telle évolution. Quand le gouvernement se décidera-t-il à faire preuve d'audace et de courage ? Quand acceptera-t-il le projet ambitieux résumé par nos huit exigences ? Il ne s'agit plus de concocter, dans le huis clos des cabinets ministériels, un Pacte ou un énième Plan en faveur de la Bretagne. Il s'agit de mettre en place un processus de négociation entre, d'un côté, une délégation bretonne représentative de l'actuelle mobilisation sociale et, de l'autre, une délégation placée sous la responsabilité directe du Premier ministre.
C'est seulement à ce prix que la Bretagne et son peuple retrouveront le calme pour préparer avec confiance l'avenir.
Rendez-vous samedi 30 novembre à Carhaix
Un grand vent de colère souffle sur la Bretagne qui vise en vérité à refuser le déclin et préparer avec confiance l'avenir.
Toutes les tentatives pour disqualifier ce grand et légitime mouvement seront vouées à l'échec parce que, les dernières semaines l'ont démontré, les Bretons ne sont jamais aussi forts que lorsqu'ils sont unis.
L'Alliance Fédéraliste Bretonne - Emglev Kevredel Breizh appelle toutes les Bretonnes et les Bretons à se retrouver à Carhaix le samedi 30 octobre 2013, 15h00.
Les tartuffes...
Dans une récente interview au "journal du Dimanche". Bernard Poignant, maire de Quimper donne son sentiment sur la crise qui secoue actuellement la Bretagne. Ses réponses nous feraient croire que sa personne n'est nullement concernée alors qu'il s'était présenté dès l'annonce de l'élection du Président Hollande, comme "l'oreille du Président", occupant pour ce faire un bureau réservé à l'Elysée. Loin d'assumer une quelconque responsabilité dans la tourmente qui affecte l'économie bretonne, notre "conseiller special" feint de prendre de la hauteur.
Écoutons le : La fermeture des abattoirs Gad ? C'est de la faute des
coopératives qui abritent cette entreprise. La tempête qui frappe de
plein fouet Tilly-Sabco et Doux ? C'est à cause de l'Europe qui a pris
le gouverement Hollande de court alors que dans les milieux avertis tout
le monde savait que les restitutions seraient supprimées en 2013.
Quant aux manifestations de plus en plus musclées contre l'écotaxe, notre
"conseiller du Président" y voit là l'occasion de se lancer dans des
considérations historiques pour nous rappeler que depuis Louis XIV
et la révolte du papier timbré la Bretagne est coutumière de ces accès
de fièvre et tout cela est lié à son caractère "péninsulaire".
Bref, les Bretons ne sont pas particulièrement remontés contre le gouvernement Hollande. Alors, doit-on penser qu'ils en sont satisfaits ? L'actuel Président de région B4, Michel Massiot, ne semble pas partager complètement les vues de son camarade Quimperois. Ne vient-il pas de demander un moratoire pour la mise en place de l'écotaxe... Cet art de nier l'évidence a été couronné par la présentation d'un "plan Bretagne" par un premier ministre jouant la comédie de son attachement breton. Disons le tout net : ce plan ne répond en aucune façon aux attentes de nos compatriotes. Pour notre part nous rappellerons avec force à ces tartuffes que notre situation péninsulaire exige des ACTES et des réponses concrètes. Le premier d'entre eux sera la SUPPRESSION de l 'écotaxe seule mesure permettant de faire baisser la tention présente. Ensuite nous demandons que s'engagent des négociations avec comme objectif la mise en place d'un "Home-rule breton", seule solution pour ne pas sombrer dans une France vertigineusement surendettée (1 880 Mds €, € 1 800 000 000 000) habituée depuis des décennies à des demi-mesures et des faux-fuyants preconisés par des gouvernements adeptes de la langue de bois avec l'appui d'une classe technocratique immuable et autiste toute droit sortie de l'ENA.
Appel à se rassembler samedi 02 novembre à Quimper
La Bretagne traverse une crise grave. Les circonstances actuelles nous commandent de serrer les rangs.
La suppression de l'écotaxe n'est pas un but en soi, mais pose un problème plus profond, celui de la maîtrise de notre avenir.
Or aujourd'hui nous subissons et réagissons. Samedi à Quimper prenons des initiatives.
L'Alliance Fédéraliste Bretonne - Emglev Kevredel Breizh appelle toutes les Bretonnes et tous les Bretons à se rassembler dans le calme à Quimper le samedi 2 novembre, place de la Résistance à 15h00.
USA : ar Brezhoneg en Harvard, Bro C'hall : ar Brezhoneg en arvar. ...cherchez l'erreur !
An AFB-EKB a zo eürus o c'houzout e vo kelennet ar Brezhoneg er Skol-Veur Harvard. Ar Brezhoneg a gemero plas en unan eus ar Skolioù-meur brudetañ ar bed hervez renkadur Shangaï. Kement-se a ziskouez pegen istimet eo du-hont ar yezh geltiek nemeti komzet c'hoazh war an tiriad europat, kontrefed eus an dismegañs graet outi gant ar Stad c'hall.
Ar Stad c'hall, ar memes hini hag a ra komzoù flour diwarbenn an "nemadenn sevenadurel". Seurt diskleriadennoù o deus 'met daou pal : chom peget ouzh lavarioù mod-kozh a-zivout ar Galleg ha derc'hel da vont, en ur ganañ a-bouez-penn war an ton "droejoù-mab-den", gant ur politikerezh-distruj ar bobloù minorelezet Bro C'hall.
L'AFB-EKB ne peut que se réjouir après l'annonce de l'introduction de l'enseignement du Breton à Harvard. Voilà dorénavant la langue bretonne enseignée dans l'une des universités placées en tête du classement de Shangaï, une éclatante démonstration de l'intérêt suscité pour la seule langue celtique, Ar Brezhoneg, encore parlée sur le continent européen. Cette bonne nouvelle est en total contraste avec la politique d'annihilation pratiquée par l'Etat français.
Ce même état ne manque pourtant pas de déclarations verbales sur l'importance de l'"exception culturelle", déclarations, il est vrai qui ne visent qu'un double objectif : défendre des positions chauvines sur la langue française et occulter, sous couvert de défense des droits de l'homme, sa politique assimilatrice envers les peuples minoritaires de France.
Écotaxe
Suite à la destruction d'un portique Écotaxe à Guiclan, l'Alliance Fédéraliste Bretonne - Emglev Kevredel Breizh rappelle qu'elle avait déclaré sa totale opposition à la mise en place de ce nouvel impot-rackett, dès sa naissance, sur le transport routier breton. En effet cette taxe décidée, sous prétexte vertueux de favoriser le transfert du transport routier vers le rail, a pour effet direct de pénaliser encore plus un pan essentiel de l'économie bretonne basé sur l'agroalimentaire.
Une fois encore, on est obligé de constater que les milieux dirigeants hexagonaux, à quelque bord politique qu'ils appartiennent, prennent des décisions autoritaires qui vont à l'encontre des intérêts bretons. Tout celà ajouté à la grave crise à laquelle sont confrontés les entreprises comme Gad, Tilly-Sabco et Doux -et bien d'autres à venir- démontre la nécessité de renforcer la solidarité et la réflexion bretonne pour doter la Bretagne d'instruments économiques et d'institutions politiques qui lui permettront d'éviter un affaiblissement irréversible de ses forces vives.
LGV* ou le Chœur des Pleureuses
On vient de l'apprendre. Le gouvernement de Ayrault, se basant sur un rapport fourni par le député du Calvados, Philippe Duron, a fait ses choix pour les lignes LGV en projet. Pour ce qui concerne la Bretagne l'objectif des liaisons Paris-Brest et Paris-Kemper en 3 heures est repoussé après l'horizon 2030, autrement dit aux calendes grecques. Seul le tronçon Le Mans-Rennes sera terminé en 2017.
Comme dans toute tragédie grecque on a alors assisté à un "Chœur des Pleureuses" unanime des principaux ténors UMP-PS du Conseil Régional B4. François Puillandre, maire de Brest, Bernard Poignant** maire de Kemper épaulés par le Président des Chambres de Commerce de Bretagne B4 se sont joints au concert, chacun renchérissant à qui mieux mieux dans cette volonté absurde, et contraire aux intérêts fondamentaux bretons, d'accélérer le processus de concentration des infrastructures et des richesse sur un Paris frisant quotidiennement l'apoplexie. On aura aussi noté la déclaration toute lénifiante de "notre Jean-yves" qui ne voit dans cette décision aucune raison pour ne pas poursuivre le débat public sur le sujet ! Dans l'art d'enfumer les populations on ne fait pas mieux. Il est vrai que l' ex-président du Conseil Régional de Bretagne a su, de façon fulgurante, passer de l'état "plus breton que moi tu meurs" à la posture de défenseur fiable et habile des grands intérêts français. Viserait-il la place de Duguesclin du 21ème siècle ? Le président Hollande semble vouloir donner la réponse en venant adouber son champion à Lorient sur ses terres à l'occasion de l'inauguration du nouvel hopital. C'est fou comme rien n'a changé depuis le discours d'un autre François qui promettait au Peuple breton monts et merveilles en ce même lieu pour "respecter et promouvoir leur belle et singulière culture"! Etonnante aussi la rapidité avec laquelle nos "pennoù-bras" oublient leurs engagements préélectoraux après avoir humé l'air des cabinets ministériels parisiens.
Et pourtant la population bretonne au rebours de la vision toute jacobine de cette gente politique moutonnière a donné tout crûment son avis dans un sondage guère promu par les médias : elle déclare à 70% que l'important n'est pas de gagner 15 minutes pour atteindre Paris mais bien d'améliorer les liaisons entre l'ouest breton et Nantes ou encore tout bêtement entre Brest et...Landerneau.
De la même façon cette population, sans doute beaucoup plus perspicace que le sont ses soi-disant "représentants des territoires" (une formule à la mode), ose déclarer qu'il faudrait, outre l'amélioration des liaisons ferroviaires internes, avoir comme objectif prioritaire la baisse des tarifs aériens entre les aéroports de Brest, Lannion, Kemper, Lorient et ceux de Paris. Un Paris-New york coûte moins cher qu'un Kemper-Paris ! En s'appuyant sur les dires des spécialistes du traffic aérien***, elle avance deux arguments irréfutables : l'avion garde toute sa pertinence à partir de 500 km et le traffic aérien va doubler dans les 10 ans.
* À remarquer que l'empreinte de cette LGV entre Le Mans et Rennes se présente sous la forme d'une trouée de 100m de large sur 144 km de long. À vos calculettes, chers lecteurs, pour donner le nombre d'hectares sacrifiés et à les comparer avec les 1700 ha de Notre Dame Des Landes ! Là encore le silence de nos "écolos-bobos" sur le sujet nous épate !
** qui déclare "nous ne sommes pas satisfaits, même s'il était normal que le gouvernement établisse des priorités". On admirera un fois de plus l'art de la thèse et de l'antithèse pratiqué avec brio par le Maire de Kemper. Autre exemple: quand une délégation l'interpelle sur la non signature de la Charte Européenne des Langues Minoritaires, il la reçoit en tant que Maire de Kemper en précisant bien qu'il ne mélange pas cette fonction avec celle de "Conseiller spécial du Président". En un autre temps on appelait cela Hypocrisie.
*** Aviation Weekly
Wrong map of Brittany in An Oriant's Celtic Festival
Dear Welsh Cousins,
We deeply deplore that a wrong map of Brittany was visible at your exhibition stall in An Oriant ( Lorient) during the Interceltic festival. Many breton people were stunned by this bad action of some were very angry. As you probably know Brittany doesn't accept the partition of it's territory, a partition which was decided during world war II under nazi oppression.
You should be angry too if some Breton association should put on wall a map of Wales without one of it's components (Powys or some other welsh part), and you would be quite wright.
Here in Brittany we are used to see Wales as our "sister-country" so it's easy to understand our disapointment. The worse is that some welsh guy in your stall complained at french police as a result of a breton young man trying to correct the wrong map.
So we hope you will drope this complain down and that such an event will not occur again.
With our best celtic regards.
Kendirvi kembraek ker,
Ni zo bet displijet gant diskouezadeg kartenn sparc'het hor Vro-ni e-barzh ho stall da geñver Gouel ar Gelted en Oriant. Kalz a vretoned o tremen enno a zo bet aheurtet ha droug enno abalamour d'ar fazienn-se. Evel a ouzoc'h, marteze, Breizh ne fell ket dezhi asanti ouzh troc'hadenn he ec'honder, un dra euzhus graet e-pad ar brezel II, dindan amzer an Nazisted.
C'hwi kennebeut ne blijfe ket deoc'h hag e vefe diskouezet ur gartenn Bro Gembre hep Pöwys pe ul lodenn all dionti. Hag ar wirionez vije ganeoc'h.
Amañ e Breizh gwelout a reomp Bro Gembre evel "c'hoar-vro" hag e c'hellit kompren pegen dipitet omp bet. Ha wasoc'h c'hoaz pa hon eus gwelet unan ho izili o vont da sevel klemm , dirag ar polis gall, ouzh ur Breton yaouank hag en deus klasket resisaat ar gartenn-faoz.
Spi hon eus ne vo diskaret ar c'hlemm-se gant ho kevredegiezh ha n'arruo ket ken un darvoud trist sorse.
Gant hon gwelan saludoù keltiek.
Amendement nouvellement adopté en vue de la réunification de la Bretagne
Messieurs,
Nous tenons à vous féliciter pour votre toute récente initiative qui doit permettre à un département de quitter une région pour une autre, possibilité institutionnelle beaucoup plus en accord avec la volonté de ses habitants et leur histoire que l'actuelle législation.
Certes la voie est ardue, il n'en reste pas moins que vous avez réussi à entrouvrir une porte pour atteindre un but cher à la population bretonne: le retour de la Loire Atlantique dans l'ensemble breton. Nous n'ignorons ni les freins ni les obstacles qui restent encore à lever.
Soyez assurés que nous nous tiendrons à vos côtés pour vous épauler afin mettre de mettre un terme à un découpage instauré arbitrairement, sans consultation aucune des populations concernées, par un décret inique du régime de Vichy.
Veuillez agréer, Messieurs les députés, nos respectueuses et bien bretonnes salutations.
L'initiative alsacienne: un exemple à suivre pour la Bretagne.
La toute récente décision prise par les élus alsaciens de fondre en une collectivité unique le Conseil régional et les conseils généraux de Haute et Basse Alsace constitue une avancée certaine vers une vraie régionalisation. Elle met fin, tout au moins sur ce territoire, à ce qui constitue l'un des handicaps majeurs français, l'empilement des structures de gestion et de décision avec toutes les dépenses inutiles (pour cause de doublon) que celà suppose. Au moment où la France se trouve confrontée à la nécessité absolue de mettre fin à des déficits vertigineux, les élus alsaciens se sont engagés dans une gestion moins dispendieuse de leur territoire tout en renforçant le pouvoir régional. Il est certain que par leur proximité avec l'Allemagne, ils sont d'autant plus à même de juger que la réussite économique est largement tributaire d'une gestion parfaitement décentralisée où les länder, et tout particulièrement celui de Baden-Wurtemberg, disposent de pouvoirs considérables. Tout celà repose sur la notion de fédéralisme. Corsetées dans un système où Paris se taille la part du lion, les régions françaises par comparaison font bien pâle figure.
Face à la crise qui affecte une partie des membres de l'Union européenne, les autorités françaises parlent de plus en plus de "fédéralisme". Il semble bien que leur présentation soit plutôt à sens unique, à savoir sous couvert de ce vocable de mutualiser les déficits (sous entendu de faire payer les plus vertueux). Or le vrai Fédéralisme procède de deux mouvements: une délégation de pouvoirs vers une structure supranationale et en même temps un mouvement vers le bas qui vise à renforcer les pouvoirs régionaux, y compris celui de légiférer dans certains domaines.
Les élections présidentielles doivent être l'occasion de traiter la question de la réorganisation des structures étatiques françaises dans un sens beaucoup plus proche des territoires en favorisant la démocratie de proximité. De par leur histoire la Bretagne et son peuple constituent une entité originale qui justifie pleinement une gestion spécifique. La grave situation présente impose de sortir de la pensée unique. Aussi serait-il plus que souhaitable que les dirigeants du Conseil régional et les présidents des cinq conseils généraux [ Loire Atlantique comprise] prennent exemple sur leurs collègues alsaciens en s'engageant dans un processus de simplification et de rationalisation des structures. Ce serait là l'un des moyens les plus efficaces pour contribuer à allèger la dette et le meilleur processus d'approfondissement de la démocratie au profit des citoyens.
Lettre ouverte à:Kjaere Premierministeren,
I navnet af det Bretonske folk og mit egnen, vi vil uttrykker vores sorg og metfoelelse for dit eget folk etter det grusom angrep som har ramt indre Oslo og saa mange unge mennesker paa Utoeya.
Det er fulstendidt uforstaaeligt at det kan sjer saa noget i Norge.
Vi ber deg og tilbringe vores medlidende tanker til alle de norske statsborger som fik tabt slaegtninger og barna ved denne meget triste begivenheten.
Som du sa, « Norge er et lille land, men et stolt land » og det er lige hvad vi mener hernede i det keltiske Bretagne.
Med vores venligste bretonske hilsener.
Ministr kentan ker,
En anv Pobl breton ha va hini , fell a ra din kas dit hor sonjoù glac'haret hag a gengañv da genver an darvoud euzhus arruet en Oslo en ur tagañ ouzhpenn ur bern tud yaouank ar an Inis Uteoya.
Digomprenus eo gwelout seurt torfed o arruout e Bro Norvegia.
Ni zo pediñ ac'hanout degas d'ar familhoù, hag o deus kollet kar pe bugale e-barzh an trist oberenn-se, hor prederennoù gennerzh.
Evel t'eus lavaret en da brezegenn, « Bro Norvegia a zo marse ur vro vihan, met ur vro gant lorc'h enni « . Just ar pezh a sonjomp amañ er vro geltiek ni, Breizh.
Gant hor gwelañ saludoù breizhat.
Klasket em eus sevel ur pennad war an doare ma vez implijetal lavar gant Paotred ar Stad hag o mevelien breizhat evit touellañ ar speredoù. Ar yezhzonourion a gavo gwall skañv ar mennozioù am eus displeget. Met an holl lennerion n'int ket yezhonourion ! Goude beañ graet dave da Sofisted Hellaz, em eus lakaet a-wel teknikoù al loberion c'hall dre vras, a-raok komz eus un teknik ispisial am eus anvet : ar c'hwekaat ar gerioù. Ha me neuze da reiñ ur skouer splann, ur fed hag a zo c'hoarvezet nevez'zo, p'o deus dibabet paotred ar C'huzul Rannvroel skarzhañ kuit Gouel Erwan evit lakaat en e lec'h "la Fête de la Bretagne".
N'eo ket abaoe hiziv e vez imlijet ar yezh evit touellañ ar bobl. Komzet e vez abaoe Platon eus ar Sofisted hag eus c'halvezadoù (teknikoù) implijet ganto evit touellañ ar boblañs. An hini en defe un tamm amzer a alian da lenn an Emziviz anvet ar Gorgias, ma tispleg Sokratez peseurt istrikoù a veze implijet gant ar re-mañ warwell gounit ar bobl d'o sorc'henoù. An arm an efedusañ etre o daouarn a oa an helavarouriezh pe mar fell deoc'h ar retorik. Evel just arabat dre ret kondaouniñ an helavarouriezh, gant ma talvezo da gaeraat komz ur prezeger broudet gant ar c'hoant da lavarout ar wirionez. Rak ar retorik a c'hall bezañ ur benveg prizius evit lakaat ar wirionez da splannañ gwelloc'h a se. Siwazh gant Sofisted Hellaz e oa disheñvel ar gont, avat. N'o doa nemet ur soñj en o fenn : ober eus ar gomz an efedusañ benveg evit hoalañ an dud ha kaout krog war o c'henvroiz. Ken e tamalle Platon dezho bezañ heñvel ouzh ur c'heginer ampart o c'holeiñ ar pistri gant un hilienn voenus.
Hogen va fal n'eo ket sevel betek an amzerioù kent ha displegañ deoc'h korvigelloù Sofisted Hellaz. Pezh a vennan ober eo, er c'hontrol, degas da soñj deoc'h eus un dra hag a anavezit kenkoulz ha me : abaoe kantvedoù ez omp deuet da vezañ wazh eus flourderioù ul lavar gaouiat kinklet-kaer a-berzh al lamponed ouzh hon ren. Gant ar gomz eo bet renet a-viskoazh ar Republik c'hall. Hag ar re eveldon a zo erru war an oad? bet tro ganto da selaou prezegennoù stambouc'het ha pompadus ar jeneral de Gaulle, a oar pegen akuit e oa hemañ da gilhañ ar boblañs ha da walc'hiñ an empennoù. Kounait, da skouer, prezegenn Kemper d'an 18 a viz Even 70 ! Dalc'homp koun ivez eus an "darvoud-kalz" nevezoc'h, anvet an "adkempennadur Balladur" pe zoken, gant darn'zo, "ar Big Bang tiriadel". Amañ c'hoazh e oa deuet a-benn Sarkozy hag e lakerion da lakaat kalz a Vretoned hegredik da vagañ spi e vefe sevenet adunvanidigezh Breizh. Amañ c'hoazh o doa gouezet an hailhoned-se dibab gerioù kizellet-brav evit hon lakaat da esperout.
C'hwekaat ar gerioù
Betek-henn em eus komzet eus an helavarouriezh dre vras. Bremañ e klaskin tennañ an evezh war un elfenn hepken eus an helavarouriezh : ul lun hag anvin ar c'hwekaat ar gerioù. Ar gerioù a zo graet, evel ma uozer, evit arouezin ar ster-man-ster. Met an hini a fell dezhañ lorbiñ al lenner pe ar selaouer, ez zo a-walc'h dezhañ erlerc'hiañ ouzh ar ger reizh ur ger damheñvel hag a dalvezo da oueliañ, da guzhat ar ster reizh. N'eo ket ar skouerioù a vank : an Nazied ne gomzent ket evel just eus gouennlazh ar Yuzevion, komz a raent eus an "diskoulm diwezhañ". D'ar mare mar difenne ar Vretoned "ar gwir da vevañ er vro", en doa goveliet Raymond Barre un droienn c'hwek a-walc'h : "fiñvusted ar vicherourion" (mobilité de la main-d'œuvre). Pa ouzer pegen gouliet e vez kalon an den pa rank kuitaat e vro c'henidik ha bezañ diwriziennet, pa veizer ment ar bec'h hag ha boan en devez da ziwaskañ e seurt degouezh, e kavan dizamantmeurbed seurt kavadennoù yezhel. Menegiñ a rin c'hoazh, o vezañ ma'z on bet kelenner ha lennet ganin paperadur ofisiel an "Deskadurezh Vroadel", ar geriennoù ma vezed boas outo d'ar mare-se : ne raent morse dave d'ar yezhoù ranvroel, kaoz a veze dalc'hmat gant paotred ar stad eus idiomoù pe me oar me.
Ouzhpennomp n'eo ket hepken c'hwekaat ar gerioù an hini ar reont. Ken ampart int, en ur arverañ an hevelep kalvezad, da greñvaat ar ster. Er c'heñver-mañ, n'eo ket palvata ar ger an hini a reont, palvata ar ster ne lavaran ket. E c'horren a reont e splander ar Sakr. Kemeromp c'hoazh un neubeud skouerioù. Eveldon ez oc'h bet fastet gant holl zarvoudoù an Dispac'h gall. Ac'hanta, bezañ 'zo an devoud hag a vez douget dezhañ klod el lervrioù istor : La Terreur, ar Spouron bras. Ober a ra Paotred ar Stad hag o mevelion gant ur c'halvezad eeun : tremen a reont gant lakaat ur pennlizherenn. Ar wech-mañ ne gemmont ket ar ger, kemmañ a reont ar ster. Heñveldra evit ar Republik, al Laïkelezh, an Nasion, ar Big Bang tiriadel ha kement a zo. Kalvezadoù eeun hag efedus !
Taol-gwidre ar C'huzul Rannvroel
Rannet e vez va c'halon gant ar gevier a vez silet en empennoù gant Aotrounez vras Pariz. Met donoc'h c'hoazh e vezan tizhet pa vez ar Vretoned o-unan oc'h ober al labour drastus-se. Pezh a zo c'hoarvezet abaoe ur pennad, pa oa bet anv da aozañ Gouel Broadel Breizh dindan warez Sant Erwan, e-giz ma vez lidet gouel broadel Iwerzhon dindan gazel Sant Padrig. Ar mennozh a oa ijinek-kenañ, hag ar re a oa diwanet seurt keal en o spered a zellez anaoudegezh an holl. Siwazh, huñvre ne badas ket pell ! Koulz lavaret, adalek an deroù, e voe kavet Bretoned vat (sañset) evit lakaat en arvar seurt dibab. O anvioù a anavezan, met ne roin nemet anv unan anezho, Lena Louarn, un intron hag he deus diskouezet abaoe neuze pegen barrek e oa da zifenn hec'h interestoù diwar goust he c'henvroiz.
Neoazh, Gouel Erwan/Fest-Yves a seblante c'hoazh bezañ re zispac'hus evit izili ar C'huzul Rannvroel. Ha setu int, nevez 'zo, o skarzhañ kuit seurt anvadur ha lakaat en e blas "la Fête de la Bretagne", hervez ar c'halvezad am eus displeget bremaik : hini c'hwekaat ar gerioù. Ret e vefe lenn pizh diskleriadur an hini a zo karget eus ar c'hultur er C'huzul Rannvroel : Jean-Michel Le Boulanger. Na pegen pilpouz seurt komzoù, pa glask ober da grediñ d'al lennerion ez eus bet dibabet un anv "kevredusoc'h" (plus fédérateur). E gwirionez, kemer a ra ac'hanomp evit ur bagad genaouien, hag eñ o c'houzout ervat penaos en anv Sant Erwan ez eus an nerzh arouezennel eus an uhelañ evit d'ar Vretoned kadarnaat en o c'hreiz an emskiant a vezañ izili eus an heveled kevredigezh. E gerioù all, gouest eo an anv-se da greñvaat en o c'halon ar santad a hevelebiezh. Pezh a zo dic'houzañvadus evit ar ganfarded-mañ, troet ma'z eo o spered war-zu ar reter : ar pezh a gont evito, a-raok pep tra, ez eo terriñ ar muiañ ma c'hellont kement liamm a c'hallfe stagañ ar Vretoned ouzh o c'humuniezh naturel. Evel lavaret, unan eus Taolioù-gwidre ar C'huzul Ranvroel.
Petra lavarout goude-se ?Evel just e kaver e seurt dibab un arvez eneprelijiel. Se a zo sklaer. Padal, n'eo ket aze emañ an dalc'h : un akt politikel eo, evel ma'm eus klasket lakaet war-wel. Rak-se, dalc'homp, koustet a gousto, da lidañ hon gouelioù, da vare miz Mae, dindan gazel Sant Erwan. N'eo ket dav deomp kaout skoazelladoù an hailhoned-se evit derc'hel gant hon roudenn.
Fañch Kerrain
Objet: Promotion du Muscadet au FIL 2010.
Monsieur le Président,
Nous avons appris que le FIL prévoit un partenariat privilégié avec l'association des producteurs de Bordeaux, écartant du coup la promotion du vin emblématique de la Bretagne, le Muscadet.
Cette façon de faire nous apparaît comme hautement déplorable et ce pour plusieurs motifs.
Le premier est que cette édition 2010 a comme nation "invitée" la Bretagne précisément.
Le second est d'ordre économique. Les producteurs de Muscadet ont fait des efforts plus que mérités pour une production de qualité. Ces efforts, aussi tournés vers l'exportation; participent ainsi au bon renom de notre pays.
Troisième argument. À l'heure où il est plus que jamais question du retour dans la famille bretonne du département de Loire-Atlantique, quoi de plus significatif que la présence du Muscadet pour bien montrer le soutien qu'apporte le FIL à cet élan.
Autre motif, qui cette fois-ci fait référence à vos origines nantaises. Il serait paradoxal qu'en tant que Président d'un festival ayant comme but le rassemblement de la grande famille celtique vous vous mettiez du coté des forces qui travaillent à l'affaiblir. Un festival en Irlande serait-il concevable sans la Guinness ou encore en Ecosse sans le Whisky ?
Vous seriez le premier à partager l'indignation générale.
D'aucuns voudront opposer des arguments d'ordre financier à ce mauvais choix, vu la difficile conjoncture. Mais n'est-ce-pas là vendre son âme? Entendons nous, nous n'avons rien contre les vins de Bordeaux en tant que tels et nous en buvons bien volontiers. Pas plus que nous n'oublions qu'il fut un temps dans l'histoire bretonne où nos armateurs et leurs navires en avaient le monopole du transport vers nos voisins du nord ouest européen et la Scandinavie. Ces temps là sont révolus et d'autres nations ont pris la place de la nation bretonne, signe indiscutable de son abaissement.
Alors allez vous ajouter à ce déclin ? Il y a quelques mois vous avez réussi à rétablir une subvention équitable pour le FIL en intervenant auprès du Président de la République Française. Même si son geste est apparu comme le "fait du prince", on ne peut que s'en féliciter. N'allez pas brouiller cette image d'homme attaché aux valeurs bretonnes, image pour laquelle vous avez été choisi comme président de ce festival au renom européen.
Vous devez savoir qu'une pétition a été lancée sur internet qui traduit sans ambiguïté le mécontement pour ne pas dire l'indignation de nos compatriotes en Bretagne et au delà.
Les différents partenaires du FIL dans les autres pays celtiques ont aussi été alertés.
Aussi, Monsieur le Président, nous n'avons qu'un souhait ; c'est que vous preniez contact avec les producteurs de Muscadet pour réparer cette bévue et faire qu'ils se retrouvent au coude à coude avec les producteurs bordelais.
Dans l'espoir d'être entendus, recevez, Monsieur le Président, nos salutations bretonnes.
Mr Gilbert Josse
Initiateur de la pétition
Pétition : Le Muscadet interdit de FIL
Dr Le Mee
Président de l'Alliance Fédéraliste Bretonne
Dans une enveloppe pdl une lettre circulaire de Auxiette vantant l'action de son équipe pour aider les lycéens et leur famille vient d'être distribuée à l'ensemble des lycéens . Certains responsables dans les administrations des lycées résistent au pouvoir pdl en mettant à la corbeille cette propagande. Un gaspillage d'argent public et un gaspillage de papier : il est vrai que c'est un "écolo" pdl du 49 qui est le vice président aux lycées.
Les jeunes de Loire-Atlantique sont le coeur de cible de la politique d'éradication de l'identité bretonne. Certains pro-pdl dans l'administration des lycées font même remplir des documents aux lycéens en leur demandant de mettre académie des pays de loire et non de Nantes alors que académie des pdl cela n'existe pas.
Voilà un ouvrage que peu de nos "universitaires et de nos intellectuels bretons", pour la plus grande majorité élevés aux mamelles de l'Université Française, n'ont pas lu. Et pourtant sa lecture leur permettrait de sortir des poncifs et des études convenues.
Ecrit par le Dr. Sharif Gemie, brillant universitaire de l'Université de Glamorgan au Pays de Galles, après un périple breton et un séjour au Croisig, ce livre donne une analyse sans concession des pratiques culturelles et politiques de la Bretagne en brisant avec la vision franco-bretonne ou breto-française qui constitue habituellement le cadre de pareilles études.
Rassurons tout de suite nos lecteurs, cette étude s'étend, en dépis de son titre, jusqu'à l'époque comtemporaine. Nous donnerons un aperçu de ce regard neuf et non conformiste sur notre pays, en citant la conclusion du Dr. Sharif Gimie: " Les deux cent cinquante dernières années ont produit un appétit pour la Bretonnitude. La marque visuelle en est dorénavant bien lisible avec les femmes - en coiffes-, les hommes avec leurs vestes de velours noir, les binioù, les foules aux Pardons ou aux Festoù-noz jouissifs, les bandes blanches et noirs du drapeau breton sur les T-shirts de la jeunesse, la référence toute faite à l'esprit celte... mais surtout au delà de ces poncifs il existe un indéniable sens d'une communauté humaine capable de transformer en vécu magique un concert de rock commercialement réussi comme le cas aux "Erer Kozh". Ces manifestations sont avant tout non verbales et se veulant apolitiques. Ce n'est pas du nationaliste au sens habituel du terme; il n'y a pas de passeports, pas d'institutions établies, pas de manifeste, pas de test de nationalité et guère d'encadrement. Le sociologue en politique armé de son scepticsme à la recherche de faits empiriques et l'anthropologue cynique à la recherche d'une adéquation entre l'engagement militant et la masse de la population jugeront tous les deux que cet état d'esprit est bien contradictoire, illusoire et même suspect. Et c'est pourtant du nationalisme, une forme efficace de vivre en communauté, un moyen de créer sans chichi les solidarités banales et les alliances indispensables à la vie de tous les groupes humains. Si les enfants de Mordrel ont, pour leur grande majorité, rejeté le déterminisme du sang et du sol, ils n'en ont pas moins créé quelque chose de plus ludique, plus en adéquation avec le genre humain: ils ne rêvent pas d'une Nation mais vivent dans... une nation invisible." Nous avons voulu donner cette conclusion afin de mieux donner le ton de l'ouvrage.
Il s'agit en faite d'un livre difficile qui fourmille de notes et d'informations inédites avec une impressionnante bibliographie ( 19 pages !) tirée d'auteurs aussi bien brittophones qu'anglophones ou francophones. Apports historiques impeccables, interrogation à l'occasion sur la "Francité" [ chapitre à recommander à Mr. Besson], la Bretagne sous l'Ancien régime, sous la Révolution [ ruine des activités ancestrales*, messianisme "libérateur" français forcené plaqué sur une population vue comme "étrangère et ayant des moeurs intolérables ", processus tout à fait identique à l'image frabriquée dans les années 1830-40 pour justifier la colonisation de l'Algérie ], traitement politique de la Bretagne de 1850 à 1940 par les gouvernements français qui se sont succédés durant la période, si nÃéligée dans nos livres d'histoire [ vision et consignes des préfets inchangées !], Vichy et le Nationalisme breton etc, etc ...
Tout au long de ce parcours l'auteur développe plusieurs thèses audacieuses qui nous confortent dans la vision d'une Nation décidément bien particulière. Citons d'exemple l'usage inattendu du Barzaz Breizh en plein 19ème siècle: contribuer à la "régénération d'une France dépravée par le retour à des valeurs éternelles" et dont le peuple breton serait rester le vivant porteur. Ainsi ce peuple serait-il resté figé dans le temps, intact et pur ! N'est-ce pas ce même sentiment qui planerait dans l'inconscient de certains qui croient bien faire en nous parlant de la "Bretagne historique" ? [panneau routier vu à l'entrée sud de la Loire Atlantique]. N'aurait-il pas mieux valu inscrire tout bonnement " Bienvenue en Bretagne, Welcome To Brittany"? Le voyageur venant de Belgique ou d'Italie ou débarquant de Roissy est-il accueilli par des panneaux de bienvenue en .. France historique"? Passionnante aussi sa présentation de la vague Orientaliste et Celticiste du 19ème et du début du 20ème siècle et leurs rapports avec le développement parallèle du sentiment "national" en Bretagne ou en Algérie. Gémie note à ce sujet que si les pionniers du nationalisme breton - à de rares exceptions près - sont bien les enfants spirituels des auteurs et créateurs du Celtisme - les premiers nationalistes algériens, eux , ne se sont jamais réclamés de l'Orientalisme; bien au contraire ils l'ont toujours rejeté parce qu'ils le percevaient comme élément de justification du colonialisme. Ainsi les perceptions psychologiques d'un phénomène culturel [ ou artistique, si l'on veut ] au départ identique ont produit des effets opposés chez les Bretons et Algériens avec des conséquences considérables sur le mode de fonctionnement et la réthorique ultérieurs des partis nationalistes des deux pays. On comprend alors mieux pourquoi les milieux nationalistes bretons ne se sont nullement, sauf très rares exceptions, engagés ni même sentis concernés par la luttes de libération des peuples colonisés de l'empire français. Voilà ce que n'avaient jusqu'ici pas vu nos agrégés (Bretons ou non) de l'Université Française.
Et bien d'autres choses encore. Nous reviendrons sur le contenu de ce "pavé" plus tard.
* Sur le sujet on appréciera le regard neuf apporté par un autre universitaire "étranger" [ canadien d'origine bretonne ] sur les causses et les raisons de l'étonnante vigueur de la Chouannerie mor-bihannaise; présence importante d'une petite paysannerie aisée et instruite, enrichie par la culture et l'exportation du blé. On est loin de l'image des Chouans ignares et "buveurs de sang humain" véhiculée par l'historiographie officielle des "valeurs de la Républiques". T.J.A Le Goff - Vannes and its Region, a Study of Town and Country in Eighteenth century. (Oxford-Clarendon 1981)
Kentañ diarbennoù Sarkozy
N'on ket evit lavarout adalek pegoulz ez eo krog ar Briñsed ouzh hon ren da hejañ-dihejañ banniel Bro-C'hall en argoll. Techet e vefen da grediñ ez eo krignet o spered gant an anken-se abaoe diazidigezh ar Republik. E-giz ma vijemp bemdez Doue a-raok emgann Valmy, ha darev hon mistri da stlepel ar sitoianed war dalbennoù-brezel a bep seurt. Pezh a zo sur, diwar ar mare ma taolan evezh ouzh prezegennoù paotred ar Stad, ne glevan nemet seurt diskanoù war o muzelloù. Unvaniezh, kenstagded vroadel, unded, ha me oar-me, seurt randon ez eo divi va divskouarn gantañ abaoe pell.
Er c'heñver-se, ne ra Sarkozy nemet dispenn roudoù e ziaragourion. Da geñver e stourmad dilenn, e oa bet dichañset din e selaou, ha taolet em boa evezh e veze distaget seurt koñchennoù born gantañ dibaouez. Kounaat a ran dreist-holl prezegenn Perigueux, d'an 12 a viz Here 2006, ma tispake e soñj war ar Republik nevez a venne adsevel. Ac'hanta, e-pad div eurvezh bennak en doa dalc'het da ragachat diwar-benn an unvaniez, an dañjerioù ouzh hon gedal, ar vrogarouriezh, an Nasion. Nemet en doa degaset ur mennozh na oan ket boas outañ tamm ebet : hini an "identité nationale". Nation hag Identité, setu un temad hag a voe bet diskanet gantañ n'ouzon ket pet gwech. Hag ur wech dilennet, ne chomas ket da dortal : e zisentez kentañ a voe sevel Ministrerezh an Hevelebiezh vroadel. Buan-tre, goude-se, e c'houlennas ma vefe "doujet da argeloù ar Republik" (ar banniel, an himn), hag e redias ar gelennerion da lenn d'ar skolidi lizher diwezhañ en doa kaset Guy Môquet d'e gerent, kent bezañ fuzuilhet gant an Alamaned. Ar skol a c'hoari he roll, eme Xavier Darcos, Ministr an Deskadurezh, pa genstag korf ar gevredigezh vroadel en-dro d'un istor, da dalvoudoù ha da izuniadoù boutin. ( L'école est dans son rôle quand elle renforce la cohésion nationale autour d'une histoire, de valeurs et d'aspirations communes).
Lavarout a ran, en ur dremen, pegen iskis e kavan seurt dibab. Evitañ da vezañ bet ur paotr yaouank hael ha gredus, e oa anezhañ ur c'homunour penn-kil-ha-troad, ha, d'ar mare-se, n'eo ket enebiñ ouzh an nazied an hini a rae, met skignañ kelaouennoù ma kaved enno mennozhioù ha talvoudoù n'o doa netra da welout gant ar frankiz, an demokratiezh pe ar vrogarouriezh ! Gwir eo, pa vez anv a ganmeuliñ ar Republik santel, arabat bezañ re figus eta. N'eus ket pell'zo e veze lakaet da grediñ gant an hengoun gaullour e oa bet ar Fransizion ur boblad a Rezistañsourion ! An "istour broadel" gall, na petra, a zo diazezet war wengeloù, e ster orin ar ger, eleze war ar gevier.
Rak-se, souezh ebet ma weler ar Prezidant o kemenn ur vreutadeg vroadel adalek derou miz Du, ur vreutadeg o tennañ, dres, d'ar pezh am eus anvet an "hevelebiezh vroadel". Komz a ra eus ur "breud bras" ma'z eo kouviet an holl geodediz da gemer perzh ennañ. Lennet em eus er gelaouenn Le Monde, diwar bluenn an istouriourez Anne-Marie Thiesse (1) penaos an droienn-se n'eo diwanet er galleg "nemet er bloavezhioù pevar-ugent". Bremañ, avat, ez eo kemmet an traoù : mann nemet abaoe ar bloaz 2000 ez eus bet embannet 30 levr o tougen an titl-se. Hag hi da lakaat war-wel ez eo difluket ar bomm-se er Stadoù-Unanet, er bloavezhioù tri-ugent, p'o deus kroget sokiologourion evel Erving Goffman d'ober gant keal an hevelebiezh a-zivout strolladoù tud'zo : ar merc'hed, ar Re Zu, hag int reuziet o buhez gant gwallziforc'hioù a bep seurt. Difenn o hevelebiezh a oa evito un doare da lakaat un termen d'an emzalc'hioù dizenekaus, ha da dreiñ o mezhekadurioù e balc'hder. Ha n'eo ket dre zegouezh, emezi, ma 'z eo ganet ar bomm-lavar-se er bloavezhioù 80, rak Frañs a oa krog da goll he sked abaoe un tamm'zo, hag en em santout a rae gwan ouzh gwan, hec'hloaz ouzh hec'hloaz. Ha se seul vui ma ne c'halled ket ken harpañ war hevelebiezhioù all evel hini "ar renkad", tra ma oa ar renadoù komunour o vont da get. E seurt degouezh, -. komzet e veze alies eus "diskar Frañs"- n'eo ket hep rezon ma'z eo tarzhet keal an hevelebiezh vroadel ha ma venn ar Prezidant bremañ sevel ur c'hendiviz war ar gudenn.
Ar breud bras evel emzoug-hudKalz a dud, dreist-holl e kostezennoù an tu kleiz, o deus desellet ar vreutadeg vroadel diwar-benn an hevelebiezh evel un dro-widre arveret gant ar renerion a-raok ar mouezhiadegoù da zont, dre ma verzhont muioc'h-mui en em gavont en un enkadenn bolitikel c'hrevus. Kalz a wirionez a zo, sur-mat, e seurt barnadenn, rak gouzout a reer ne vank ket a itrikoù d'ar Prezidant ha d'al lamponed ouzh e aliañ. Ha n'eo ket ar wech kentañ dezhañ da zisplegañ e ardoù. Koulskoude ez on douget da grediñ ez eus abegoù kalz donoc'h da seurt jestraouerezh. N'eo ket evit kelo-se, avat, e teuan da soñjal e vo diskoulmet ar c'hudennoù gant kas ar breud war an divoud-se. An eskemm a vennozhioù kleuz n'en deus biskoazh talvezet da galz tra. Seurt emzalc'h am laka da soñjal e pezh a skrive Jean-paul Sartre en e levr Esquisse d'une théorie des Emotions, pa zisplege an trivliadoù hag ar fromadennoù war-bouez arverañ meizad an "emzoug-hud. Alies gwech, pa ne vez ket ur gumuniezh pe ur gronnad tud evit talañ ouzh diaesterioù ar vuhez, e klaskont mont er-maez eus ar gwirvoud e mod pe vod, ha zinac'h un tonkad re zic'houzañvadus. Soñjal a ran, da skouer, en dibunadegoù ma weler un engroeziad-tud, trelatet gant ar gounnar, goude dezho bezañ kollet o labour, o pilat pavezioù en ur huchal luganoù hag en ur safariñ par ma c'hellont, evito da c'houzout ervat n'o devo krog ebet war o dazont. Kement a lavaran aze diwar-benn seurt manifestadegoù dic'hoanag a c'hallan dedalvezout ivez d'ar "breud bras" emeur oc'h aozañ. Hemañ n'eo kennebeut nemet un "emzoug-hud", eleze un dec'hadenn eus ar vuhez wirion. Pezh na vir ket ouzhin a gemer a-zevri an afer-se. Evidon-me ez eus kel amañ eus azon ur c'hleñved.
Ar breud bras evel azon ur c'hleñvedAzon a zo anezhañ un termen a vez implijet er vezegiezh evit talvezout ur merk pe ur sin eus bezañs ar c'hleñved-mañ kleñved. An derzhienn hag ar boan-benn a vo sellet, da skouer, evel azonoù eus ar grip. Heñveldra evit a sell ar breud bras. Evitañ da vezañ didalvoud a-grenn, peogwir ne c'hall nemet bezañ un digarez evit mirout ha moarvat gwashaat ar "patrom republikat" a anavezer, e tiskouez evelkent pegen nec'het eo hon renerion ha pegen grevus eo saviad Frañs . Er pennadoù am eus savet, em eus roet skouerius hag a agavan arouezius. Soñjit en emsavadeg Gwedeloup. Pe c'hoazh e degouzh ar paotr yaouan Mustapha Kessous, un afer a laka war-wel pegen krignet eo Bro-C'hall gant ar ouennelouriezh. Ha kounañ a c'hallfed ivez an diaesterioù er bannlevioù : ar re yaouank o tiwaskañ gwallziforc'hioù a bep seurt hag an dañjerioù o teverañ eus ar blegenn-se. Ha c'hoazh ez eo pell al listenn a vezañ klok. Gallet em bije kenkoulz all menegiñ gwander ar c'hweluniadoù hag o divarregezh da glask un treuzvarc'had, ar gorfuniaderezh (corporatisme) o ren e pep gennad eus ar gevredigezh, an taolioù-nerzh el labouradegoù, c'hwitadenn ar mouezhiadegoù evit Europa, Le Pen en eilvet tro mouezhiadegoù 2002, degouezh enkrezus kalz a labourerion-douar hag an taolioù-reveulzi a c'hall c'hoarvezout a gement-se, ha kement a zo ...
Penaos neuze dezverkañ ar saviad-se ? A beseurt kleñved ez eus azonoù aze? Berr-ha-berr e respontin. Brudet-tre eo levr Freud Das Unbehagen in der Kultur, embannet e 1930. An trefu er sevenandur. Amañ ivez e c'hallfed komz eus an trefu er gevredigezh c'hall. Evel ma vefe digenstrollet, diempret ar gevredigezh da vat, ha ma c'hallfed dedalvezout da Frañs lavaredoù Mirabeau a-zivout ar pobloù enframmet er Stad C'hall gant ar Roueed : Frañs "un agrégat inconstitué de peuples désunis". E gerioù all, Bro-C'hall a seblant bezañ deuet da vezañ un dachenn reuziet gant un diouer a gengred etre ar geodediz, tizhet ha ma'z eo gant kleñved an diliammañ strollennel.
Fañch Kerrain.
Ar fedoù
N'eus ket pell ez eus bet kaoz war ar gelaouenn "Le Monde" diwar-benn ar ouennelouriezh o ren er gevredigezh c'hall. Ur pennad savet gant ur c'helaouenner a orin arab, un den yaouank oadet a dregont vloaz, anvet Mustapha Kessous. Displegañ a rae sklaer ha fraez an diaesterioù en doa kavet war e hent e-kerz e labour. Ar pennad-se, e gwirionez, a zo bet klevet komz anezhañ e pep lec'h, war ar skinwell, er skingomz ha me oar. Ha n'eo ket hep rezon, rak fromus e oa diskleriadur ar paotr, peadra d'en em soñjal war ar walenn spontus o reuziañ ar vro. N'ouzon ket pet skouer en deus kinniget deomp, ken euzhus an eil hag egile. Un deiz ma oa oc'h heuliañ an "Tour de France" , en em gavas, kostez Blaen, dirak un tiegezh birvilhet-kaer, ken en doa bet c'hoant mont da varvailhat gant an dud-se. Pebezh fazi ! Kaset e oa bet da stoupa gant ur paotr yaouank a zistagas krenn-ha-krak : "Ne gomzan ket ouzhit-te". Padal, ur c'henseurt dezhañ, en e gichen, gwenn e groc'hen evel just, a c'halle toullañ kaoz ganto hep diaezamant ebet.
Kaer en devez diskouez e gartenn kelaouenner, an dra-se ne dalvez dezhañ da netra. Peurvuiañ ne vez ket kredet e vez o ren seurt micher, ha degouezhout a ra gant darn'zo pellgomz d'ar Sez evit gouzout hag-eñ ez eus ur Mustapha bennak er gelaouenn.
Tamm-ha-tamm, tapet gantañ un tamm skiant-prenet, en deus dibabet tevel war e anv-bihan. Er pellgomz, pa venn mont e darempred gant unan bennak, ne ra meneg ken nemet eus e anv familh. "Amañ an Aotrou Kessous". seurt anvioù, na petra, ne vezer ket techet da zisfiziout outo. Gallout a rafe zoken bezañ kemeret evit ur Yuzev !
Ne dalvez ket ar boan din sevel al listenn eus an holl drubuilhoù ha mezhekadurioù en deus gouzañvet ar paour-kaezh paotr. Gwall hir e vije ! Mar fell dezhañ feurmiñ ur ranndi a-zoare, mont da ostalerioù'zo, pe antren en ur voest-noz cheuc'h, e vo graet dezhañ da intent n'emañ ket e blas e seurt lec'hioù. Ha ma kej gant fliked'zo.... Ya, kaer an deus hon Mustapha bezañ un den yaouank speredet-kaer, o labourat evit unan eus ar c'helaouennoù ar brudetañ, adal m'en em gav gant al lodenn vrasañ eus ar C'hallaoued, an deskamant, ar vicher, ar sevended ne dalvezont ket dezhañ da galz tra. Diouzh e neuz, liv e groc'henn hag e anv-bihan an hini e vez barnet. Ha war a seblant, sed aze ur c'hleñved ha n'emañ ket war-nes bezañ pareet e bro Gwirioù mab-den.
Ar pezh a gontan aze ne souezho lenner ebet. E vefe gwriziennet don ar ouennelouriezh er gevredigezh c'hall, an holl a oar se abaoe pell. A dra sur, trec'h Jean-Marie le Pen d'ar pemp a viz Mae 2002 a strafuilhas ar speredoù. Koulskoude, an trec'h-se n'eo ket c'hoarvezet dre zegouezh. Pell ac'hane! E gwirionez, bep ma tegouezhe e Frañs gwagennadoù a enbroidi, e derou an ugentved c'hantved, e-touez an engroez e save kasoni ha droukrañs ouzh an istud-se a zeue da dennañ o bara digant ar gwir Frañsizion. Poloniz, Italianed, Spagnoled, Turked, holl e vezent distaolet, ha kement-se a zo gwiroc'h c'hoazh evit an Afrikaned a zeuio diwezhatoc'h eus an trevadennoù a-wechall, kenkoulz ar re zu ha paotred ar Maghreb. Hep ankouaat an dismegañs a veze taolet war ar Vretoned, ar Gorsikiz, an Euskariz ha me oar. Istor Bekasin a zo anavezet gant an holl.
Ma ! Ned an ket d' astenn ar gaoz war ar poent-se. C'hoant am eus kentoc'h da zistreiñ da bennad ar c'helaouenner, ha dreist-holl d' an addisplegoù kaset d'ar gelaouenn gant al lennerion. Un dra en deus skoet va spered : biskoazh ne oa bet kaset kement a respontoù dezhi. Peurvuiañ e vez kavet etre 5 ha 50 addispleg. Amañ e kaved, soñjit un tamm, 456. Ken e oa distroet ar gelaouenn war ar gudenn, an deiz war-lerc'h, ha goulennet o zesteni digant ar re o deveze seurt tourmantoù da c'houzañv.107 respont ar wech-mañ c'hoazh.
Ez an da reiñ deoc'h un distrap eus ar pezh a veze kontet. Meuleudioù e-leizh d'ar c'hazetenner, gourc'hemennoù sof-kont, kendruez alies ha rukun a-wechoù ouzh un emzalc'h ken euzhus a-berzh o c'henvroiz dinaturet. Darn a lavare e oant laouen o vezañ kuitaet Frañs evit mont da Ganada pe d'ar Stadoù Unanet. Unan e gouvie zoken da vont da V/Belgia e-lec'h na vefe ket gwallgaset e giz-se. Un toullad anezho a boueze war ar gasoni diwanet da heul brezel Aljeria. Evel ma verzhit, an darnvuiañ a ziskoueze bezañ a-du gant Mustapha. Ne vane nemet un nebeud rac'hoanerion, un nebeud gwerouzerion ha na gavent ket o c'hont. Imoret e oant ken e oant. "Gouennelour ar Frañsizion, emezo, petra emaoc'h oc'h ijinañ aze ? Hag an Arabed neuze'ta " ! Dav eo anzav, dibunet e veze ur stal komzoù, anez d'ar gudenn bezañ diluziet an disterañ. Kalz a raneoù, met, koulz laret, displegadenn ebet.
Me, avat, ne gaven ket va c'hont kennebeut gant ar glabouserezh-se, kement a c'hoant ha ma oa warnon da c'houzout peseurt abeg a vije bet kinniget gant ar C'hallaoued da unan eus o heverkañ dibarderioù. Ken kerseet e oan ma troas em fenn ar froudenn da reiñ un damskeud eus va donañ preder. Setu dre vras ar pezh a skriven. " Evidon-me a soñj ivez evel meur a lenner ez eo bet maget ar gasoni ouzh an Arabed gant brezel Aljeria. Neoazh, n'eus ket nemet an Arabed a gement a rank diwaskañ ar ouennelouriezh. Kement hini a zo du e groc'hen a zo bet disprizet deiz pe zeiz, na pa vefe o chom en departamantoù tramor, hag eñ ezel abaoe pell eus ar gumuniezh c'hall. Ha c'hoazh, d'am meno, ar vosenn-se n'eo ket ereet nemetken ouzh an trevadennañ. Kalz donoc'h eget se ez eo sanket en istor Frañs. Lod a ra ar ouennelouriezh eus an hengoun republikat. Ar Republik, o vezañ mar fell dezhi krouiñ ur gevredigezh peurunvan hag unandoare, n'asant ket e vefe war he ziriad tud dezho ur yezh, ur c'hultur ha doareoù-bevañ disheñvel. E gerioù all, abeg kentañ ar ouennelouriezh c'hall eo ideologiezh ar peurheñvelekaat. En em c'houlenn a ran hag-eñ e vo un deiz bennak ar gwir d'an disheñvelout e par sevenadur ar Republik unan ha dirannus. Ha gallout a ray ar Me bezañ unan all ? " Va fennad n'eo ket bet degemeret. En ur gelaouenn sirius evel "Le Monde", ne vez ket laosket ne vern pe furlukin da alteriñ evel ma kar. 456 addispleg a gaver, mankout a ra va hini.
Fañch Kerrain.
Les chantiers navals de Saint-Nazaire.
La situation des chantiers de constructions navals de Saint-Nazaire, chantiers de l'Atlantique devenus STX (Coréens) est très préoccupante. L'Alliance Fédéraliste Bretonne / Emglev Kevredel Breizh prend position sur les dossiers suivants:
C'est au travers de tels projets structurants que nous vous demandons de soutenir, que sera pérennisé l'avenir des Chantiers de Saint-Nazaire.
PLAIDOYER POUR NOTRE-DAME-DES-LANDES, PLAYDOYER POUR LA BRETAGNE.
Dans la chronique "À vous de jouer" de l'édition de votre journal du Lundi 20 Juillet dernier, Mr. Hervé Kempf tente, parfois avec des arguments fallacieux et erronés, de s'opposer à la construction d'un aéroport international (et non transcontinental) situé à une quarantaine de 40 kilomètres au Nord de Nantes, à 60 kilomètres au sud de Rennes afin de pallier aux inconvénients de l'actuel aéroport de Château Bougon (développement du traffic et nuisances sonores pour l'agglomération ducale).
Je ne sais si Mr. Kempf est originaire de Nantes ou d'une quelconque autre région bretonne, mais nous aimerions relever quelques erreurs, pour ne pas écrire contradictions, et aussi des "énormités" dans son argumentation. Permettez nous de lui opposer notre vision en faveur de ce projet structurant, porteur d'emplois, non seulement pour l'agglomération nantaise mais aussi pour la Bretagne.
Première contradiction: Cet aéroport aurait un traffic "réduit" alors que plus loin dans le texte on nous révèle que le traffic actuel est de de 2,8 millions de passagers, loin devant le second aéroport de la péninsule, Brest-Guipavas avec 1 million de passagers, ce dont nous félicitons pour tous les deux.
Autre argument technique erroné: il suffirait, aux dires de Mr. Kempf, de construire une simple piste "perpendiculaire" à l'existante (à Château Bougon) pour mettre fin aux nuisances sonores. On peut s'étonner de lire une telle argumentation alors que n'importe quel quidam vous dira que les pistes partout dans le monde doivent être orientées suivant les vents dominants. Faut-il rappeler à notre écologiste de circonstance que les vents dominants dans cette partie du monde sont d'Ouest ! Est-ce à dire que les deux dernières pistes construites à Roissy (dans le sens Est-Ouest) l'ont été avec erreur ? Autre argument fallacieux: ce projet (inscrit par le Conseil Général de Loire Atlantique comme réserve foncière dès 1974 sous la forme d'une ZAD de 1225 hectares) gèlerait 2000 hectares de terres agricoles. Par un habile tour de passe-passe on tente de nous faire accroire que l'emprise de l'aéroport atteindrait cette surface or il n'en est rien puisque la surface totale des deux pistes prévues, aérogare et bâtiments annexes sera de 800 hectares.
À noter que l'indignation de Mr. Kempf est assez sélective car il se garde bien de fustiger promoteurs, notaires et même la DDE qui ont laissé se construire des maisons individuelles dans des secteurs théoriquement "gelés". Sous la pression d'organisations comme la notre il a été prévu des indemnisations conséquentes pour les familles qui pourraient être touchées. Ainsi la collectivité a t-elle été amenée à réparer les erreurs de certains particuliers. On aimerait aussi poser la question: combien d'hectares de bonnes terres agricoles ont -ils été dévorés par l'extension de Roissy ? Quant au coût, 560 millions, qui fait s'étrangler Mr. Kempf, là encore il conviendrait de lui opposer celui de bien des équipements et infrastructures de la région parisienne déjà largement pourvue. Ne parle t-on pas, pour citer un exemple, de 7 à 8 milliards d'Euros pour les transports du futur "Grand Paris" ? On pourrait à ce jeu citer des dizaines d' autres exemples du même acabit.
Autre argument démagogue développé par l'auteur : le capitalisme continuerait de saccager l'environnement au nom de la "croissance verte". J'invite votre intrépide interlocuteur à aller voir du coté de Mourmansk ou de Tchernobyl ce que le "Socialisme scientifique" a fait de l'environnement dans ces contrées !
En conclusion, on retrouve une fois de plus avec l'exposé de Mr. Kempf, une illustration de l'un aspects les plus critiquables de "l'exception française" dans notre pays à savoir la difficulté rémanente à concevoir un aménagement harmonieux et équilibré des territoires. Aux yeux de certains il y a Paris qui reste prioritaire et "la province" réduite à la portion congrue... Aveuglés par cette vision toute réactionnaire et égocentrique, il leur est difficile d'imaginer que l'on puisse exister sans eux. Que ne se démènent-ils en priorité, par la mobilisation des citoyens et des associations concernés, à améliorer l'environnement et les conditions de vie d'une agglomération parisienne de longue date au bord de l'apoplexie ?
Fort heureusement les bretons ne se laisseront pas impressionner par la rhétorique hâbleuse de telles personnes. Gageons aussi que la légitime ambition bretonne confortera partout ailleurs "au fin fond" des territoires ceux qui, et ils sont nombreux partout en France, veulent aussi lier de façon équilibrée infrastructures, emplois et cadre de vie. C'est avoir là une toute autre ambition pour notre pays.
Bravo aux sonneurs du Bagad Sant-Nazer et aux Bretons de New-York pour la belle image de la Bretagne qu'ils ont donné à nos amis de New-York City à l'occasion de la parade de la St-Patrick le 17 mars 2009. Les communautés irlandaises et bretonnes ont montré à cette occasion la force de l'identité de ses deux nations celtes. Cette volonté de faire partager la culture celtique avec les habitants de la grosse pomme ne peut trouver qu'un large écho dans une ville connue par sa richesse multiculturelle.
Les Nazairiens présents à New-York pouvaient avoir une légitime fierté à voir leur Bagad défiler sur la 5ème Avenue derrière le Gwenn ha Du et le drapeau de Sant-Nazer créé par le CREDIB.
Le rapport "Parler Breton au XXIe siècle" de Fañch Broudig va bientôt paraître. Un rapport qui nous annonce que la Bretagne a perdu 28% de ses locuteurs du breton en 10 ans. Comme s'il s'agissait d'une surprise ! Régulièrement, avec une délectation morose incomparable, Fañch Broudig nous gratifie de ses statistiques et de ses "analyses scientifiques", nous annonçant le déclin irréversible de la langue bretonne. Notre grand savant, devenu apparemment l'inspirateur intellectuel du Conseil Régional, éprouve une jouissance morbide à régler ses comptes avec le Mouvement Breton jusqu'au dernier souffle, dans la lignée des "intellectuels républicains" du début du XXe siècle, comme le franc-maçon Yves le Febvre, la sincérité et le talent en moins.
La question, à nos yeux, n'est pas de savoir quelle est la valeur de ses prophéties. La seule question que je me pose est de savoir quels objectifs veulent atteindre les actuels responsables politiques à la tête de l'exécutif régional en matière de culture bretonne. Sur ce point, nous ne sommes pas en mesure d'apporter une réponse catégorique. D'un côté, nous savons gré à Jean-Yves le Drian d'avoir permis que soit épongée la dette de Diwan, assez rapidement après la victoire aux élections de la coalition opposée à Josselin de Rohan. Et la dernière proposition d'accorder des bourses aux étudiants qui s'inscrivent en master de breton va également dans le bon sens, à condition que cette proposition soit avalisée par les membres du Parti Socialiste. Mais de l'autre, la politique linguistique adoptée par le Conseil Régional n'est pas exempte d'ambiguïtés.
Alors devons nous souscrire à l'idée que le destin de la langue bretonne est définitivement scellé, la politique de l'actuel Conseil Régional consistant à pratiquer, dans des conditions de confort certes non négligeables, " l'accompagnement thérapeutique du mourant " ? Nous ne le pensons pas pour les deux raisons suivantes.:
D'abord, c'est un fait réjouissant de constater que de plus en plus de Bretons sont conscients que, avec leur langue, ils détiennent un trésor inestimable, dans la mesure où elle nous transmet une grande richesse d'humanité. C'est le cas de toutes les langues d'ailleurs, comme nous le rappelait admirablement Jean-Marie Le Clézio, dans son discours du Prix Nobel.
Ensuite, non seulement beaucoup de Bretons sont conscients des enjeux, mais ils sont déterminés à mettre leur intelligence et leur cœur au service de leur langue et de son développement. Il faudra, n'en doutons pas, beaucoup d'énergie, de persévérance, de solidarité pour parvenir à nos fins. Mais des Bretons conscients et déterminés sont capables de déjouer les ruses et les perfidies des Grands Serviteurs de l'état, et des farouches partisans du monoculturalisme. Ils sont aussi capables de prendre le chemin inverse suivi par les pratiquants du masochisme et les adeptes du renoncement. Aussi appartient-il à toutes celles et à tous ceux qui partagent cette conception dynamique de notre pays de joindre leurs efforts pour l'incarner et la mettre en oeuvre au sein du futur Conseil Régional.
Fañch Digasoni.
En réaction au sondage outrageusement "orienté" présenté dans Ouest-France du 8 mars et suite à l'éditorial de son directeur voulant nous faire accroire à l'intérêt du statut-quo, l'heure est à l'action. Aussi voici la teneur du courrier que nous venons d' envoyer à M Jean Yves BOURRIAU, Président de Bretagne Réunie.
Monsieur le Président,
En préalable à la réunion du 15 mars prochain à la Maison du Temps Libre à Saint Herblain (44), nous vous prions de trouver ci-dessous nos deux propositions pour engager au plus vite le processus de réunification de la Bretagne.
Par ailleurs, devant la montée des oppositions de toutes sortes, les unes clairement exprimées [maires de Nantes et de Rennes, le "baron" Auxiette], les autres plus biaisées présentées par le journal Ouest-France, il apparait urgent de regrouper toutes les forces qui à des degrés divers se sont engagées dans le combat pour la réunification. C'est pourquoi nous suggérons qu'elles installent un Comité de lutte dans lequel elles siègeront de façon paritaire afin de défendre, devant l'opinion publique, et de présenter au gouvernement les deux propositins ci-dessus.
Le "NON" irlandais qui ne cesse de faire des vagues et qui conduit la Présidence française à s'agiter, me conduit à jeter un regard rétrospectif sur l'origine de la construction européenne et à évoquer quelques souvenirs de jeunesse qui m'avaient profondément marqués.
Je me souviens du débat portant sur la ratification de la CED, débat qui n'avait plus rien à voir avec le projet originel. Ceux-ci voulaient réaliser une Europe politique voulaient créer véritablement la Communauté européenne, en imposant l'idée d'un intérêt commun supérieur aux intérêts de chaque pays. On pourrait lire à ce sujet le discours de Robert Schumann du 9 Mai 1950, lorsque, dans le salon de l'Horloge du ministères des affaires étrangères, il tendait la main aux Allemands et proposait de mettre en commun la gestion des ressources minières de pays en guerre quelques années plus tôt. Ce qui aboutit, comme on le sait, à la ratification de la CECA.
La véritable nature de l'état français et le nationalisme qui lui est consubstanciel allaient apparaître au moment de la ratification du traité de la CED. Le texte fut rejeter le 30 Août 1954. La France, dernier pays à ratifier la CED, le faisait capoter. Le grand rêve d'une Europe politique rencontrait dès l'origine l'opposition radicale de la France: les cinq autres pays de l'Union ratifiaient le traité; la France seule le rejetait. Je suis intimement persuadé que cette opposition française a pesé lourdement sur le destin de la construction européenne et a déterminé par la suite le cours des choses. La question se pose alors de savoir pour quelle raison on est confronté constamment à cette "exception française". Pourquoi dès l'origine la France a bloqué le processus de l'intégration européenne? J'introduirais deux facteurs explicatifs: un facteur idéologique et un facteur historique.
Je pense, contrairement à la plupart des gens, qu'il n'existe pas de Peuple français. La France n'est pas un Peuple mais une cntruction administrative, une réalisation politique artificielle. La France est l' œuvre de l'état. C'est la raison pour laquelle elle est en permanence hantée par le spectre de sa désagrégation. Comme s'il fallait conjurer je ne sais quelles forces maléfiques mettant sans cesse en danger la "cohésion nationale". Que l'on ne s'étonne pas que sa visée, à l'intérieur de ses frontières, est de laminer les cultures et les langues dites régionales et, concernant le processus européen, d'entraver tout ce qui pourrait porter atteinte à la souveraineté de l'état. I est clair à mes yeux que l'Italie ou l'Allemagne n'ont pas le même rapport à leurs communautés intérieures ni à l'Europe. Pourquoi? Tout simplement parce que la Nation a préexisté à l'émergence de l'état. Il s'agit d'une communauté civilisationnelle qui, au XIXs a débouché sur une organisation étatique. Je n'irai pas soutenir que Bismark et Cavour ne sont que des épiphénomêènes; il est sûr qu'ils ont joué un rôle déterminant dans la construction de leur Nation, mais en aucun cas on ne saurait assimiler leur action à celle de Louis XI, Louis XIV, des Pères de la Révolution, de Napoléon et des diverses Républiques qui se sont succédées jusqu'à nos jours. En raison de son histoire, la France est statocentrique. Ce type de réflexe émerge constamment dans le discours français et dans les choix fondamentaux des hommes politiques vis-à-vis de l'Europe. Rappelons-nous de Gaulle: quel grand tort ne fit-il pas à l'idée européenne en se moquant, durant les années 60, des "sauts de cabri" des partisans de l'union (Il ne suffit pas de dire l'Europe! l'Europe! l'Europe!). Et cette attitude persiste de nos jours non seulement chez ceux qui ne sont pas opposés au traité constitutionnel, mais encore chez ceux qui préconisaient le "oui à l'Europe". Tout récemment, au moment où était évoquée la possibilité de concentrer toutes les structures institutionnelles à Bruxelles, au nom de l'efficacité de fonctionnement, Bernard Poignant, le maire de Quimper s'y oposait nettement. Alors que Jean Monnet dès le début voulait un centre unifié comme "symbole unitaire", Poignant, lui, préfère le symbole de la fragmentation:
L'Union Européenne, déclare-t-il, n'est ni un état ni une Nation. Elle unit des peuples. Elle n'est pas un peuple"(Le Monde du 12/09/08).
Ce facteur imprègne si profondément la mentalité française. Ce que l'on appelle communément le "messianisme français", et qui éclate particulièrement dans les grandes commémorations comme le bicentenaire de la Révolution ou les grandes parades du 14 Juillet. Ou dans les diverses variations sur la Patrie des Droits de l'Homme. La France est censée apporter au monde une nouvelle Révélation qu'elle doit diffuser dans le monde entier. Bref, la France est "exception", elle a une vocation universelle. C'est à la lumière de l'idéologie française que l'on peut comprendre la politique que mena De Gaulle à l'égard de l'Europe. À ces yeux, l'Europe n'a aucun sens si elle n'est pas française, si elle ne permet pas à la France d'imposer sa domination. Dans cet esprit, la France a un rôle dirigeant à mener, tout simplement parce qu'elle est la France. "Notre action vise à atteindre des buts qui, parce qu'ils sont français, répondent à l'intérêt des hommes", déclarait-t-il. Et l'on pourrait citer les divers présidents qui lui ont succédé.
Pompidou: "La France doit jouer le rôle de l'Europe" (et non un rôle en Europe).
Mitterrand: "Cet indéfinissable génie qui permet à la France de concevoir et d'exprimer les besoins profonds de l'esprit humain"
Giscard: "La biologie profonde du peuple français en fait un groupe à part, à jamais distinct des autres peuples et destiné à devenir une élite pour le monde"
La liste est loin d'être exhaustive.
Bien entendu, je suis incapable de rendre compte des diverses raisons complexes et contradictoires qui ont dicté le non "irlandais". Mais le malaise est bien plus grave. Indéniablement, c'est l'ensemble du continent qui est saisi par le doute européen, cette maladie de langueur que la France lui a transmise dès l'origine. Ceux qui ont conçu ce projet étaient des visionnaires, des personnages qui avaient l'Europe chevillée au cœur et à l'intellingence. Mais les responsables politiques français ont vite refusé l'avènement d'une Europe politique. Le nationalisme de l'état français ne se borne donc pas à vouloir éradiquer notre culture, il se caractérise aussi par ses grandes capacités de nuisance par rapport à la construction européenne. Le non irlandais, que les français voudraient annuler avec leur arrogance coutumière, trouve là, non certes son explication, mais certainement son origine.
Cher Monsieur Le Fur,
Il est en effet CONSTERNANT de lire et d'entendre les déclarations de gens comme Michel CHARASSE, MELENCHON et consorts. On ne connait que trop leurs diatribes et leurs obsessions qui ne font qu'entretenir le peu d'estime que l'on a pour eux dans les milieux attachés à la construction une Europe solide fondée sur la solidarité et la diversité.
Mais il faut avouer que la déclaration de Madame la Présidente de l'Académie Française, personnalité jusqu'ici respectée pour son œuvre et son talent bien au delà de l'Hexagone, abasourdit tout le monde et il est fort à craindre que ses effets négatifs se feront sentir tant pour sa personne que pour la vision de la France à l' étranger . À un moment où l'UNESCO vient de déclarer l'année 2008 année de la préservation du patrimoine linguistique mondial, Madame Carrère d' Encausse se place au mème niveau-peu flatteur- que les extrèmistes flamands , les tenants de la mort de la civilisation tibétaine ou encore du nationalisme turc.
Il est à craindre qu'un tel comportement ne renforce les rangs de ceux qui ne croient que dans le rapport de force et jugent qu'établir un dialogue est peine perdue.
Vous avez, Monsieur le Député, ouvert la voie à une solution sereine et décomplexée de ce sujet. Il reste maintenant à inclure dans une loi les dispositioins pour assurer la pérennité de ces langues. Nous tenons à vous dire notre souhait de poursuivre le travail entamé avec vous pour abouitir à un résultat positif.
Recevez, Monsieur le Député, nos amicales salutations.
À Mrs les Députés-Maires Jean Marc Ayrault et René Couanau.
Messieurs les Députés-Maires,
Par un article paru dans le journal "Le Marin" nous avons appris que Dominique Bussereau, secrétaire d'état aux transports, voulait réformer les écoles de la marine marchande, ce qui en soit n'a rien de scandaleux. Malheureusement il n'en reste pas là et sous le prétexte de leur donner un nouveau statut, après avoir enterré le statut régional créé par Raffarin, il est prévu de fermer purement et simplement les écoles de Saint Malo et de Nantes.
Ainsi la Bretagne, qui fournit plus de 60% des navigants de l'hexagone et dont on se plaît à vanter en haut lieu "la vocation maritime", se trouverait-elle amputée des deux écoles d'Hydro qui lui reste, à un moment où le traffic maritime international connait un développement sans précédent.
Nous trouvons ces projets scandaleux et dans le cas où ils venaient à se réaliser on pourrait parler de politique de "déménagement du territoire".
Perspective d'autant plus inadmissible que la Bretagne a déjà investit des sommes conséquentes pour l'amélioration dans les équipements de ces écoles. De récentes éditions du "Télégramme" et de "Ouest-France" ont fait connaître les réactions très négatives de M. le Député-Maire de Saint Malo et de M. Jean Yves Le Drian sur ce dossier. Mais il nous semble qu'il faut aller au delà des simples protestations.
C'est pourquoi nous vous demandons, Messieurs les Députés-Maires, d'entreprendre une démarche commune auprès du gouvernement sur cette affaire. Nous pensons, que au delà de vos sensibilités politiques respectives, vous aurez à cœur de défendre l'avenir du monde maritime breton tout en rendant hommage à son glorieux passé.
Veuillez agréer Messieurs les Députés-Maires, en mon nom et au nom de nos adhérents et sympathisants, nos salutations distinguées.
Dans un récent courrier, M. Balladur, Président de la commission pour la rénovation de la constitution française, se dit d'accord pour examiner les propositions élaborées par notre parti et présentées lors d'une conférence de presse à Auray le 15 Septembre dernier. Le bureau de l'AFB-EKB se félicite de cette nouvelle.
Ces propositions, au nombre de 17 et qui concernent aussi bien les modifications à apporter aux institutions françaises que la Bretagne proprement dite, seront donc adressées à la Commission et diffusées auprès des médias et à certains organismes qui militent pour le bien commun de la population bretonne. Le détail de ces propositions sera aussi consultable sur le site internet de l'AFB-EKB.
Vous savez tous que Françoise Morvan, comme les Erinyes des tragédies grecques, poursuit inlassablement le mouvement breton et, comme beaucoup d'autres idolâtres, sacrifie allègrement le Peuple Breton sur l'autel de la République. Elle est présente sur tous les fronts, elle est à l'affût de tous les combats, afin de permettre à l'Indivisible vacillante de garder un minimum de vigueur. C'est ainsi qu'elle a été la première à s'en prendre à la bretonnisation des panneaux routiers en pays gallo. Pensez donc, une zone qui, depuis des siècles, (depuis Clovis j'imagine), a parlé un dialecte de langue d'oïl, une région exclusivement de culture française, (où la toponymie n'évoque en rien la langue bretonne!), oser introduire le bilinguisme dans un tel sanctuaire, quel sacrilège ! Je n'insiste pas sur les sarcasmes gorgés d'une haine inextinguible que déverse sur les militants bretons ce porte-drapeau du jacobinisme politique, notamment sur l'association vannetaise Bemdez.
Depuis quelques jours, nous avons pu constater que Marine le Pen lui emboîte le pas. Plus scandaleux encore, elle "justifie
une assimilation violente, demandant à la Bretagne, dit l'auteur du communiqué, de perdre sa culture, sa
langue, sa religion pour se fondre en un espace national de référence". Je ne peux, bien entendu, restituer les paroles
exactes de Mme le Pen, mais qu'elle invoque la nécessité de l'assimilation et emploie le terme d'assimilation violente,
me semble plausible. Nous ne sommes plus habitués à entendre ce langage, parce que nos politiciens ont su depuis longtemps
récurer leurs vieux concepts, et se gardent bien de commettre de telles bévues. Mais, nous ne le savons que trop, en haut
lieu, tous partagent la même conception de la société, sauf qu'ils tiennent davantage compte du rapport de force. Ils
savent bien que l'identité bretonne est forte, assez forte en tout cas pour ne pas supporter un tel langage, et que, chez
ces Gaulois fiers et irascibles, de la passivité à la rébellion le pas est vite franchi.
Rien de nouveau sous le soleil, par conséquent, le nationalisme échevelé de Marine Le Pen s'inscrit dans une longue
tradition républicaine "à la française" : il s'agit de réaliser la "communauté des citoyens égaux devant la loi" sur les
débris de toutes les appartenances culturelles ou ethniques , quelles soient corses, alsaciennes, basques ou bretonnes.
Pour qu'advienne cette société idéale, resplendissante de rationalité, l'école de Jules Ferry n'avait pas lésiné sur
les moyens. Elle eut recours, elle aussi, à des procédés violents, mais cette violence sait désormais se dissimuler
sous le masque de l'idéologie. Disons qu'à la violence de l'agression, celle que préconise Marine le Pen, (la violence
du "simbol" à la grande époque des hussards noirs de la République), a succédé une violence plus sournoise, presque
invisible, celle de l'oppression : celle de l' article 2 de la Constitution, celle d'un Conseil Constitutionnel
arbitrairement nommé, celle des arrêtés ministériels et d'un système administratif implacable (préfet de région,
rectorat, inspecteurs d'académie), celle, enfin, d'un discours culpabilisant sur le "communautarisme" et le "repli
identitaire", auquel le maître-penseur du Télégramme fait bien évidemment allusion.
Puisque je parle de cette violence masquée, je me dois de rappeler l'admirable discours patelin (un vrai chef-d'œuvre
du genre) : celui du Ministre de l'outre-Mer, François Baroin, en réponse à la proposition d'amendement de l'article 2
de la Constitution par Marc Le Fur. Voilà de quelle manière doit parler un homme politique digne de ce nom. Face à des
bonimenteurs si talentueux, Marine le Pen fait bien piètre figure.
évoquant le communautarisme, je signale la raison d'être de cette nouvelle trouvaille étatique. Appliqué au combat que nous menons pour la sauvegarde de notre identité et de notre culture, ce terme peut difficilement revêtir un sens. Pourquoi une communauté humaine défendant son histoire, sa langue, son patrimoine culturel serait-elle stigmatisée de la sorte ? En réalité, l'important, pour nos stratèges politiques, n' est pas de conférer un sens à ce terme, mais de lui assigner une fonction, Dans une campagne de désinformation orchestrée par l'état, ce mot sert désormais de thème mobilisateur. Il n'y a pas si longtemps, nous avions droit au thème : mouvement breton = nazi , campagne qui a culminé avec le film BZH et la focalisation sur la personne de Roparz Hemon : R. Hemon au service de la propagande nazie à radio Rennes (thèse de Ronan Calvez), R.Hemon gestapiste (présence à l'Assemblée nationale " d'historiens", soutenus par les députés Félix Leizour et Alain Gouriou). Actuellement, le nouveau thème concocté par l'état, et qui s'applique à tous les mouvements régionalistes, est celui du communautarisme. Au thème Mouvement Breton = nazi s'est substitué une nouvelle équation : régionalisme = communautarisme. J'ai étudié la technique de la désinformation ainsi que les réseaux occultes qui lui servent de vecteurs. Elle fait partie de l'arsenal inépuisable de la République déclinante. Régulièrement nous aurons affaire à des variations sur ces deux thèmes : tantôt le nazisme génétique du mouvement breton, tantôt la perversion du communautarisme. Hanté par le spectre d'un éventuel effondrement, cet "état-Nation", artificiellement construit sur la négation des nationalités, préfèrera sans doute user de tels stratagèmes à l'avenir, au lieu de procéder aux réformes institutionnelles nécessaires. Que cela ne nous empêche pas de dormir!
Avant de terminer, je voudrais soulever un problème crucial. Mais je ne pourrai que l'effleurer ici. Quel est, à votre avis, le point faible chez tous ces défenseurs du jacobinisme politique ? Sous quel angle peut-on véritablement les attaquer? Face à quel argument se révèlent-ils infiniment faibles ? C'est sur le plan moral. Ils auront beau invoquer les grands principes républicains, envelopper leurs pratiques ethnocidaires dans le chocolat de la "communauté de citoyens", du "pacte républicain", de la "Volonté Générale"et autres sornettes, nous pouvons toujours leur rétorquer que leurs pratiques sont immorales, voire criminelles : détruire une langue, détruire une culture, c'est détruire des hommes. Le saccage d'une identité collective ne relève pas de la civilisation, mais de la barbarie. On touche profondément à la dignité de l'être humain. Si j'avais le temps, je m' appuierais sur des faits qui peuvent faire l'unanimité : le taux d'alcoolisme breton depuis la première guerre mondiale, et maintenant le taux de suicide qui dépasse de 60% la moyenne française. Des hommes debout transformés en épaves. Et comme la centralisation politique est le moteur essentiel de ce laminage des cultures, ajoutons aussi, quoi qu'en pense M. Coudurier, que le système centralisé est foncièrement immoral : il entraîne trop de souffrances, d'inégalités, d'injustices et de frustrations. Mais restons résolument optimistes. Peut-être arrivera-t-il un jour que quelques hommes politiques lucides et courageux se dégageront de l'armure d'une idéologie désuète, qui confond nationalité et citoyenneté. Il n'est pas impossible que la France de demain se régionalise, et que la République centralisée et jacobine devienne, à l'image des sociétés qui nous entourent, une véritable démocratie, c'est-à-dire un pays où la politique se réfèrera aux principes moraux fondamentaux.